Chapitre 38

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PDV Eulalie

Ce matin, je quitte Berlin pour rentrer à Paris. Ma famille et mes amis me manquent, et il est temps que j'assume de les revoir. Si la presse ne diffuse pas trop vite mon retour en France, ou si elle ne s'en rend tout simplement pas compte, ma visite sera une surprise.

Quand mon avion atterri, le stress commence à monter. Je regrette déjà d'être partie de Berlin. Georg me manque, j'espère le revoir bientôt. Nos au revoir étaient, comment dire ? Mouillés. Mais je sais qu'à chaque fois on se retrouve on est encore plus proches qu'avant, et c'est ça que j'aime dans notre amitié.

Je sort de l'aéroport avec mes affaires et me dirige vers un taxi. Après m'être installé, je lui indique ma destination, en Seine et Marne, à la maison de mes parents, la ou j'ai grandi.

Le chauffeur me laisse au bout de la rue de mes parents, je le paie, puis me dirige vers la maison. Ma maison, la ou j'ai grandi, avec ma passion pour la musique, et les problèmes que j'ai eu au collège. Finalement, je n'aurai jamais pensé que ma maison me manquerai autant. J'en ai les larmes aux yeux.

J'ouvre le pourtail, qui est rarement fermé, puis avant jusqu'à la porte et toque. Il est onze heure du matin, un samedi. Mes parents devraient être là, sans doute en train de vaquer à leurs occupations  quotidiennes.

J'entends des pas, le bruit de la clef qui tourne dans la serrure, et la porte qui s'ouvre. Rien ne se passe, je ne sais pas si c'est ma mère ou mon père qui avrira, car j'ai fermé les yeux.

Puis, au bout de quelques secondes interminables, j'entends la voix de ma mère, et ouvre les yeux.

- Mon bébé, pleure-t-elle. Ma chérie, rentre !

Je m'exécute, et elle me prend dans ses bras. Je n'arrive pas à pleurer, contrairement à elle. Peut être que j'ai trop honte d'être ici après toute ces absences.

- Chéri, ta fille est à la maison ! s'exclame ma mère à l'intention de mon père.

Ce dernier arrive en deux seconde et me prend dans sens bras. Il me serre si fort que j'étouffe. Je ne sais pas pourquoi, mais quand mon père me prend dans ses bras, c'est la que je pleure. En fait, c'est lui qui m'a toujours poussé à partager ma voix, et a trouver une manière d'en faire mon métier. Ma mère était plus réticente face au monde du chant, et voulait avant tout que je me concentre sur des études générales.

- Ma chérie, dirent mes parents en même temps.

Je rigole à travers mes larmes. Ils m'ont tellement manqués !

- Je vous aime, déclarais-je.

Habituellement, je ne dit pas souvent cette phrase à mes parents. L'amour que l'on partage me paraît évident, et je ne leurs dit pas souvent, car ça ne me venait simplement pas l'esprit. Mais la, que je les ai quittés pendant tous ces mois, j'ai réalisé à quel point j'aimais mes parents, et à quel pont je voulait qu'ils le savent. Alors je me lança dans une petite déclaration.

- Papa, maman, souriais-je. Je voudrais vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour moi. Maman, tes neufs mois de patience, et papa, le soutiens que tu lui donnais. Je vous remercie de m'avoir éduquer, de m'aimer, et de m'avoir offert cette vie. Je m'excuse pour toutes les bêtises que j'ai pus faire, ou pour tout le tracas que j'ai pus vous poser. Et je vous remercie de m'avoir toujours reconduit sur le "droit chemin", dès que je dépassait les limites, dans quelques situation que ce soit. C'est ce qui m'a fait grandir, et qui a forgé la fille que je suis. Je vous remercie d'avoir toujours été la pour moi, mentalement et physiquement. Je vous aime, et je suis désolé d'être partie sans réel au revoir. Je vous aime tellement...

Pourquoi s'aimer ? [en réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant