Chapitre 40

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Harry : Je sais que tu m'a bloqué. Donc, je sais que tu ne verra jamais ces messages. Mais, j'ai besoin psychologiquement de t'expliquer tout cela.

Harry : Le producteur nous a un jour convoqué pour nous annoncer quelque chose qui selon lui signerai un avant et un après dans note carrière. Au début, je n'y croyait pas, mais aujourd'hui je réalise au quel point ses mots étaient vrais.

Harry : Il nous a proposé quelque chose qui nous rendrait encore plus célèbre premièrement, il a demandé aux jumelles de faire nos premières parties. T'imagine deux filles avec cinq garçons, du même âge en plus, le nombre de rumeur que ça allait engendrer. Il y en a eu beaucoup, en effet, et ça a attirer la presse people et de nouvelles personnes à nous, destinés à devenir de nouveaux fans. Ça a marché. Mais, tout a explosé le soir ou la vidéo d'une inconnue chantant avec les One Direction a été posté sur internet.

Harry : Le premier soir, on avait rien modifié. Les chiffres de la vidéo étaient réels, les likes, les vue, les commentaire. Tout était vrai. Mais, ce buzz ne durerait pas, il fallait faire rester les tendances, et pour cela, il fallait acheter des vues, des likes et des commentaires, pour influencer les vraies personnes. Imagine, tu te balade sur Internet, et tu tombe sur le compte Instagram d'Eulalie, première partie de One Direction. Par curiosité, tu regarde. Mais, si tous les commentaires sont négatifs, si il n'y a pas de likes ne se vue, tu vas passer ton chemin, ou te joindre aux commentaire et lâcher un truc du genre "c'est qui s'te meuf ?", puis partir sans demander ton reste. Mais si il y a pleins de likes et de commentaires sous les posts tu va te dire : cette fille a peut être un vrai talent. Ou alors, ça ne marchera pas non plus et tu pensera qu'elle a été pistonnée, ce qui était la réalité.

Harry : Sauf que pour la plupart des gens, ça a marché. Et ceux qui te suivaient toi, généralement nous suivaient nous par la même occasion. Des milliers de personnes tombaient amoureux de ta voix, ou même de toi. Ça a tellement bien marché, que j'ai été moi même séduit par cette Eulalie.

Harry : Évidement, le rêve à été de courte durée. Quelques semaines après avoir atteint le but ultime : le couple entre un membre du groupe et la première partie, et l'explosion de nouveaux abonnés, Eulalie était devenue trop connue, et commençaient à avoir trop de fan par rapport au One direction. Le pourcentage n'était plus bon aux yeux du producteur. Il voulait te faire chuter. Acheter cette fois ci des commentaires négatifs, de faux sondages pour que ta cote redescendre un peut, pour que tu ne te retrouve pas aussi connue que nous, où "pire" que l'on ne soit pas dans ton ombre.

Harry : Sauf que l'on ne peut rien cacher à Eulalie. Et voilà, tu as tout découvert. Sache que la plupart du temps, je ne pensait même pas à ce stupide contrat. Que lorsque je t'embrassais, c'était réel. Je sais que tu ne me pardonnera jamais, et je n'attend pas que tu le fasse. Je veux juste que tu comprenne, car je te connais, et je sais que tu te demande pourquoi j'ai pu faire tout cela.

Harry : La raison est simple : le producteur a aussi dit qu'il arrêterai de nous produire si on refusait son "offre". Au lieu de penser que j'allais détruire la vie d'une fan, d'une fille qui m'aimait pour qui j'étais et ce que je faisais, j'ai pensé à tout les autre fan, a ma carrière et même, à l'argent. Alors que pour une fois, on aurait dus se soucier de cette seule personne, on aurait dus essayer de la sauver en refusant, mais on a préféré se sauver nous même, et des millions de fans avec nous. Oui, c'est égoïste. Mais de toute façon, je suis désormais convaincus que c'est mon pire défaut. Et oui, ça me sert d'excuse, car de toute façon je n'en ai pas. J'espère juste que tu trouvera un garçon qui vaudra bien mieux que moi et qui saura te mériter.

Harry : Ça ne sera pas difficile, de toute façon. Au revoir Eulalie. J'espère aussi que tu vas poursuivre ta carrière, et devenir une meilleure artiste que je ne l'ai jamais été.
Avec toutes mes excuses les plus sincères ( et en souhaitant d'un autre côté de tout cœur que tu les ignore, car de toute façon, ce serra trop dur ) je te dis au revoir, et te souhaite les meilleures des continuations.

Sans réfléchir, je réponds.

Moi: J'ai lu.

Moi: En effet je ne suis peut être pas prête à te pardonner, mais sache qu'au moins j'essaye de comprendre.

Je sursaute quand je vois le message d'Harry.

Harry : Malgré tout ça, tu me connais par cœur, donc je suppose que tu sais combien je suis désolé.

Moi: Oui.

Moi: Je n'aurai jamais dus répondre.

Moi: Tu n'aurai jamais dus écrire.

Harry: Je sais.

Moi: Je sais que tu sais. Je le dis juste.

Moi: Pour la forme.

Harry: Je sais.

Harry: Tu ferrais mieux de dormir.

Moi: Quoi ?

Harry: Bah, tu doit être fatiguée.

Moi: Non.

Harry: Mimi...

Mon coeur eu un rate en lisant le surnom qu'il m'avait donné. J'éteins mon téléphone et m'enfouis sous mes draps. Il l'a fait exprès. J'en suis certaine. En tout cas, il avait raison, je m'endors peut de temps après, et ne rêve de rien. Je me sens juste vide et, maintenant que la joie des retrouvailles est passée, j'ai l'impression de ne plus être a ma place.

En me réveillant, je réalisé qu'en fait, j'ai dus pleurer dans mon sommeil, car j'ai mal aux yeux et que mon oreiller est humide.

- Pourquoi j'ai fait ça ?

Cette question qui me brûlait les lèvres et a laquelle je n'ai pas de réponse m'anéantie. Faire quoi ? Partir sans prévenir ? Accepter de faire les premières parties de mon groupe préféré ? Écouter une conversation qui ne m'était pas directement destinée ? Rentrer chez moi ? Débloquer Harry... Je ne sais plus.

Je décide d'aller prendre une douche rapide, pour me remette les idées en place. Il faut que je trouve une occupation. Et vite. J'ai envie d'aider les gents. Je vais commencer par aller trouver Fred. Après, je pourrai peut être faire partie d'une association. J'ai envie de me rendre utile, et de ne pas chanter juste parce que j'aime ça.

Une fois habillée, je descend dans la rue. Normalement, Fred devrait y être. Je déteste savoir qu'il vit seul, dans la rue, qu'il a pas de maison. Je déteste savoir qu'il y a des milliers de personnes comme lui dans le monde, surtout en cette saison d'hiver.

Je trouve rapidement Fred, enroulé dans une couverture, un gobelet devant lui, contenant quelques centimes. Je m'assois a côté de lui, et lui souris. Son visage affiche d'abord un air surpris, avant qu'il ne me reconnaisse.

- Eulalie ?

- Oui, c'est moi, souriais-je une nouvelle fois.

Je le prend dans mes bras, puis l'aide a se relever.

- J'ai entendus dire, et vus sur certains journaux, que tu était devenue célèbre. Je ne savais pas que tu était de retour. Ça me fait plaisir de te revoir.

- Tu n'imagine pas a quel point ça me fait plaisir a moi aussi. Je t'ai fait une promesse un jour, Fred. Je ne sais plus si je te l'ai dit, mais la voilà : je me suis jurée de t'aider a retrouver un foyer et de quoi vivre.

- Non, non, non, je ne peux pas accepter...

Je le coupe.

- Aujourd'hui j'en ai les moyens, et je conte bien honorer cette promesse.

Je ramasse son gobelet et l'entraîne en direction de chez moi, une idée bien fix derrière la tête.

Pourquoi s'aimer ? [en réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant