Les fêtes

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La vie repris rapidement son cours à Marauders place. Les semaines défilèrent et Noël approchait. Il avait été décidé que je passerais le jour de l'an avec mon père et que je reste avec lui jusqu'au retour des élèves à Poudlard. Cet arrangement ne faisait pas vraiment mon affaire mais les yeux de Rem me firent comprendre que je n'avais pas le choix de coopérer. Nous étions donc le 24 décembre au soir et je jouais sagement aux échecs avec Remus. Tout à coup on entendit un «clop».c'était un elfe de maison du nom de Tina vint nous annoncer que le repas était servi. Bien sûr nous avions plusieurs invités mais je déteste les foules trop nombreuses et pour calmer mon anxiété, Rémus joue souvent seul avec moi avant les repas de grand groupe. Je suivi donc mon parrain jusqu'à la salle de réception où nous attendait les Weasley et les Tonks. Je me dépêcha de m'assoir aux côté  des jumeaux et de Nymphadora avec qui je m'entendais très bien. À peine me suis je assis que de nombreux plats savoureux envahirent la table. Le brouhaha des conversations débuta et je remarqua un siège vide en face du mien. J'interrogeai mon parrain du regard et il se contenta de tourner la tête vers Sirius et de lui glisser quelques mots à l'oreille. Ce dernier me regarda et sembla crispé. Il me dit un sourire et sorti de table en s'excusant aux invités qui le regardait. Je décida de le suivre. J'attendis que Rem soit complètement occupé ailleurs et fila vers le bureau où je savais Sirius présent. Il marchait de long en large de la pièce et parlai à quelqu'un dans la cheminée. Après quelques secondes d'espionnage, un homme sorti de la cheminée. Ses cheveux noirs et sales lui tombaient sur les yeux et sa démarche était chancelante. C'était mon père. Mon père dans un état que je n'avais jamais vu. Il pris place sur le premier fauteuil et se mit à fixer Sirius qui s'était entre-temps assis face à lui.
-«Tu es soûl Severus.»
-«Bravo Sherlock Holmes! Que me veux tu?»
-« Tu avais promis à Remus d'être ici ce soir avec nous pour fêter Noël et je te retrouve dans un bar miteux de Pré-au-lard. Je sais ce que tu vis Severus. J'ai été détruis après la mort de James et Lily...»
-«TU NE PEUX PAS COMPRENDRE!! JE SUIS UN MAUVAIS PÈRE COMME MON PÈRE L'A ÉTÉ!»
-«Severus calme-toi. Je suis là en ami même si la chose peut te paraître idiote. J'ai été battu plus jeune. Magiquement, physiquement et psychologiquement jusqu'à mon départ chez les Potter à 16 ans. C'est là que j'ai connu ce qu'était une famille. Mais le soir où Harry m'a été remis j'ai eu les mêmes doutes que toi Severus. J'avais peur d'être comme mon père Severus. J'ai appris à me faire à l'idée que je n'étais pas mon père, comme toi tu n'es pas le tiens. Ton fils t'aime Severus. Toutes les fois que Remus lui dit comme tu es un homme incroyable, des étoiles brilles dans ses yeux. Laisse ton instinct te guider, c'est un enfant, ça ne vient pas avec un guide d'emploi.»
Mon père leva la tête vers Sirius et le fixa un long moment puis hocha doucement la tête en signe de compréhension.
-« Bon maintenant, tu dors ici. Il est tard, Thomas va donc te raccompagner à sa chambre et tu pourras dormis avec lui ce soir. Il a un grand lit. »
Il prit une pose et se tourna vers la porte. Il m'avait vu, j'étais fichu.
-«Thomas, combien de fois t'ai-je dis de ne pas écouter aux portes ? Raccompagne ton père à ta chambre et reste y. Tu es puni. À demain. »
J'entrai dans la pièce et Sirius sorti en me caressant la tête. 
-« PAPA!»
-« pas si fort Thomas» dit y en réceptionnant un petit garçon de sept ans au vol.
Il me pris dans ses bras et me fis un long et doux câlin. Ensuite je lui expliqua le chemin vers ma chambre qu'il effectua avec moi dans ses bras. Il me déposa sur mon lit et se changeait avec les vêtements de nuits que les elfes lui avait fait apporter. Puis ce fus mon tour.
-« Je ne veux pas dormir! Il est encore tôt et c'est la fête.»
-« Ce sera encore la fête demain et tu mérites ta punition. Tu as encore écouté aux portes. Une chance que j'ai laissé la punition de Sirius en place, j'aurai pu faire bien pire. »
Cette dernière phrase me convainquit de me coucher. Les vêtements de nuits mis, je me glissa dans mes couvertures, vite rejoint par papa. J'entendais la fête qui battait son plein à l'étage au dessous de nous mais j'étais obnubilé par la voix de mon père qui me récitait de mémoire le conte des trois frères. Peu après le passage du pont, je m'endormis encore une fois dans ma courte existence dans les bras de mon père, Severus Snape, professeur de potions tyrannique, du moins, selon la plupart des gens.

Le fils de SnapeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant