Chapitre 7

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Tousces moments passés avec les chevaux sont merveilleux mais la réalitéfinit toujours par nous rattraper. Ce n'est pas comme si mon titrede livre ne contenait pas le mot épreuve... Oui, car la vie nous met face à des réalités qu'on ne peut pas éviter et nous soumetparfois à des moments difficiles.


Mesvacances d'été deux-mille quinze se passaient pour le mieux maiscelles-ci étaient l'étape avant une Seconde générale dans unlycée difficile. Une nouvelle étape pour moi, correspondant auxnombreux événements auxquels j'ai fait allusion. J'étaisimpatiente de faire de nouvelles rencontres et de découvrir unnouveau lieu d'études mais en vérité, l'avenir m'effrayait. Jen'avais pas réellement confiance en moi et je craignais aussi de nepas être à la hauteur. Peu importe ce qui est arrivé, j'aitoujours crû en ma passion et c'était elle qui m'aidait àsurmonter les moments difficiles. Je voulais que cet été soitmémorable et qu'il reste ancré dans ma mémoire. A ce moment, jevoulais faire de ma vie un rêve éveillé, ou, à aucun moment, jene regrette les choix que j'aurai faits précédemment mais...J'avais si peur de me tromper. J'étais néanmoins consciente quela peur de se tromper est présente en chacun



Cependant,je croyais qu'il y avait une grande différence entre avoir peurd'effectuer des mauvais choix et prendre de mauvaises décisionsvéritablement. Si j'évoque ceci, c'est parce que j'ai tester pleinde nouvelles aventures et également repoussé mes limites. Je medisais, à cet âge, que ce qui nous arrive ne se produit pastoujours par hasard et, qu'il faut parfois forcer le destin pouraccomplir ce dont on rêve. J'ai pensé que le fait d'avoir croiséla route du Far West Celtic était peut-être un signe du destin. Jecroyais aussi aux miracles qui se réalisent à force de patience etde persévérance. J'étais toujours à me dire qu'il était important de faire confiance au temps qui passe lorsque l'onentreprenait quoi que ce soit. Je pensais réellement que c'était lesecret de la réussite. Sans patience aussi, rien n'était réalisableet c'est ce que j'avais appris grâce à mes instants passés avecles chevaux.


J'aiaussi mal vécu l'année de mes quatorze ans. En deux-millequatorze, mon grand-père a attrapé un virus et cela m'a beaucoupaffectée et c'était également très difficile pour ma famille.Le voir à l'hôpital me peinait beaucoup... Mes grands-parentspour moi sont de vrais exemples et je les aime tellement... Je voyaisqu'en plus de son état, il n'avait presque plus le moral, et jecraignais le pire... Heureusement, il a enfin pu sortir de l'hôpitalaprès plus de six mois il me semble, alors qu'il devait restertrois mois, voire même moins. C'est en fait que le virus s'étaitdéplacé au niveau de l'épaule, ce qui empirait son état. Chaquejour, je pensais à lui et je ne voulais pas qu'il lui arrivequelque chose. C'est particulièrement ma passion qui m'a permisde penser à autre chose et de me recentrer sur mon année scolairecar ce qui se passait dans ma vie me perturbait beaucoup. Mongrand-père pour moi est quelqu'un d'exceptionnel, et je voyaisque son état ne s'arrangeait pas. J'avais peur, terriblementpeur de ce qui pouvait arriver et terriblement peur de perdre un êtrecher...


Ama plus grande chance, j'avais ma cousine auprès de moi à chaquevacances et nous avons affronté ces moments difficiles ensemble.Aujourd'hui, mon grand-père va beaucoup mieux et s'estcomplètement remis.


A Toute ÉpreuveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant