Joy :
Après plusieurs de mes malaises à répétition les médecins me diagnostiquèrent un cancer; j'étais au stade trois autant dire que j'avais aucune chance de survie.
Les mois passèrent et mon état ne se dégrade pas; j'étais stable. Un jour ou plutôt une nuit Tyler vint me réveiller, il voulait me parler. Il devait être trois heures du matin lorsqu'il se rapprocha à nouveau de moi.
Il me prit la main et me parla encore plus tendrement qu'habituellement. Il me parler mais ne me disait que des choses contraires, son discours était incohérent et je commençais à m'inquiéter : il devint alors tout rouge et avait du mal à parler, à respirer. Il avait l'air de faire une crise d'angoisse étonnant pour un Bad boy. J'essayais de le calmer de la rassurer comme je pouvais, sauf que je ne savais pas ce qui lui arrivait
-Tyler qu'est-ce qu'il y a ?
-Je ... je ...dit-il en bégayant.
-Ty qu'est-ce que je peux faire pour t'aider?
-Et puis merdes! dit-il alors avec assurance.
- Quoi?
-Tu pourrais te taire ne serait-ce que deux secondes?!
-Sympa j'essaie de t'aider c'est tout.
-Joy s'il te plaît, me supplia-il.
-Mais t'es sérieux? Tu débarques comme ça chez moi à trois heures du matin et je dois me la fermer non mais tu te fous de moi j'espère?!
-Joy... Le prends pas comme ça...
-Tu veux que je le prenne comment, ajoutais-je en lui coupant la parole.
-Joy s'il te plaît, rien que quelques secondes...
Stupéfaite de sa demande je restais bouche cousue. Lorsqu'un mot se décida enfin à sortir, je fus empêché par une pression douce et continue contre les lèves. Puis, ses mains enveloppèrent ma tête, c'est alors que la pression cessa.
"-Tyler...
-Ne dis rien, tout ce que je retiens c'est que c'est que tu ne m'as pas repoussé!"Après ça, Tyler rentra chez lui, il m'avait laissé muette.
Je m'endormais, pleine d'espoir. Pour la première fois, j'étais réellement heureuse, et grâce à un gars, en plus.
Pendant cette nuit-là, je rêvais. Je m'imaginais tous pleins de scénarios, incluant à chaque fois Tyler.
Le lendemain, au petit matin, Tyler vint toquer à ma fenêtre. Je lui ouvrir, tremblante d'appréhension. Je ne savais pas comment réagir après ce qu'il s'était passé.
Il entra, visiblement mal à l'aise.
-Je suis... commença-y-il au même moment que moi.
-Honneur aux dames!
-Merci, amis les invité d'abord!
-Je me suis plutôt incrusté non?!
-Alors fait cette faveur à la malade!
-T'étais obligé de me le rappeler? Se lamentait- il.
- Vas-y, qu'est-ce qu'il y a?
-Je voulais m'excuser pour hier soir.
-Oui, ne t'inquiètes pas, c'est rien! C'est la fatigue qui à obscurci ton jugement.
-Ouais, ça doit être ça... Mais tu ne m'as quand même pas repoussé!
-J'étais surprise, je n'ai pas eu le temps de trop réagir!
-Ouais si tu veux... c'était une erreur, pas vrai?!!
- Oui, une, une erreur...
-Pas mal l'erreur hein?!Dis-je en rigolant
-Joy?
-Oui?
-Tu m'en veux?
-Pourquoi?
-Pour t'avoir embrassé? Ou pour...?
-Non, bien sûr que non, Pourquoi veux-tu que je t'en veuille?
-Pour le baiser ou pour?
-pour...?
-Pour m'en être excusé...
Je ne réagis pas tout de suite.
-Tu sais quoi, laisse tombé, je n'aurais jamais dû écouter Samara!
-Commença, qu'est-ce qu'elle a encore dit?
-Elle m'a dit que tu étais en kiff sur moi, c'est stupide n'est-ce pas?!
-Ça serait si étonnant que ça?
-Oh, Vous me cachez des choses, très chère!
-Oh, et c'est grave docteur?
-Humm, très belle demoiselle!
-Oh...
-Flirtez-vous avec moi?
-Serais-je la seule d'entre nous deux très chère?
-En fait, t'as toujours raison?!
-Donc tu l'admets?!
-J'admets que je flirt avec vous, mais le nié pas, vous aussi!
-C'est une possibilité, en effet! Mais ce n'est point moi qui vous ai embrassé bel engrangé.
-La fatigue.
-Ça serait dommage que ce soit uniquement la d'autre de la fatigue.
-Ainsi que celle de la surprise...
-Oui, très dommage.
-Mais tu ne m'as quand même pas repoussé, lança-t-il, fièrement.
-C'est la chimio, ça endommagé mon jugement.
-T'es sérieuse là?
-Quoi?
-Je te dis à demi-mots ce que je ressens pour toi, et toi tu me rappelle que tu es malade? Que tu risques de mourir d'une seconde à l'autre? Tu cherches à me faire du mal? Parce que là, c'est ce que tu fais!
-Ty... dis-je, tout bas.
-Tu sais quoi, va te faire voir!"
Sur ces mots, Tyler sortit de ma chambre comme une furie. C'est alors que je réalisais ce qu'il était en train de me dire.
"-Tyler... Ty... dis-je."
Mais il ne se retourna point.
Mon cœur commença à s'accélérer anormalement. Je me retenais à la rembarre du balcon, puis m'écroulais parterre. Mon souffle disparaissait petit à petit, mes muscles se tétanisaient. Lorsque le poids de mon corps toucha le sol, il y eu comme un bruit sourd, du moins, c'est ce que j'entendis. C'est alors que mes yeux se fermèrent.Des murmures se firent entendre, et je cru reconnaître une voix, celle de Tyler.
J'entendais les mots: "opération", "reins", "sang".
J'ouvrai les yeux avec le peu de forces que je possédais à ce moment-là. Lorsque mes yeux furent enfin ouverts, tout le monde avait déserté la pièce.
Un moment après, je vis Tyler arrivait. Lorsqu'il me vit, une larme se mit à couler sur sa joue.
Je rassemblais toute mes forces et lui dis:
"-Salut bel étrange!
-Salut princesse! Dit-il en se mettant à pleurer, de joie, il me semble.
-Qu'est-ce qu'il s'est passait? Pourquoi t'es en fauteuil?
-T'es reins ont lâchés.
-Et toi? Pourquoi?
- Repose-toi, je vais chercher un médecin!
-Tyler! Criais-je, enfin, ce qui me paraissais."
VOUS LISEZ
Ephémère
RandomQuelle belle vie... Qu'est-ce qu'elle est paisible... Du moins, jusqu'à ce que la famille James débarque à Liora, une petite ville du Sud de la France. Que vont-il découvrir? Qu'elles épreuves vont-ils traversaient? Va-t-on découvrir des éléments p...