Predator x Prey - Opposition [RÉÉCRITURE]

Chapitre 1 | Meteor City -Partie 1-

Au milieu de l'année 1976, dans un manoir situé au plus profond de la montagne Kukuuro dans la République de Padokia, deux enfants arrivèrent au monde. Deux faux jumeaux étaient nés à l'aube de la nuit. L'un d'eux était une fille. Elle avait des yeux en amande, doux, aussi bleus que l'océan. Le second était un garçon. Un enfant avec un regard surpris et de grands yeux bruns. Tous les deux furent les premiers enfants d'une famille célèbre, connue pour ses talents hors du commun : le meurtre.
Cette famille, redoutée depuis des générations, est assoiffée de sang et responsable de nombreux grands crimes à l'échelle mondiale. Sur ordre de mission ou de leur propre volonté, ils massacrent sans scrupule tout ce qui se met en travers de leur chemin. En raison de leurs crimes, ils sont recherchés par le gouvernement mondial et tous les chasseurs de prime mais, sans compter certains privilégiés, personne ne connaît leur identité. Même après plusieurs siècles de recherches, leur apparence est toujours un mystère.

Les deux enfants commencèrent leur apprentissage dès leur plus jeune âge. L'arrivée dans les affaires familiales n'en fut pas plus retardée puisque leur première mission débuta à l'âge de trois ans. Ensemble, ils répondaient aux demandes de leurs riches employeurs. Abattre une cible humaine devenait un jeu pour eux, comme le répétait leur père, "celui qui en tuera le plus sera roi". Le but de leur paternel était de faire d'eux les êtres les plus craints au monde. Plus ils tuaient, plus l'influence de la famille se développait. Cette phrase motivait les deux enfants à donner le meilleur d'eux-même et faire le plus grands des carnages. Ils ne cherchaient qu'à faire plaisir à leurs parents, sans vraiment comprendre la gravité de leurs actes. Le garçon et la fille aimaient et respectaient énormément leur père. Il les avait élevé et leur avait appris tout ce qu'ils savaient de l'assassinat. Cet amour aveugle ne faisait que faciliter la tâche à ce dernier qui pouvait les manipuler à sa guise, enfin, c'est ce qu'il croyait.
Dans le parc de jeux de la résidence principale, alors qu'elle s'amusait avec son frère, la petite fille dessina quelque chose sur une feuille et appela une majordome.

_Dis-moi Tsubone, commença l'enfant. Pendant ma mission à Yorkshin, j'ai vu une drôle de bête.

Tsubone était une grande dame au service de cette famille terrifiante, connue comme l'une des plus anciennes majordomes de la maison. Elle était certainement celle qui était la plus appréciée et la plus proche des deux enfants. Son sourire dégageait d'une incroyable douceur.
S'agenouillant devant l'enfant, elle observa le dessin très schématique de celle-ci.

_Ça faisait "miaou". Est-ce que tu sais ce que c'est ?

_Vous ne l'avez pas vu dans vos livres, Jeune Maîtresse ? lui demanda la servante.

La petite répondit négativement d'un signe de tête.

_Il s'agit d'un chat, lui apprit la dame. C'est un animal qu'on trouve un peu partout, en ville comme en campagne.

Le visage de la petite fille s'illumina. Elle était émerveillée. Avec un grand sourire, elle reprit son œuvre et l'admira avant de s'écrier : "C'est un chat !", répétant ce que sa servante venait de lui apprendre.
En plus d'avoir d'excellentes capacités concernant l'assassinat, cette petite fille s'intéressait beaucoup au monde extérieur. Son visage était très amical et souriant. Elle était une petite fille épanouie dans tout ce qu'elle avait l'occasion de faire. Des qualités si incroyables que ses parents pensaient tous les deux qu'elle était le prodige prédit par les précédentes générations de leur famille.

"Environ tous les deux cents ans, un membre de la famille grandit avec des capacités hors normes. Il sera connu comme le plus puissant et terrifiant assassin de son temps."

Si son père et sa mère croyaient, dur comme fer, qu'il s'agissait de leur fille, le grand-père ne partageait pas leur point de vue. La fascination et la curiosité excessive de l'enfant pour le monde extérieur était, d'après lui, la preuve qu'il était impossible de la contrôler. Il ne percevait l'enfant que comme une gêne qui pourrait devenir une menace dangereuse.