Chapitre 32

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Je me souviendrai toujours de ces jours qui ont changés ma vie...

Le jour à ma mère m'a révélé qu'elle a failli se suicider pour un homme qu'elle aimait mais qui est mort d'un cancer des poumons. Le jour où je suis allée à mon premier cours de musique du collège. Le jour où les moqueries ont commencées. Le jour où elles étaient de trop dans ma vie, et que j'ai failli faire comme ma mère, mettre un therme à ma vie. Le jour où j'ai rencontré Lucille et où elle est devenue ma meilleure amie. Le jour où j'ai découvert les One Direction. Le jour où je me suis rendu compte que j'étais amoureuse. Le jour où je les ai vue en concert. Le deuxième jour où je les ai vus en concert. Le jour où j'ai signé un contrat d'édition sans réfléchir. Qui était aussi le jour à ma vie à commencé à s'effondrer. Le jour où Harry m'a embrassé pour la première fois. Et le jour où j'ai tout découvert, ce jour qui me fait m'effondrer de l'intérieur et me fait penser que j'aurais pus sauter...

Je chasse cette pensées de ma tête et ouvre les yeux. L'infirmière est partie, le docteur n'est pas la, autrement dit, je suis seule.

Je m'assois et prends mes béquilles. Je ne sais pas combien de temps j'ai pleurer, mais mes joues sont encore mouillés. Je me lève et sort de la pièce à l'aide de mes béquilles.

Avant de retourner dans ma chambre, je laisse un petit mot au médecin en lui disant que je suis partie et qu'il peut me dire de revenir, sans avoir peur de me déranger, s'il a besoin de moi pour de quelconques examinassions.

Puis je m'en vais prendre l'ascenseur pour monter un étage et me retrouver dans le couloir de ma chambre. Je souffle, les gars seront rentrés c'est sûr. Je n'ai ni envie de les voir et encore moins de leurs parler.

Alors j'envoie un petit mot aux filles, qui s'occupe de me faire entrer sans que je croise les garçons.

Julie ouvre la porte et souris en me voyant, puis m'aide à entrer. J'entends la voie de Niall et de Louis crier contre Jade et cette dernière qui leurs répond sans se laisser faire.

Je regagne ma chambre et Jade arrive quelques seconde après en fermant à clef derrière elle.

Quelqu'un tambourine à la porte tandis que je m'assoie sur mon lit. Je sursaute, aucune de nous n'ose parler, il faut avouer que la personne nous fait plus peur qu'autre chose.

Que ce soit Harry, Liam, Louis Niall ou Zayn celui qui frappe de la sorte est effrayant et je regarde les filles qui sont dans le même état que moi: la peur intense.

- Oui ? murmurais-je.

- OUVRE MOI !! OUVRE PUTAIN !! OUVREE !!!

Je regarde Julie puis Jade qui se ronge les ongles. C'est Harry. Il a l'air en colère, très en colère. Mais c'est plutôt moi qui devrait lui en vouloir, et je compte pas me laisser faire comme ça.

Je prends mes béquilles, me lève et me dirige vers la porte qui tremble tant Harry tape dessus.

- Arrête tu vas te faire mal aux mains. déclarais-je en frôlant la porte des doigts.

- PAS AVANT QUE T'OUVRE CETTE PORTE DE MERDE !!

- Harry si tu te calme pas je n'ouvrirais pas !! De toute façon après ce que tu m'as fait je ne comptais pas l'ouvrir !!

- Mimi...

- LA FERME PUTAIN !! MET TOI UN PEU À MA PLACE !! TU RÉAGIRAIS COMMENT TOI SI ON TE FAISAIT UN TRUC PAREIL ??! QUE LA FEMME DE TA VIE JOUE AVEC TES SENTIMENTS ET TE FASSE CROIRE QU'ELLE T'AIME PENDANT DES MOIS ALORS QUE C'EST FAUX HEINS ?! COMMENT TU RÉAGIRAIS ?!!

- Mimi je...

- Tu la ferme et tu dégage. Et par pitié ARÊTE de m'appeler Mimi !!

- Je t'aime. Voilà c'est tout.

- Très bien, je m'en fou, maintenant dégage. Et ta promesse, comme je te l'ai déjà dis, tu te la met à où je pense !!

- Mais...

- Juin, juillet, août... Je connais la suite, merci.

- Gamine.

- C'EST MOI QUE TU TRAITE DE GAMINE LÀ ?! JE...

- Oui madame, c'est bien vous. me coupe-t-il.

- Harry arrête de te foutre de moi où tu vas le regretter. Arrête pour une fois, comprends le !! ARRÊTE !!

Je cris ce dernier mot comme si c'était la dernière chose qu'il me restait, et m'effondre par terre en pleurs.

- Mimi, Mi...mi ?Répond pu...tain !!

Il peut pleurer tant qu'il veux je ne répondrais pas et n'ouvrirais la porte en aucuns cas.

- Dégage Harry.

Je ferme les yeux et essaye d'imaginer un monde sans que tout cela se soit produit. Un monde sans les One Direction, un monde sans Harry, un monde où je serais en paix. Mais ce monde n'existe pas.

Le seul monde où je serais loin tout ça, c'est en France, à Paris chez mes parent, chez moi ou chez Lucille. Chez des proches qui m'aiment, enfin du moins qui m'aimaient.

Ça fait des mois que je ne leurs ai pas téléphoné, ni envoyé de messages. Je suis sûre qu'ils me détestent maintenant...

Il me reste quelqu'un qui m'as toujours compris. Mon ami qui ne m'a jamais laissé tombé et qui n'est pas prêt de le faire: Georg.

Je me relève et prends mes béquilles. Je vais partir, ce soir je ne serais plus là. Je commence à faire ma valise quand Jade me coupe.

- Eulalie tu fait quoi ?

- Je pars, je serrais mieux ailleurs sans eux. C'est pas contre vous hein ! A moins que vous aussi vous...

- On n'as pas signé je te le jure ! s'exclame Julie.

Je souris et continue de faire ma valise quand Jade me coupe à nouveau.

- Ce que je voulais dire Eulalie, c'est qu'il est 23h passé et qu'à cette heure là, et surtout avec ce plâtre, tu ne peux aller nul part.

- Ah... bah au moins elle sera faite pour demain. Vous m'aidez ?

- Oui.

On fini mes valises en dix minutes, le temps que je choisisse quels habits je prends avec moi et lesquels je me fait envoyer par la poste. Le stylite m'en a tellement fait qu'ils ne rentrent pas tous.

Puis, Julie vas chercher de quoi manger, même si les événements nous ont coupé l'appétit.

- Tu sais, je crois vraiment que tu as pris la bonne décision. Loin d'ici se sera plus facile pour toi d'oublier ce qu'il s'est passé. 

- Je ne pourrais jamais oublier... Même avec ça je l'aime toujours et je n'arrive pas à le réaliser. Il avait raison, l'amour c'est plus fort que tout...

- Au moins tu as arrêter de pleurer. Tout à l'heure c'était flippant je te jure. Tu ne parlais pas, comme si tu était inconsciente, mais tu pleurais les yeux fermés, comme si tu l'étais.

- Je ne m'en souviens pas vraiment... Je sais juste que vous étiez là, puis que le docteur est venue et que je suis allé quelque part avec vous. Puis une femme est venue s'occuper de ma cheville et je me suis réveillé dans le cabinet du docteur.

- Nous aussi on a pleuré... m'avoue mon amie. A cause des garçons et pour toi. On était tellement inquiète, si tu avais sus !

- Maintenant je vais mieux.

Je la prends dans mes bras et quand sa sœur reviens elle se joint à nous pour un long câlin collectif.

Pourquoi s'aimer ? [en réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant