Chapitre 27 : Justine

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Après l'arriver de la police je ne me suis pas faite très présente, je suis rapidement parti après avoir dit au revoir à quelques personnes. Je n'avais aucune envie de rester là plus longtemps et je risque de me faire sévèrement puni par mes parents si ils apprennent que j'ai été à une fête où la police a subitement débarqué. Je marche donc lentement en traînant des pieds, déçue. Déçue de n'avoir pas pu rester plus longtemps avec Infinie, déçue ne pas avoir pu me vider la tête un peu plus. C'est un peu égoïste mais j'aimerai vraiment savoir pourquoi il agit comme ça, j'aimerai découvrir qui il est, contre son gré, je parle évidement d'Infinie, pas de mon esprit...

 Il est si mystérieux, je sais peu de choses de lui au final, très peu. Je ne connais rien de sa famille, de sa vie. Je sais juste quelques anecdotes plutôt drôles et quelques histoires de son passé, mais rien d'incroyable. J'ai envie de quelque chose de vrai avec lui, quelque chose de normal, une vie normale. Je veux quelque chose qui dur. C'est égoïste, c'est répugnant, c'est même horrible. Mais je veux quelque chose d'authentique. Je veux du réel dans ce que je vis, pas de simples illusions ou de faux espoirs idiots que je me fonde. Je veux vivre dans la réalité, avec lui. Mais je le sais, ça ne sera pas possible avant que je ne finisse le jeu que m'a imposé mon Dieu. 

Vivre ou mourir.

C'était les seuls choix qui s'opposaient à moi et mon bonheur absolu. Mais malgré tout je- 

- Justine, on est suivit.

Me lance T, mon Dieu. J'avance comme si rien n'était, tout en faisant attention autours de moi, je lance des regards de droite à gauche, quand je passe devant une voiture garée je regarde sur le reflet de celle-ci, je vois un homme me suivant rapidement... Un couteau à la main ! Mes yeux reflètent la peur, je sens sa main se poser sur mon épaule, il me retourne rapidement et me plaque au mur, son poignard aller foncer droit sur ma poitrine mais je m'écris :

- POIGNARD !

Celui-ci vole dans ma main, je donne un violent coup de pied dans le torse de l'homme surpris. Je m'en vais en courant, il est désarmé, il ne pourra rien faire. Je commence à courir à toute vitesse, courir pour ma vie, pour ma survie, comme une pauvre petite antilope le ferait si elle était poursuivit par un lion affamé. Je m'arrête et tourne dans une petite rue où je me cache. Je me glisse derrière une grosse poubelle, le souffle court. J'entends ses pas lourds, puis l'aiguisement d'un couteau. Soudain, il fit chaud, très chaud. Des flammes apparurent, je vis dans un petit trou la silhouette de l'homme qui sembla prendre feu, ses yeux s'étaient illuminés d'un rouge écarlate, deux grandes ailes lui étaient poussées et une queue pointue fouette avec ardeur l'air. Je déglutis difficilement, retenant mes larmes. Je sers le poignard dans ma main. Je vis T s'avancer, une lumière rouge s'illumina autours du rêne qui sembla en colère, le divin animal faisait face à la créature monstrueuse. Tout deux brillaient de la même lueur rougeâtre. Quand tout à coup, un flash blanc sembla transpercer les cieux, je sentis une énorme puissance se dégager de cette endroit. Une puissance. La même puissance que je ressens quand j'utilise mon pouvoir ! Ce pic argentée attisa la curiosité du monstre qui déclara d'une voix grave avant de s'en aller vers la source lumineuse :

- Cette génération est intéressante, très intéressante...

Une fois qu'il était partit je me leva brusquement et jeta le couteau à terre. Qu'est-ce-que c'est que ce délire ?! Cette force... C'était un joueur, c'est certain, mais vu que ce mec chelou rôde à côté je préfère pas m'aventurer là-bas... Son visage et sa silhouette me rappelaient quelqu'un... Je n'arrive pas à me rappeler qui, tant pis ça me reviendra. Les jambes encore tremblantes je marche avec précaution vers chez moi, mes parents travaillent tard et heureusement ils ne sont pas là. Je monte dans ma chambre presque en courant.

Tout ça était incroyable. Mon coeur bat encore à une vitesse hallucinante. J'ai tellement peur, peur que cette ombre revienne. Je me cache sous la couette, ayant peur qu'il revienne me chercher. J'envoie quelques messages à Infinie pour me rassurer, malgré qu'il ne réponde pas, puis je me couche confortablement et ferme doucement les yeux me laissant glisser vers les bras de Morphée, fatiguée de cette journée bien trop étrange...

D'ailleurs, j'ai fais la rencontre de Zedd, un ami à mon petit Nealzou-chou, et je lui ai demandé de l'aide, vous allez me dire de l'aide pour quoi ? Pour son père.

Je vais libérer Neal de l'emprise de son père !

Note de l'auteur :

Hello c'est Sushi ! J'ai eu un peu de mal à écrire ce chapitre, voilà pourquoi il est plutôt cours, j'espère néanmoins qu'il vous a plu, si c'est le cas n'hésitez pas à voter ou a poster des commentaires, on accepte les critiques constructives, ça aide à s'améliorer ! Merci encore pour votre soutien et tous les votes, vous êtes incroyables, merci beaucoup ! :)

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