Jour de l'an

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J'étais chez mon père depuis deux jours quand il me laissa seul dans ma chambre pour la première fois. Elle était petite mais conviviale avec les beaux draps verts et les meubles propres et neufs. Avant de m'y laisser seul, mon père m'avait dit:

-Ne sort pas d'ici avant que je revienne. Joue seul et ne fait pas de bruit.  Il fit apparaître un livre, des crayons et du papier devant moi. 

Je compris le message et ne pu m'empêcher de demander ou il allait. 

-Je vais brasser une potion particulièrement difficile et je n'ai pas besoin d'un enfant inconscient dans mes jambes. Me répondit-il en refermant la porte derrière lui.

Touché.Coulé. Les deux derniers jours, je les avait passé à effectué des potions avec mon père. Amusant certes mais il ne me restait qu'une nuit à passer ici et j'espérais qu'on pourrait jouer ensemble un peu. Mais non, ce n'étais pas dans les cordes de mon géniteur. 

Après un temps qui me sembla une éternité, je me lassa des dessins et du livre. J'explora la chambre et trouva, dans un petit coffret sous le lit des petits soldats de plomb. Je m'appliqua donc à recréer l'une des batailles de Sirius et James contre des mangemorts. Mon oncle et mon beau-père étaient aurors ( ce que Sirius est toujours) et c'était les meilleurs. Je criais des ordres, absorbé dans mon jeu et je décida de faire entrer Lord Voldemort en scène. 

-TU N'ES QU'UN IDIOT VOLDEMORT ET TES STUPIDES MANGEMORTS AUSSI! Cria le soldat qui incarnait mon beau-père. 

-THOMAS! À quoi tu joues? résonna une voix derrière moi que je connaissais trop bien.

-Je recréai une bataille de Sirius et James contre cet idiot de Voldemort. Tu peux retourner à tes potions. Répondis-je sans me retourner.

Mes soldats se volatilisèrent à ce moment précis. 

Je me tourna enragé.

-MAIS POURQUOI TU M'ENLÈVES MES JOUETS?

-Premièrement jeune homme, on ne parle pas sur ce ton à un adulte, surtout à son père. Deuxièmement, ces soldats ne t'appartiennent pas, ils étaient à moi, enfant et je considère que jouer à la guerre n'est pas un jeu. Troisièmement, je ne veux pas t'entendre dire le nom du Seigneur des Ténèbres. Tu m'as compris?

-C'est sure que tu ne dois pas aimer entendre le nom de ton maître. Aurais-tu peur qu'il revienne? 

Mon père sembla sonné. Ses yeux me parcoururent et il sembla réaliser quelque chose car il me dit:

-Ramasse tes choses et suis moi en bas. Tu retournes chez toi. 

Il mis mes choses dans ma valise par magie et la fit léviter. Il me pris la main fermement. Puis me fit asseoir sur le divan. Il mis sa tête dans le feu puis appela Dumbledore. Je ne pu attendre ce qu'ils disaient. Mon père se tourna ensuite vers moi et pris des deux mains en me regardant dans les yeux.

-Ne m'interromps pas Thomas, ton parrain va bientôt arriver.Le Seigneur des ténèbres va revenir et si tu restes près de moi, tu seras en danger parce que Papa a fait de mauvais choix avant ta naissance, tu comprends.Tu dois rester avec Remus. Promet moi d'être sage et de ne pas tenter de me contacter d'accord. Papa t'aime fort, Thomas, papa t'aime fort. 

Je pleurais maintenant et mon père aussi. J'étais enlacé dans ses bras quand une main attrapa mon épaule. C'était mon parrain. Il regarda mon père qui lui rendit son regard. 

-On doit y aller Severus.

-Une seconde. Mon père pris mon médaillon et se coupa le bras, seulement assez pour faire couler un peu de son sang sur mon médaillon puis marmonna des mots incompréhensible.

-Je t'aime Thomas. N'enlève jamais cette chaîne. Dit-il en me lâchant. 

Je me senti ensuite aspiré et j'atterris à Maraudeurs place. Remus me pris dans ses bras et je finis par m'endormir en pleurant contre son torse.

Je compris ce soir là que je ne reverrais pas mon père avant plusieurs années.

Le fils de SnapeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant