Chapitre I: Nouveau départ

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Joy :

Une odeur méconnue me chatouillait les narines, ce qui me réveillait. J'ouvris les yeux, et me retrouvais dans la voiture, une Jeep verte pomme. Je vis ensuite un panneau indiquant le nom de la ville qu'on traversait: c'était Liora. Une charmante petite ville, de ce que je pouvais en voir.

On s'y arrêta, mes parents, ma sœur et moi. Nous étions devant une magnifique villa de campagne. Elle était à étages et possédait un jardin Japonais. On pouvait y voir, au loin, une petite rivière surmonté d'un ponton. Plus loin se trouvait un hamac, ainsi qu'un bassin à poissons. Il y avait aussi un grand arbre, un sol pleureur. Cette maison-là été dorénavant la nôtre.
On passa le petit portillon, positionné à côté d'un arbre, avancions dans l'allée jusqu'à atteindre la porte d'entrée.
Nous entrions et découvrit un couloir très éclairé. Sur notre droite, se trouvait un escalier, en face, un salon majestueux, avec une vue donnant sur une piscine, suivie d'un champ où se trouvait trois chevaux.
Nous visitions la maison avec ma sœur Samara. Nos parents, eux, décidèrent de commencer à déballer nos affaires personnelles vu que les meubles étaient déjà installés.
Samara et moi fîmes le tour des pièces, des chambres. Il y en avait quatre, une déjà occupée par les affaires de nos parents, un bureau-chambre d'ami, une autre grande chambre et une pièce aux grandes fenêtres.
Ma sœur, elle, choisit la chambre ayant pour vu le champ de derrière la maison, et moi, la pièce la plus clair, ayant deux grande fenêtres, une donnant sur la maison d'à côté, et l'autre sur le champ.
Cette chambre était de forme étrange, presque en V. De chaque côté de ce V, était positionné une fenêtre.
Après avoir fait le tour complet de cette maison qui est désormais la nôtre, je décidai d'aller faire un tour dans le champ, voir les chevaux de plus près.
En arrivant dans le jardin côté village, je découvris ceux qui paraîtraient être nos voisins. Je vis alors un jeune homme, d'environ dix-sept ans s'approcher de notre portillon et s'apprêtant à sonner. Je le vis suivis d'un couple, du moins, c'est ce qui me semblait.
Au moment où ils sonnèrent, je filai leur ouvrir. Ma famille me suivie.
On ouvra donc à cette famille, qui était celle d'à côté, d'ailleurs, une de leur pièce avait une vue directe sur ma chambre.

"-Bonjour, je me présente, je suis Benoît Harry, voici ma femme, Sandrine et un de nos fils Tyler.
-Bonjour, moi c'est Laurent James, et voici ma femme Élie et mes deux filles: Samara et Joy.
-On voulait vous proposez un dîner, chez nous, quand vous serez installez, ou même ce soir si vous voulez.
-Merci de la proposition, et je pense parler au nom de toute notre famille pour vous dire que ce serait avec plaisir.
-Excellent, disons ce soir dix-neuf heures?
-Oui, on y sera!"
Sur ces derniers mots, notre discussion s'acheva.

En passant sur le côté de la maison, du côté de la villa des Harry, je découvris une cabane, dans un arbre, ou plutôt une maisonnette dans un très grand arbre. Je décidai alors d'y faire un tour.

Je montai à l'échelle qui s'y trouvait, puis arrivais sur la grande plate-forme. J'ouvris la porte et découvris une magnifique pièce, ressemblant à une chambre-salon. Dedans, il y avait un canapé et plus loin un lit : ils étaient séparés par une cloison. Cette cabane possédait aussi une fenêtre, donnant encore sur les Harry. A croire que ma vie va être liée à la leur...
Je descendais de cette cabane, qui était caché par les feuilles et les branchages, et que j'ai vu par je ne sais quel miracle.
Je finis pas aller voir ces fameux chevaux. Il y en avait un isabelle, un bai, et un dernier noir. Ça devait être des chevaux KWPN, Espagnol et Frison.

L'après-midi passa à une vitesse folle, et ce fut déjà le soir. Il était dix-huit heures trente quand je décidai d'enfin me lavé. J'avais passé la journée à l'extérieur, avec les chevaux, et avait monté à cru, je ne pouvais donc pas débarquer chez les voisins comme ça, pas mal la première impression non?
Je m'habillais le plus simplement possible: jean troué par l'usure, et non pour le style, débardeur marcel noir et converse blanche. Je m'étais à peine maquiller, deux coups de mascara, un peu de rouge à lèvre pour ne pas ressembler à un cadavre et les cheveux attachés en chignon flou. En tout, je devais avoir mis cinq minutes pour me préparer.

Ma sœur, elle, avait pris beaucoup plus de temps, elle avait enfilé une de ses magnifiques robes, simple et élégante, noire avec de la dentelle à certains endroit, et serrer à la taille avec une ceinture bordeaux. Elle s'était fait un beau maquillage qui lui avait pris des heures, des escarpins et un petit blouson noir. Ces cheveux formaient une magnifique tresse africaine que je lui avais faite. Ses cheveux blond attachés de cette manière révélaient ses magnifiques yeux verts perçants, ainsi que son teint parfait. Sa bouche en cœur était de couleur pêche, ces joues rosies par le blush.
Ma mère avait elle aussi mit une robe, noire, marquant peu la taille. Ces yeux et ses cheveux noirs faisaient ressortir son teint bronzé.
Mon père, avait une chemise bordeaux, un pantalon noir et des baskets grises. Son teint était bronzé, lui aussi, ses cheveux roux et ses yeux, bleus.
Moi, j'étais tout l'inverse d'eux: grande, aux cheveux châtains clairs et aux reflets roux, avec des yeux verrons. J'étais l'extraterrestre.
Arrivant devant la porte de nos voisins, mon père sonna. Personne n'ouvrit pendant de longue secondes. Puis, enfin, vint M. Harry, il nous ouvra et nous proposa de nous faire visiter la maison.
On découvrit que M. et Mme. Harry avaient en fait quatre fils, un de dix-sept ans, deux jumeaux de seize ans et un dernier qui en avait vingt. Les quatre jeunes hommes vinrent nous saluer, et je peux déjà vous dire qu'ils ont tous craquer sur ma sœur, en même temps, je les comprends.
Une fois dehors, sur leur terrasse qui se trouve être en face de la nôtre, nous commençons à discuter, ils nous demandèrent d'où on venait et pourquoi on avait déménagé, enfin, les questions banales quoi.
Plus tard, dans la soirée, les garçons décidèrent de nous proposer de faire un tour dans le quartier, et pourquoi pas dans la ville. Alors, nous demandions aux parents, et ils acceptèrent immédiatement.
Tyler, celui que nous avions vu plus tôt dans la journée mena la danse, et débuta une discussion avec ma chère sœur. Le plus vieux, Edward, était au téléphone, avec sa petite-amie apparemment, les deux jumeaux, Alex et Léo, quant à eux, m'ignorer tout simplement.
Un bout d'un moment de marche, et de longues minutes de silence en ce qui me concernait, je décidai de rentrer. Je m'approchai de Samara et de Tyler, et dit donc à ma sœur que je décidais de rentrer à la maison, je pris comme excuse la fatigue du déménagement. Ma sœur voulu m'accompagner mais je savais qu'elle s'amusait bien avec nos voisins, alors je lui conseillai de rester.
Elle me demanda ensuite de lui envoyer un message quand je serais arrivé.

J'étais à quelques centaines de mètre de ma maison lorsque je m'écroulai parterre. 

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