Chapitre 36

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Je me réveillais dans les bras de Nathaniel. Je ne me lassai jamais de le regarder. Je ne voulais pas me lever, ne pas le laisser. Mais nous n'avions pas le choix. Le mariage de Nathaniel aurait lieu dans deux jours. Je ne pouvais pas rester plus longtemps.

- Bonjour mon amour susurra-t-il à mon oreille

- Bonjour lui répondis-je en l'embrassant

Il me serra dans ses bras et soupira quand il entendit la domestique frapper. Il se leva à regret pour aller ouvrir.

- Pardonnez-moi Monsieur mais Mademoiselle Elisabeth vous informe que votre Mère est rentrée entendis-je

Notre temps était compté. Il ne nous restait plus de temps. Nous nous habillons vite et nous dirigions doucement vers le manoir. Après avoir dit au revoir à Elisabeth qui n'avait pas compris pourquoi je partais, nous entrions dans le grenier.

Le grenier était identique à celui que j'avais laissé dans mon époque. Il y avait autant de toiles d'araignées et d'objets en tout genre. Une tristesse énorme m'envahit. Je me jetai dans les bras de Nathaniel et le serrait si fort que je l'entendis suffoquer. 

- Nous nous reverrons me chuchota-t-il

- Mais comment ? Ce n'est pas possible lui dis-je

- Peut-être pas dans cette vie, dans cette époque, mais les âmes soeurs se retrouvent toujours ... Je te retrouverai me murmura-t-il

- Je t'aime tellement lui répondis-je

- Nathaniel ! Ta fiancée est là ! Dépêche toi de te montrer hurla sa mère

Elle ne se doutait pas que nous étions dans le grenier mais je la détestais encore plus. Quel timing ! 

- Je dois y aller me dit-il contre mon front

Il m'embrassa comme si sa vie en dépendait. Ce fut un baiser tendre et passionné, ses mains se baladaient sur mon corps et les miennes faisait pareil. Nous voulions nous rappeler l'un de l'autre. Je mémorisais de mes doigts et et de mes lèvres chaque parties de son corps.

- Je t'aime, à tout jamais me dit-il en se dégageant de moi

- Je t'aime aussi lui répondais-je en pleurant, Ne m'oublie pas

- Jamais me murmura-t-il en m'embrassant pour la dernière fois

Il partit sans se retourner. C'était trop dur. Je réprimais mon envie de lui courir après et serrait le tableau dans mes bras. Je pleurais tellement que je ne voyais plus où j'étais. Soudain je sentis des bourrasques de vent s'élancer dans la pièce.

Et soudain tout disparu.

L'inconnu du tableauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant