L'anniversaire

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Remus nous amena donc à Poudlard par portoloin. Nous fûmes catapulter dans le bureau du professeur Dumbledore. Le vieil homme était assis dans un fauteuil sur le bord du feu. En nous voyant il dit:
-Joyeux anniversaire Thomas! J'ai fait appeler ton père, il devrait être là dans quelques minutes.
J'avais tellement peur, mon père était glaciale et je détestais être en sa compagnie. Je sentis une main sur mon épaule, c'était Remus qui me regardais, navré. Je lui tendis mes bras et il me pris sur lui. J'enfouis ma tête dans son cou durant que nous prenions place à table. Durant que Patmol et Harry discutaient avec le directeur, je chuchota dans l'oreille de mon tuteur;
-C'est toi mon papa pour moi. J'ai pas assez d'amour pour deux papa.
-Et Sirius ce n'ai pas comme un papa pour toi fiston?
-Oui.
-Donc je crois que tu as assez de place dans ton cœur pour nous aimer tous les trois, qu'en penses-tu?
-Je suis d'accord....
Une voix coupa notre discussion.
-Que fait cette délégation ici Dumbledore? Et pourquoi mon fils est assis sur les genoux de Lupin? N'est il pas capable de s'assoir sur une chaise par lui-même? Cracha mon père en ne me quittant pas des yeux.
-Bonjour Severus, comme vous devez le savoir, c'est un grand jour aujourd'hui et j'ai préparé un dîner pour l'occasion. Répondit le directeur en conservant son sourire.
-Quelle grande occasion?
-Nous sommes le 3 octobre Servilus, bravo! Je ne pensais pas que tu  pouvais être encore plus idiot que tu l'étais déjà. Répondit Patmol, pince-sans-rire.
-Sirius! Severus!Rangez vos baguettes! Dit Dumbledore sévèrement.
-Comme notre cher adolescent vient de nous le faire remarquer, nous sommes le 3 octobre. Approche toi Thomas! Marmonna mon père.
Je sentit mes jambes s'avancer doucement vers cet appel que j'aurai préféré éviter.La tête baissée j'attendais qu'il parle.
-Regarde-moi.
-Pourquoi?
-Parce que je te dis de me regarder.
Je leva donc la tête vers l'homme vêtu de noir.
-Merci. Joyeux anniversaire!
-Merci! Répondais-je sans conviction.
-Merci qui? Dit mon géniteur en se mettant à ma hauteur.
-Merci papa! Dis-je, toute peur envolée.
Il me tendit les bras et j'hésita avant de m'y blottir. Il me prit et m'amena rejoindre les autres à table.
-J'aurais aimer être averti de la présence de mon fils dans ce château, Dumbledore. S'exclama mon père en s'assoyant.
-J'ai oublié!Répondit le directeur en claquant des doigts. Maintenant à table!
Un buffet apparu sur la table. De la soupe, des pâtés, des spaghettis et autres mets délicieux se trouvaient devant mes yeux.
-Trop cool! Dit Harry estomaqué.

Tout les convives se mirent à rire de bon coeur sauf mon géniteur qui s'affairait à se servir une assiette. Coincé entre ce dernier et Remus, je décida de me servir par moi-même. À peine eus-je mis les pinces dans le spaghetti que mon parrain décida de prendre le relais. Il me demanda donc ce que je voulais en me servant mon repas. Malheureusement pour moi, il vit que je n'avais pas mis de légumes et remédia donc à la situation. Au travers des chamailleries habituelles de mon père et de Patmol, Harry et moi s'échangeaient des légumes.
-Que faites-vous les garçons? S'exclama Remus d'une voix autoritaire.
-Rien...répondit mon cadet en regardant le sol.
-Harry, arrête de manger les légumes de ton frère pour lui, ça ne l'aide pas. Contrattaqua Remus en se retournant vers Dumbledore pour lui glisser quelques mots à l'oreille.
-Je crois que nous pouvons débarrasser la table et faire place aux cadeaux du fêter. Dit Dumbledore en faisant disparaitre les restants de notre dîner.

Ils me firent assoir devant la cheminée et tous me tendirent un cadeau l'un après l'autre. Harry m'offrit des draguées surprise de Bertie Crochu. Sirius, une belle chouette que je nommais sur le champs Athéna. Remus me donna un nouveau livre de contes moldus que nous aimons lire le soir ensemble. Dumbledore m'offrit une boite de Chocogrenouilles. Mon père quant à lui, s'agenouilla devant moi et me dit;
-Tu deviens un beau grand garçon Thomas, je suis fier de toi. Je voudrais t'offrir cette chaine que ta mère m'a offerte quand je n'étais pas beaucoup plus vieux que toi.
Il me mit alors autour du cou, une petite chaine en or où un pendentif en forme d'étoile était pendu.
-Merci papa répondis je en refoulant mes larmes qui menaçaient de couler.
Le reste de l'après-midi se passa sans anicroche et je m'endormis dans un coin du salon un peu avant le départ.

Le fils de SnapeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant