Je me promène en chemise à travers la maison. Seung Hyun a vraiment un sommeil de plomb. Je me promène dans les couloirs, je me rend compte à quel point ma vie a été chamboulée a cause de cet uluberlu. Je décide de visiter la maison, après tout maintenant que je suis là...
Je découvre les différentes chambres, les salles de bains, la salle de...jeu ? UNE SALLE DE JEU DANS LA MAISON DE T.O.P ?!
J'y rentre, des consoles, des jouets, des figurines et des...bar..bies... Okay alors j'ai envie de quitter cette maison en courant, mais je me dis que c'est T.O.P alors je suppose que c'est normal. Je m'assieds sur le tapis de jeu entouré par un train électrique éteint, puis je découvre la porte du fond, je me lève pour y aller. Je pousse la porte et mes yeux s'illuminent.
- Un piano !
Ni une ni deux, je cours les fesses a l'air sous la chemise m'asseoir et jouer de l'instrument. La première mélodie qui me vient se trouve être la cinquième symphonie de Beethoven. Bien que je sois loin d'avoir un niveau parfait, je joue du piano par plaisir. Je joue bien dix bonnes minutes avant de sursauter en voyant tout noir. Des mains chaudes s'étaient posées sur mes yeux, je souris.
- Je t'ai réveillée ?
- Je ne te sentais plus à côté de moi, et j'avoue que le piano m'a intrigué. Je ne savais pas que tu jouais si bien.Je ris, il me pousse et m'assieds sur des genoux. Il s'était habillé d'une chemise et d'un pantalon.
- T'es conscient que contrairement à toi, à part ta chemise, j'ai rien sur moi ?
- Oui. Préviens moi si tu as envie d'aller aux toilettes.Je soupire. Je tapote les touches du clavier.
- Il est sympa ton piano.
- Tu pourras y jouer autant que tu veux.
- Tu ne t'en sers pas ?
- Plus trop. Tu veux me jouer un truc ?Je fixe les touches en réfléchissant à une mélodie, puis je joue.
- Carmen ?
Il sourit. Je ne répond pas, absorbée par l'instrument. C'est seulement à la fin que je remarque son regard pesant sur moi, ce regard déstabilisant.
- Tu m'impressionnera toujours.
Il serre ses bras autour de ma taille.
- C'est plutôt à moi d'être impressionnée.
- Détrompe, je t'admire Chanel.Je passe ma main dans ses cheveux.
- Qu'est-ce que T.O.P le magnifique peut admirer chez moi, pauvre mortelle ? Zeus qui séduit une humaine.
Il rit.
- On passera pour Zeus tout de même.
Il ébouriffe les cheveux.
- Tu es naturelle, talentueuse. Tu es une photographe de génie, j'admire ton travail, ton sourire, ton caractère, j'admire aussi ta façon de parler. Tu es franche, têtue et ça me plaît. Tout cela, c'est ce qui me rend amoureux de toi. Ton sale caractère de cochon également.
- Mon sale caractère de cochon ?Il rit, ses épaules tremblent. Je croise les bras, puis je me lève.
- Je vais préparer le petit déjeuner.
- J'ai vraiment bien choisis.
- Fais attention, du cyanure dans une tasse de café, c'est vite arrivé.Je le quitte et tente de retrouver la cuisine sans me perdre. Je sors tout ce dont j'ai besoin. Il me rejoint et s'assied sur le comptoir face à moi.
- Fais comme chez toi.
- Mais je fais comme chez moi. Beurre ou confiture ?
- Un verre de vin.Je soupire.
VOUS LISEZ
𝟧𝟢 𝑛𝑢𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑇.𝑂.𝑃
Teen FictionJe m'appelle Chanel, je viens tout juste d'avoir 20 ans et je débarque de ma campagne française à Séoul. Je suis une journaliste-photographe pour un magazine sud-coréen. J'exècre les gens qui, après avoir goûté à la célébrité et à l'argent, oublien...