Chapitre 1-5

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31 mars 1946, Ohio 

- Martin. Martin ! Il est l'heure de se lever Martin, dis-je et tapant des mains.

Je dus admettre que j'avais légèrement abusé sur le chloroforme, mais au moins , je n'eus aucun soucis à l'endormir et à le glisser dans la voiture. Je nous menai dans un ancien chantier de construction abandonné afin de ne pas être dérangé. Il était presque une heure du matin, il n'y avait pas un chat, à part Kurt, qui se réjouissais à l'avance de voir souffrir notre nouvelle victime.

- Bon Martin il est l'heure, dis-je impatiemment.

L'ex-gouverneur était attaché à une chaise dans un bâtiment. À ma droite se tenait une table où y étaient étalés tous les objets que j'avais achetés plus tôt et d'autres outils que j'avais trouvé en chemin.

- Mais qui êtes-vous ? Demanda-t-il, et où suis-je ?, que me voulez-vous ?, pourquoi moi ?

Sur ces mots, je n'eus d'autres choix que de le gifler.

- Calmez-vous Monsieur Davey, calmez-vous ! lui ordonnais-je. Je me présente, je suis Bruce Fisher. J'aimerais vous dire que je ne vous ferez aucun mal, mais ce serait un mensonge, finis-je par dire, d'un ton moqueur. Ces mots firent paniquer l'homme qui stressa.

- Qu'allez-vous me faire ? Qu'ai-je fais pour mériter cela ? Je vous en prie, détachez-moi !

- Avec plaisir !

Je pris son pied que j'avais dénudé, et lui tranchai l'orteil à l'aide de mon couteau «Bowie». 

L'ex-politicien hurla de douleur, ce qui me fit sourire en pensant que ce n'était que le début.

- Pourquoi ?! s'écria-t-il avec effroi.

- Vous m'avez demander de vous détacher, je vous ai donc détacher un orteil du reste de votre corps.

- ESPÈCE D'ORDURE ! vociféra-t-il, vous ne savez pas à qui vous avez affaires, ma famille est puissante et vous anéantira dès qu'ils apprendront ma disparition.

Ces dires me mirent en rogne. Je le bâillonnai afin de ne pas le tuer sur le champ.

- Je ne sais pas si vous avez participé à la guerre, mais moi si. J'étais spécialisé dans l'infiltration et l'assassinat, mais avant tout, j'étais tortionnaire et étais un professionnel dans l'art de soutirer des informations aux ennemis capturés, alors je peux vous assurer que vous allez passer un très mauvais quart d'heure, ou plutôt, une heure complète.

Soudain, un chat s'interposa entre les deux hommes.                                                                                  

«Vas-y Bruce !» dit-il, «tue-le une bonne fois pour toute» .

-Tais-toi Kurt, il doit souffrir pour ce qu'il m'a dit ! 

Davey voulu parler mais la guenille qui le bâillonnait l'empêchait de parler. Par pitié, je le laissai parler. 

- Je comprend maintenant, dit-il voyant que je parlais tout seul, Monsieur, vous souffrez de schizophrénie. Je vous prie de me laisser partir, j'ai un ami qui est un très bon psychiatre et qui pourra vous aider, il pourrait vous interner en attendant de vous soigner. 

Le mot «Interner» me mit hors de moi.

- Interner ? Interner !? INTERNER !! 


Les voix [Tome 1: Ohio] (EN COURS D'ÉCRITURE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant