Chapitre 36

3 1 0
                                    

Deux semaine plus tard

J'étais devant un film avec mon cher meilleur ami, quand mon téléphone sonna. Le numéro était inconnu. Je ne répondais pas, mais au bout de cinq fois, exaspérée, je fini par décroché.

- Oui ?! demandais-je énervée.

- Bonjour, mademoiselle Eulalie ? Je suis Madame Schiffer, journaliste. Je vous contacte à propos d'une potentielle interview.

Je soupire, depuis que j'ai quitté la tournée, je n'ai plus mis les pieds dans la même salle qu'un journaliste prêt à vous soustraire la moindre petite information personnelle. Mais il faut que j'accepte, car en ce moment j'ai beaucoup de chose à dire...

- Ah je suis désolée. Oui, ça serai possible.

- Je vous propose cette après midi, je sais que ça fait tôt, mais c'est notre premier créneau. Sinon on a demain et toute la semaine d'à peu près libre.

- Heu... Je n'ai rien de prévus aujourd'hui. C'est à quelle heure cette après midi.

- A quinze heure trente, se serai bon ?

- Parfait ! Ne m'en dites pas plus à propos de l'interview, j'aime bien les surprises, souriais-je.

- D'accord, souris également la journaliste.

Je raccroche et regarde Georg. Il faut que l'on parle. C'est essentiel.

- Hum... Tu sais...

- Oui, Eulalie.

- Ça fait un peu plus de deux semaines que je suis ici et...

- Et ?

- J'ai pas envie de t'envahir ou même de te déranger. Je peux très bien prendre un hôtel où quelque chose comme ça, enfin... J'ai pas envie de profiter de ton appart alors que je devrais être en tournée, enfin chez moi, même. Et puis, même, je ne participe presque pas. Je ne paie pas le loyer ni rien, je fais quelques fois les courses et...

- Chut, souris mon ami. C'est pas grave te tracasse pas. Ça fait que deux semaines, tu ne me dois rien ok ? Ta présence seule me suffis, souris-t-il encore.

- Mais...

- Y'a pas de "mais" Eulalie, on est amis, très amis. Je sais que cette interview vas être importante pour toi, je sais aussi que tu as encore des sentiments envers Harry, même si il a vraiment été très con. Alors cette après midi libère toi, on verra après.

- Merci, soufflais-je.

Je me levais quelques minutes après pour faire le dîner. Une fois qu'on a mangé, je vais prendre un petite douche, puis me prépare. J'attend ensuite dans ma chambre, et réfléchis à ce que je bien pouvoir dire. Cette journaliste vas être la première à m'interviewer depuis que j'ai quitté les filles et les premières parties des gars. Alors elle vas certainement me demander "pourquoi". J'ai déjà répondus à une jeune fille dans la rue, mais il dois y avoir plusieurs rumeurs sur moi.

En fait... je ne sais pas si je suis prête. Je ne sais même pas si c'est bon pour moi de continuer dans la musique. Je ferrai mieux de me faire oublier. Selon ce qu'il vas se passer tout à l'heure, il faudra que je songe à faites mes adieux, ou tout du moins mes au revoir... 

L'heure de l'interview est arrivée, et je me rend compte que je ne sais pas où c'est. Je rappelle donc la journaliste, qui se confond en excuse d'avoir oublié de me transmettre l'adresse, puis, une fois en connaissances de cette dernière je m'y rend.

Il s'agit aux premiers abords d'un simple immeuble, puis je me rend compte que ça ne peux être qu'une grosse boîte allemande. Je passe devant des studios de radios, des salles de rédactions et autres. Puis, arrivée au bon étage, je m'aperçois que je suis dans une sorte d'endroit pour les réseaux. Il y a des logos de snapchat et d'instagram et autres. Super, dans quoi me suis-je fourré ?

Pourquoi s'aimer ? [en réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant