Pourquoi s'aimer ? [en réécriture]

Chapitre 1(R)*

Aujourd'hui c'est un grand jour ! Je vais voir les One Direction en concert ! J'ai tellement hâte, que ce matin je me suis réveillée à cinq heure pour me préparer.

Mais maintenant je regrette... J'aurais bien besoins de dormir, mais il faut dire que je n'en peut plus d'attendre !

Je me lave, me maquille rapidement puis m'habille simplement mais élégamment. Quand je suis fin prête, je traine un peu sur les réseaux sociaux, puis préviens ma meilleure amie, Lucille, que je sort de chez moi et que je me dirige tranquillement vers le lieu du concert.

Il est six heures du matin et Paris est déjà bien réveillée. En bas de ma rue, j'aperçois un sans abris que je connais bien, car il vient souvent vers chez moi. Il s'appelle Frederic, mais je l'appelle Fred, car c'est lui qui me l'a demandé.

Fred s'était retrouvé sans rien presque du jour au lendemain à cause de son patron qui l'avait malheureusement renvoyé, car son entreprise allait faire faillite. Il avait vingt six ans.

Au début, quand je le croisait je lui donnais quelques pièces, puis un jour, un sandwich, et cela a continué jusqu'à jours où nous avons commencé à parler. Il m'a raconté sa vie et moi la mienne.

L'hiver je lui propose souvent de venir dormir chez moi car dehors il fait froid, mais il a toujours refusé, et dit que c'est sa vie, sa galère, d'être sans domicile fix, d'avoir froid et il ne veux pas être aidé. Alors je respecte ses souhaits, mais lui offre toujours à manger dans j'en ai l'occasion.

Fred est humble, généreux et est toujours prêt à aider ou à donner des conseils. Il n'est jamais triste ou déprimé d'être à la rue, car il pense que ça passera et que ce n'est qu'une épreuve que lui donne la vie. Mon ami à une grandeur d'âme inégalable et est si gentil ! Je l'admire, et si je le peux un jour, je ferais en sorte qu'il retrouve enfin une maison et de quoi être heureux.

Quand j'arrive à sa hauteur, je le salue et lui donne quelques pièces. Nous parlons cinq minutes, puis je file.

Je marche vite soudain. J'ai hâte d'arriver devant le lieu du concert. Plus vite j'y serais, et plus vite je verrais mes idoles chanter et s'amuser pour nous sur scène.

Je marche tellement vite que je ne voie presque plus ou je pose les pieds. Les passants qui me croisent me regarde étrangement, mais je m'en fiche, et continue ma route, toujours aussi rapidement.

Soudain, tout se produit a une vitesse folle. Cet homme qui arrive vers moi, mes pieds qui s'entre mêlent, et nous qui tombions à la renverse, ma tête qui tape la première et qui me fait instantanément extrêmement mal. Je revoie toute les étapes de ma chute en détail jusqu'à ce que tout disparaisse et devienne noir.

PDV inconnue.

Je marche vite, j'ai été aperçus par des paparazzis à quelques rues et je ne compte pas très pousuivis par une horde de fan de bon matin. Je les adore et je sais qu'elles espère  toutes leurs vie un câlin, un autographe, une photo ou tout simplement nous apercevoir, mais il est tôt et je suis encore fatigué. Tout cela viendra plus tard dans la journée, surtout que ce soir nous sommes en concert.

Je tourne à l'angle d'une rue. Une femme arrive vers moi si vite que je ne peux l'évite. Je lui fonce dedans, on s'entremêlent les pieds et on tombe non sans pousser respectivement un cris de surprise.

L'inconnue se cogne la tête et ses yeux roulent en arrière dans leurs orbites. Je la regarde, incapable de détacher ses yeux de son visage. Cette personne me fait penser a quelqu'un, mais à qui ? Le contrat !!

Non, ça ne peux pas être elle. Je m'aperçoit soudain que je suis a califourchon sur cette demi inconnue, et que tout le monde nous regarde étrangement. Je récupère en vitesse mes lunettes de soleil qui sont tombés pendant la chute et me relève.