- IX -

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Nous avions remit ça. Je me rappelle le sourire qu'il a eu lorsque j'ai retiré de moi-même mes vêtements cette fois-ci. J'ai gardé mes bras autour de son cou, je ne saurais dire combien de temps cela a duré. À présent, nous étions tout les deux nus sous les draps, ma tête posée sur son torse, blottie, son bras gauche derrière sa tête et sa main droite posée sur mon ventre. Son corps tremblait, il riait.

- Pourquoi tu ris ?
- Je me remémorais le début de notre relation, ta main dans ma mâchoire, comment tu m'insultais. Et maintenant tu ne me quitte plus.
- Te vante pas trop.
- Ce n'est pas vrai ?

Je ne réponds pas et me contente de rougir, en bougeant mes pieds. Je tourne de façon à coller mon ventre sur le sien, je le regarde dans les yeux.

- T'as une tête de singe en fait.
- Pardon ?

Je lui tire une oreille, sa joue, son nez.

- T'as pas du finir l'évolution.

Il me fit une pichenette. Je me tins le nez.

- Mais aïe !
- Reste polie.
- Je suis honnête avec toi.
- Toi tu ressembles à une grenouille on te dit rien.
- Pardon ?

Il rit, vous saviez que ses fossettes sont absolument magnifique lorsqu'il rit ?

- Tu as de grosses joues et de grands yeux.
- Ils sont juste ouverts.
- Ne sois pas raciste.
- D'accord chinois.
- Alors là.

Il se redresse et me fait tomber hors du lit, je ris allongée par terre. Il penche la tête.

- Ça va ?
- Oui.

Je remonte sur le lit et lui saute dessus, l'assaillant de câlins.

- Mon singe.
- Arrête avec cela.
- Je peux t'appeler King Kong ?
- Non.
- King Kong.
- J'ai dis non.
- Mais t'as une tête de singe j'y peux rien !
- T'as de la chance.
- De quoi ?
- Que je t'aime.

Je rougis, puis me blottis contre lui.
Je dis timidement;

- Macaque ?

Il soupire. J'en profite.

- Coeur qui soupire n'a pas..
- Ce qu'il désir. Sauf que j'ai ce que je désire.

Il me regarde avec un sourire en coin, ce qui me fit rougir de nouveau.

- Tu es une sacrée.
- De quoi ?
- Tu fais la fille indépendante, dominante et adulte mais tu es une vraie enfant.
- Tu vas pas recommencer.
-Je n'y peux rien si tu es une femme-enfant.
- Un singe et une femme-enfant.
- Le couple de rêve.
- Je reviens à King Kong. C'est presque le même scénario, une femme douce et fragile et...

Il s'esclaffe.

- DOUCE ET FRAGILE ? TOI ? Dois-je te rappeler ma mâchoire ?
- Oh ça va hein.

Je me lève et me dirige vers mon sac, je l'entend se retourner dans le lit.

- Qu'est-ce que tu fais ?
- Attends.

J'ouvre mon sac, sort une plaquette, prend un comprimé et me dirige vers la salle de bain ou je l'avale avec une gorgée d'eau. Puis reviens.

- Tu prends la pilule ?
- Bah ouais pourquoi ?
- Tu n'en avais pas besoin jusqu'à maintenant.
- Oh mais ce n'est pas une pilule pour la grossesse.

Je retourne sous les draps et me redresse, dos contre le mur. Il me regarde, interrogatif.

- Pourquoi alors ?

Je lui montre mon bras, prend sa main et appuie ses doigts dessus.

- Tu as un implant ?

Je hoche la tête, puis lâche son poignet. Il se redresse lui aussi.

𝟧𝟢 𝑛𝑢𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑇.𝑂.𝑃Où les histoires vivent. Découvrez maintenant