Chapitre 1:"je cour-circuite au sens littéral du terme"

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PDV Alyson 

Cette journée avait pourtant bien commencé: la prof de maths étant absente j'avais commencé une heure plus tardive. De plus, mon père m'avait annoncé la veille qu'il rentrerait plus tôt grâce à un rendez-vous annulé. Je vous laisse aussi deviner mon euphorie quand j'ai appris que le contrôle d'anglais avait été déplacé. Le truc c'est que la langue de Shakespeare, moi, c'est pas trop mon truc. Moi ce que j'aime, c'est le grec. Vive la mythologie et compagnie! Bon, après mon père à bien essayer de m'inscrire en français (il dit que l'on a des origines lointaines mais les seules origines que je connaisse ne vont pas plus loin que Seattle) mais la langue de l'amour, j'accroche pas trop, faut dire que je suis pas comme Aphrodite(et heureusement d'ailleurs)! En parlant d'elle, Peter et moi on devait aller au cinéma le soir même. J'AI JAMAIS ÉTÉ AUSSI HEUREUSE DE TOUTE MA VIE!!!

Alors voilà: je sortais de la salle d'anglais, impatiente de rentrer chez moi pour voir mon père et me préparer pour ce soir, quand Elisa Roberts ( une fille de ma classe ) vint me voir. Elle avait l'air perturbée. Elle me demanda:

-Peter et toi, vous avez casser?

- Non, pourquoi? Lui répondis-je l'air incrédule.

-Et bien parce que... Il est en train d'embrasser Amanda Berns devant tout le collège! M'informa-t-elle précipitamment.

J'attendis silencieusement l'arrivé d'un " poisson d'avril" qui ne vint, à mon plus grand désespoir, jamais. En temps normal, j'aurais éclater de rire. Sauf que là, c'était différent : c'était Elisa Roberts qui me l'annonçait.Je ne sais pas si vous voyez le genre de fille qu'est Elisa Roberts, mais tout ce que je peux vous dire c'est qu'on ne peut pas trouver plus sérieuse barbante et franche qu'elle. Et les mots farce, blague ou même plaisanterie ne font pas partie de son vocabulaire !

Ma première réaction fut donc de me précipiter à grandes enjambées hors du collège.

Ce que je découvris m'écœura au plus haut point: voilà que Peter Gregorie, mon petit copain en titre et au passage, gosse- beau de collège se mettait à embrasser Amanda Berns, ma meilleur amie en titre comme une... Une... GROSSE PIEUVRE!!!

Des larmes perlèrent de mes yeux. Mais ce n'était pas des larmes de tristesse. Non! Non! Non! C'était des larmes de dégoût, de rage et de folie. Oui c'était ça: des larmes de folie meurtrillaire!

-VOUS! Criai-je,COMMENT OSEZ-VOUS ?

L'attention ce rapporta peu à peu sur moi. Les lèvres de Peter s'arrachèrent de celles de Amanda au plus grand désespoir de cette dernière.

-Ally chérie... Ce n'est pas du tout ce que tu crois! M'implora mon copain.

-On peut tout expliquer ! Tentât la nommée Berns.

-Je ne veux pas entendre tes stupides excuse, Amanda! Quant à toi... Je... Je...

-C'était juste un Stupide pari, Alyson! Plaida le gosse-beau

Je crois que se fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. Car sur ce je passai en mode automatique. Ou plutôt la Terre passa en mode automatique, car, le ciel qui était à l'origine bleu, devint gris ou plutôt noir. Des éclaires sillonnaient se dernier et un cyclone se format autour de nous. Mes yeux, habituellement bleu ciel, étaient devenus gris électrique. Je pris brusquement Peter et Amanda par leur poignet puis invoquai les éclairs avec ma poitrine. Le ciel répondit à ma demande en m'offrant sont plus bel éclair qui électrocuta immédiatement les deux personnes, après mon père, qui m'étais le plus cher. 

Alyson WegnerWhere stories live. Discover now