Dans la peau de Steven Arnold

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24 avril 1946

Encore une bonne journée de chasse ! J'ai réussi aujourd'hui à abattre trois canards, sept perdrix et quatre oies. En rentrant à la maison, je sentis qu'il y avait quelque chose d'anormal, comme si j'avais l'impression d'être observé. j'aperçus qu'une automobile que je ne connaissais pas était garée chez moi. En m'approchant de plus en plus, je vis un de mes chiens éventré et baignant dans une mare de sang.

-Il m'a attaqué, dit une voix derrière moi, j'ai malheureusement dû l'éliminer.

En me retournant je vis un homme qui ne dégageais que de la malveillance dans son regard. Il tenait un coup-de-poing américain dans la main droite et un couteau dans la main gauche. Dans un excès de colère mélangée à de la frayeur, je dégainai ma carabine de chasse, mais sous le stress, je ne visai efficacement et l'homme évita mon tir qui était ma toute dernière cartouche. L'homme avança vers moi et voulu m'attaquer. Je me défendis en lui donnant un coup de crosse à l'aide de ma carabine, qu'il évita à nouveau en s'accroupissant. Je sentis une douleur inouïe à la jambe, mais ce n'est qu'en baissant la jambe que je constatai qu'il m'avait tranché le tendon d'Achille avec son couteau et qu'il m'avait broyé la rotule à l'aide de son coup-de-poing américain. En tirant ma jambe paralysée, il me fit trébucher et me fit inhaler du chloroforme dans un torchon en me soufflant à l'oreille :

-Bienvenue en enfer, Steven Arnold !

Les voix [Tome 1: Ohio] (EN COURS D'ÉCRITURE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant