Chapitre 7

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-Végéta : Moi ? Je...ne m'y attendais pas. Merci.

- Yamcha : Quoi ? Le nouveau gars ? Et t'en fais quoi de ton ami d'enfance ? Ne me laisse pas poiroter, Bulma !

- Bulma : C'est pas convenable de faire la tête, Yamcha.

- Jewel : Ne t'en fais pas, M. Le professeur, tu peux danser avec moi.

- Yamcha : En fait, j'ai vraiment faim. Je pense que je vais aller chercher plus de nourriture.

- Bulma : Très bien, on sera de retour d'ici la prochaine musique.

La large main de Végéta enveloppa la mienne, et il me conduisit gentiment sur la piste de danse.
Il enroula son bras autour de moi, pressant la paume de sa main contre le bas de mon dos. Le geste poussa nos corps à se toucher.. tellement près.
Mon cœur commençait à battre mais je ne comprenais pas pourquoi. C'était juste une danse. Ce n'était pas comme si je n'avais jamais dansé auparavant. Mais pour une quelconque raison.. cela semblait..important.

- Bulma : Je...Je ne pense pas connaître cette musique.

- Végéta : C'est pas grave. Je vais mener la danse.

Et effectivement, c'est ce qu'il fit. Ses plus longues jambes bougeaient avec assurance et élégance, me guidant sur la piste pour le slow. Il était doué. Comment un écrivain était-il aussi doué pour la danse ? Je me suis appuyée contre son torse, mes pas suivant les siens. Je me suis soudainement rappelée ce que j'avais vu quelques heures plus tôt. L'image de Végéta torse-nu apparu devant moi.
Je me suis surprise à penser que j'aimerais plutôt m'appuyer contre son torse nu. Ses bras musclés me tenant comme ils le font maintenant..
Qu'est-ce que j'avais en tête ? Ce n'était qu'une danse avec mon nouveau colocataire. Et mon écrivain préféré en plus de cela. Mais les gens peuvent danser en tant qu'amis, pas vrai ?
J'ai fermé les yeux et ai gentiment secoué ma tête pour chasser ces pensées étranges.
Peut-être pas trop gentiment pas contre, car j'ai vu que Végéta me regardait d'un air inquiet.

- Végéta : Tu vas bien ? Est-ce que la pirouette t'a donné le tournis ?

- Bulma : Pas du tout !! Continuons !

J'ai forcé un sourire. Il l'a remarqué immédiatement. Ses yeux de chat continuèrent de suivre mon expression. Je sentais qu'il pouvait lire mes pensées d'avant. Que c'est embarrassant. Mon visage vira au rouge et je baissai ma tête. Le silence devenait gênant.

- Bulma : Végéta ?

- Végéta : Oui ?

- Bulma : Alors, qu'est-ce que c'est cette histoire de chat en peluche ? Celui dont Baba m'a parlé ?

- Végéta : C'est une question très directe. Mais je n'ai ps de réponse directe.

Outch. Il semble que j'ai touché un point sensible.
Bien joué, Bulma !

- Bulma : Tu ne réponds pas vraiment à la question.

- Végéta : Non. Et je ne le ferai pas. Pas maintenant, sur la piste de danse. Mais je te le promets, un jour.

Je hochais de la tête. Je pouvais comprendre cela. Il y avait des choses privées, il y avait des moments pour les partager, et d'autres pas. Après tout, je ne lui avait pas encore parlé de mon père qui était un très grand scientifique et qu'il nous avez abandonnées moi et ma mère pour continué seule dans ses projets.. Peut-être le temps pourrait nous rapprocher, mais pour l'instant ça m'allait de taire le sujet.

- Végéta : Je voulais te remercier pour m'avoir dit à propos de la saleté sur moi plus tôt. Je ne suis pas habitué à avoir quelqu'un qui s'occupe de moi. Ou du moins, pas depuis un moment.

- Bulma : Il n'y a pas de problème. Ça ne me dérange pas. Vraiment.

Je veux dire, j'espère que tu me le diras un jour, parce que je veux savoir. Mais ce n'est pas grave si ce jour n'est pas aujourd'hui.

- Végéta : Et j'en suis heureux. Surtout vu que j'ai une compagne si radiante, je voulais me mettre sur mon trente-et-un.

- Bulma : R-radiante ?

J'ai sentie mon visage virer au rouge.
Est-ce qu'il venait juste de me complimenter ?
Les moments gênants d'avant étaient maintenant oubliés et il se mit à rire. C'était un son si bon et riche. Je me suis surprise à sourire automatiquement.

- Végéta : Pardonne mon langage rude. Être un auteur à ses conséquences.

- Bulma : Je suis sûre que c'est le cas.

La conversation se calma, et je me suis laissée emporter par les sentiments chauds pétillant en moi. La mélodie était en train de diminuer. Végéta enleva sa main de ma taille et je commençais à me sentir incomplète. J'ai réalisé que je voulais son contact, son corps chaud près du miens.. Je voulais tout savoir de lui et tout lui dire à mon sujet. Je voulais me rapprocher de lui.. juste un peu plus. Il me regarda à nouveau dans les yeux, avec un sourire narquois.

- Végéta : Ne sois pas triste, Bulma. Les chats sont en fait très attentionnés.

Avant que je ne puisse réaliser ce qu'il voulait dire par là, il rapprocha ma main de ses lèvres. Il déposa un doux baiser sur le dos de ma main. Je pouvais sentir la texture rugueuse de sa barbe de quelques jours. Un simple baiser sur la main... et mon cœur s'était mis à battre fortement pour le reste de la nuit. L'idée de rentrer dans la même maison me faisais soudainement sentir anxieuse.
Je suis allée directement vers Chichi, qui discutait joyeusement. Nous nous sommes rappelées nos années universitaires, mais mon esprit était ailleurs. Je ne savais pas ce que tout cela voulait dire, mais je savais que ce n'étais pas si mauvais que ça. Je me sentais comme si j'entamais un chemin très important, mais seul l'avenir nous le dira..

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Oï mes petit chatons, comment vous trouvez ce chapitre ? Moi je le trouve un peut court 😂 Comme d'habitude dites moi ce que vous en pensez 😍❤️

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