Les voix [Tome 1: Ohio] (EN COURS D'ÉCRITURE)

Chapitre 1-2

Ohio, mars 1946

Voilà maintenant six mois que la guerre s'est terminée, mais ma soif de sang et de terreur ne s'est toujours pas assouvit. J'ai envie de tuer et de répandre la terreur chez quelqu'un. Je me sens comme un ivrogne en sevrage.

Mais personne ne mérite la mort, pas même Adolf Hitler qui s'est suicidé après avoir perdu la guerre. Suis-je un monstre de penser au meurtre d'une personne ? Ô Seigneur, pardonne mes péchés, purifie moi de ta lumière divine afin de me remettre dans le droit chemin.

«Foutaises !»

Je sursautai de ma chaise en entendant cette voix. je me retournai pour voir derrière moi , personne. J'habitai un piètre logis situé a Cincinnati.

- Qui est là ? Demandais-je, incertain.

«Juste à ta droite, pauvre idiot ! » , dit sèchement la voix.

En pivotant, je n'aperçus qu'un vulgaire chat de gouttière sur la bord de la fenêtre.

- Où est tu ?

«C'est moi le chat ! Dites donc, t'es pas très vif d'esprit Bruce»

En entendant cela, je n'eus comme seule réaction de m'esclaffer.

- Houla, je dois halluciner !, dis-je en allant me chercher un verre d'eau.

«L'eau n'y changera rien, je suis ta conscience»

- Ma conscience ? M'interrogeais-je.

«Oui mon pote, et je t'assure que t'es prières ne sont que foutaises ! Comment t'es-tu sentis en tuant ton premier ennemi en 42 au Maroc ? »

- Je me sentait revivre, dis-je sans même réfléchir.

«Hé voilà ! tu dois recommencer à tuer pour ressentir à nouveau cette sensation de surpuissance» , dit le chat.

- Tu penses ?

«J'en suis sûr ! Alors demain, tu choisis quelqu'un au hasard , peut importe la circonstance, et tu l'assassines »

Ma conscience me convainquit alors à retrouver ce bien-être que m'apportes la mort d'autrui.