14

32 10 0
                                    

J'avais lu et relu en boucle les pages de ton refuge. Après que ces idiots aient arraché les premières feuilles, tu n'as plus rien écrit. Ce furent tes dernières pensées encrées, datées de la veille de ta mort. Je ne savais pas trop quoi en penser. Tu étais malheureuse, mais tu semblais garder une lueur d'espoir, une infime étincelle qui réussissait à te guider malgré tes problèmes. Mais moi, cette petite flamme, je ne l'ai plus depuis quelques temps.

Tout le monde est persuadé que tu t'es suicidée. Mais moi je sais que tu ne t'es pas jetée sous cette voiture.

Tu t'es fait pousser.

Et je le ferai payer à leur tour à ces idiots. Crois-moi. Peu importe à quel point je devrai m'en salir les mains.

Chère sœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant