Les Héritiers de Perse - Tome 2

Chapitre 1

Leith, c'est le gars sur la couverture, alors si vous l'aimez pas, ben imaginez vous en un autre. C'est tout ce que j'ai à dire. Ah non! Welcome back :D

Chapitre 1

(PDV de Nihal)

-Nihal? hurla une voix familière.

Mon frère, Fayçal, que j'adorais.

-Quoi? criai-je en retour.

Je sais, ce n'est pas féminin, et Arya, ma gouvernante, serait sûrement en train de s'étrangler d'indignation. Mais que voulez-vous? Être la fille de la Reine m'amenait certains avantages. Ce n'était certainement pas elle qui me réprimenderait de ne pas être assez féminine puisqu'elle avait appris à se battre, ce qui était uniquement réservé aux hommes. Je n'avais pas la même passion que ma mère et mon frère pour le combat, mais j'étais tout de même capable de me défendre. Plutôt bien, d'ailleurs. Maman s'en était assurée, même lorsque papa s'était opposé.

-Maman veut te voir! répondit mon frère, soudainement à quelques pas seulement de moi.

-Tu sais pourquoi? demandai-je.

-Nan, j'en ai aucune idée... répondit-il, ses yeux pleins de compassion et d'amour.

J'hochai la tête et me dirigeait vers la salle du trône où, je le savais, Kaina Sam Shâhrok devait sûrement m'attendre. Beaucoup de mauvaises langues disaient du mal de ma mère, mais ils n'étaient que des vipères jalouses. Selon eux, une femme Reine et qui gouvernait pleinement ne devrait pas exister. Mais ma mère était une force de la nature, rien de l'arrêtait. Elle avait voulu m'apprendre à me défendre? Elle l'avait fait. Elle voulait instaurer une solide base de commerce entre les Mercenaires et les Perses? Encore fait. Je l'Enviais, parfois. Je n'avais hérité ni de son caractère déterminé, ni de la ruse et de l'esprit de stratagème de mon père. Ça, s'était plutôt Fayçal... Moi, j'était faible, trop gentille, et facilement trompée. C'est pourquoi il y avait mon frère. Je n'aurais pas survécu s'il ne m'avait pas surveillé comme mon ombre pendant toutes ses années. Comme une preux guerriers Perse. D'ailleurs, il en était le commandant en chef. L'armée de Perse était sous ses ordres, même à son âge. Et moi? Moi, je n'étais absolument rien.

Je secouai la tête pour m'éclaircir les idées en poussnt les lourdes portes d'ébènes pour entrer dans la salle où m'attendait ma mère, qui me lança un sourire chaleureux en me voyant. Ses yeux dorés et perçants me choquaient toujours de leur beauté. Malheureusement, je n'en avait pas hérité, tout comme les yeux très pâles de mon père. J'avais des yeux très simples, noirs, ternes.

-Maman? Qu'est-ce qu'il y a? demandai-je, ma voix résonnant dans la haute pièce, écrasante sous les décorations d'or et de joyaux qui manquaient de m'aveugler par leur éclat. Je n'aimais pas particulièrement ce style, et mes parents non-plus, mais mon grand-père, mort au combat, l'adorait. Par respect pour lui, nous gardions cette pièce intacte.

-Tu sais depuis combien de temps Leith est parti pour sa mission? demanda ma mère.

Leith... Juste à l'entente de son nom, mon coeur s'accéléra. J'étais tellement pathétique... Lui n'en avait rien à faire de moi, et pourtant, je ne parvenait pas à l'oublier. Cela faisait trois ans... Trois longues années qu'il était parti au loin, ne revenant que de temps en temps, quelques jours, pour rassurer maman, qui l'avait adopté. Je tentai de garder un visage neutre, mais ma mère était beaucoup trop observatrice. Un léger - très léger - sourire vint sur ses lèvres, tellement fin que si je n'y avais pas porté plus attention, je ne l'aurais pas vu. Qu'est-ce que ça signifiait? Je laissai tomber, ma mère ne révélait jamais ce qu'elle pensait, sauf à mon père.

-Environ trois ans, non? dis-je du ton le plus décontracté que je pus maitriser sans paraître forcé.

-Oui, environ...

J'haussai un sourcil, attendant qu'elle parle. Elle faisait partie des rares personnes à savoir ce que Leith faisait hors d'Al-Amlaq, et je n'en faisait pas partie. Bien sûr, je n'étais pas assez importante àses yeux. Rien qu'une fillette amourachée qui n'avait aucune force ni aucun caractère. Je savais plus que bien que je devrais passer à autre chose - Fayçal me l'avait suggéré tellement de fois - , mais je n'y arrivait tout simplement pas. Chaque fois que je me disais que j'allais le faire, c'est comme s'il prenait ce temps précis pour revenir en territoires perses, et alors, je perdais tous mes moyens. Leith était magnifique, la peau dorée par le soleil, une crinère de cheveux d'encre, des yeux tellements sombres qu'on aurait dit qu'ils aspiraient toute la lumière ambiante, nous forçant presque à les regarder. Un nez droit, des lèvres fines, des pomettes hautes. Tout le monde l'avouait, il était beau. Et j'étais éperdumment amoureuse de lui.

-Eh bien, ma jolie, j'imagine que tu seras heureuse d'entendre qu'il revient aujourd'hui même... continua ma mère avec un charmant sourire.

Cette fois-ci, je n'eux aucun mal à garder un visage neutre. Je suis sûre que le revoir allait faire la même chose que tous les autres fois où s'était arrivé, mon coeur allait bondir de joie à la vue de Leith, et puis j'allais pleurer pendant des heures parce qu'il repartait le jour même, ou celui d'après. Et j'étais exténuée de ses émotions tellement contradictoires qui m'envahissaient à chaque fois. Cela faisait longtemps qu'à l'entente de ces nouvelles, je ne ressentais plus rien, jusqu'à sa vue. Mais le sourire de la Reine s'élargit encore plus, me faisant froncer les sourcils.

-Pour rester parmi nous, cette fois-ci pour de bon!

Tout d'abord, je la regardai videment, ne me rendant pas tout à fait compte de ce qu'elle venait de me dire, et puis je sentis mes yeux s'écarquiller. Il revenait? Pour de bon? Je sentis mon coeur s'accéléré pour atteindre des vitesses foudrayantes. Il revenait... Leith revenait! J'avais envie de hurler, de bondir de joie, ed courir d'ivresse. Mais je me contentai d'un large sourire, j'étais une Princesse, après tout!

-Quand est-ce qu'il sera là? demandai-je, ma voix me semblait beaucoup trop enthousiaste.

-Je suis déjà là... répondit une voix claire, virile, qui résonna longtemps dans la salle avant que je ne me retourne lentement, n'en croyant pas mes oreilles.

Et si j'avais mal entendu? Et si ce n'était pas vraiment lui? Mais je pris tout de même le risque, n'osant preque pas regarder l'homme mince et grand qui se tenait entre les deux portes noires. Mon regard analysa les yeux sombres, la peau tannée, les cheveux noirs.

-Leith! criai-je avant de me jeter dans ses bras en pleurant de joie. Tu es enfin revenu...

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Que vois-je??? Le tout premier chapitre du tome 2 de Princesse de Perse?

C'est tout ce que j'ai à dire!!!

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