Chapitre XIII:Retournement de situation

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Mia :
​​Plusieurs semaines plus tard, j'entendis klaxonner devant notre luxueuse maison. C'était une villa avec deux étages ainsi qu'un rez-de chausser. Le dernier étage possédait un balcon : c'est l'étage contenant ma chambre, mon mini-salon ainsi que ma salle de bain. La maison était faite, de sorte à ce que j'ai mon propre « appartement ».  On possédait un jardin gigantesque, plusieurs hectares. On avait une piscine plutôt grande, et un grand parc pour les chevaux.
​Ce matin-là, j'étais seule à la maison, Tamara et Bryan, (mon parrain et ma marraine) étaient partis faire des courses. Je ne les accompagnés que jamais, j'étais obligé de me cacher, pour eux, pour qu'ils aient une vie tranquille. Lorsque le klaxon retentit à nouveau, je me précipitai à la porte d'entrée pour jeter un coup d'œil et savoir ce qu'il se passait.
​En entrouvrant la fenêtre, je vis une voiture, une Jeep bleu, le genre de voiture qui ne passe pas inaperçu, et un gars appuyer contre elle. C'était Val.
Je me souvins alors, que hier soir était une soirée magique. Il m'avait emmené chez lui, on avait cuisiné des crêpes et nous nous étions gaver. C'est idiot, mais ça me refaisait vivre. Après avoir fini nos succulentes crêpes, Valentin m'avais raccompagné à la maison. J'avais oublié, mais il m'avait dit qu'il comptait passer me chercher ce matin.
​Je m'attachai alors mes cheveux indiscipliné qui se trouvaient sur ma boite crânienne, mis une veste et sortie sur le pas de la porte. A ce moment-là, je n'étais vêtu que d'un simple bas du survêtement noir, d'un tee-shirt rouge avec des personnages de dessins animé dessus. Mes pieds étaient nus, sur le carrelage glacé.
​Lorsqu'il me vit, le jeune homme avança. Il monta les cinq marches avant d'atteindre le pas de la porte, là où je me trouvais. Valentin se mit à sourire, et je ne pus que le lui renvoyé, pourtant, je lui en voulais, je lui en voulais de débarquer chez moi, je lui en voulais de me rendre heureuse. Cela ne faisait que quelques temps qu'on se connaissait, mais on était très complice.
​Il plongea ses yeux dans les miens, et je ne pus m'empêcher d'éclater de rire. Il essayait de m'envoyer un regard noir, mais on aurait plutôt cru un chiot, un cocker, essayant d'arracher quelques caresses à son maître.
« -Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle ! Se vexa-t-il
-Oh rien. Mentis-je en ricanant
-Ah oui ? Rien ?
-Rien, Nothing, nada !
-Très bien ! Alors, bien dormis ?
-Extrêmement bien.
-Tu es prête ?
-Prête ? Pourquoi ? Attends, il est sept heures du mat, je viens de me réveiller, et je suis en pyjama sur le pas de ma porte et tu me demande si je suis prête pour... ?
-Je t'enlève, on va en ville, tu vas me faire visité ta ville natale !
-Pardon ? Non !
-Pourquoi pas ? Ça va être marrant !
-Non, il est hors de question que je sorte avec toi ! M'offusquai-je
-Euh, ça c'est vexant et ce n'était pas ma question, du moins pas pour le moment.
-Non, mais ce n'est pas ce que je voulais dire... Mais, non, désolé, je ne risque pas de t'emmener en ville avec moi.
-J'avais compris, t'inquiètes pas, mais pourquoi pas ?
- Tu ne veux pas qu'on aille plutôt en forêt ? Je la connais comme m'a poche.
-Comme tu veux ma belle, c'est toi qui choisis. Me dit-il d'un air un peu déçu.
-Bon, rentre, j'en ai pour deux minutes. »
Il entra donc dans la maison, apparemment mal-à-l'aise. Le jeune homme s'assit sur le canapé d'angle, sentant encore le neuf.
​Pendant ce temps, je mettais habiller et coiffer. Mes cheveux étaient devenue une magnifique tresse africaine que j'avais faite en quelques secondes, et mes habits étaient des plus banal : Jean troué (plutôt déchirait), des baskets noires montantes ainsi qu'un tee-shirt bordeaux aux épaules dénudé.  Je pris m'a veste favorite dans mon placard remplis. C'était une veste en laine.
Je ne me maquillais pas, ce qui me fit gagner du temps. Je descendis ensuite les escaliers trois par trois et arriva aux deuxième étages. Là, je fis prise par une crise de panique, je commençais à trembler, je perdis l'équilibre et chutai dans les escaliers jusqu'à arriver à la moitié des derniers escaliers. Là, je vis les visages inquiets et moqueurs de mon cher ami. Je voyais un grand sourire fissurait son visage d'ange pour le transformer en démon! Il me regarda, me tendis la main et se mit à éclater de rire. Il avait l'habitude de mes fréquentes pertes d'équilibres, depuis plusieurs semaines, on passait toutes nos journées ensemble.
« -Si tu préfères, on peut restait chez toi...
- Non, non pourquoi ?
-Je commence à savoir décrypter tes air de « non mais ça me fait plaisir hein ».
-Ça se voit tant que ça ?
-Disons que t'es la pire menteuse que je connaisse, mais ça me fais plaisir quand même. Se moquât-t-il.
-Alors, on fait quoi ? T'as déjà fait du cheval ?
-Quoi ? Comment ça ?
-T'es déjà monté à cheval ?
-Oui avec plaisir... Dit-il, avec quelque peu d'amertume dans sa voix.
-Tu dis que je ne sais pas mentir, mais je m'en sors mieux que toi je crois.
-T'es toi va !
-Plutôt question réponses, si tu veux ?
-Avec plaisir, mademoiselle !

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