J'attendais impatiemment, l'arrivée du médecin. Je voulais comprendre, hors, à ce moment-là, tout était très flou pour moi. Je voulais à tout prix savoir pour quelle raison Tyler était-il en fauteuil roulant, je voulais savoir où étaient mes parents...
Cela faisait déjà une heure que je m'étais réveillé, et je n'avais toujours aucunes réponses.
Je devais attendre, sauf que je n'étais pas patiente. Je voulais être avec Tyler... J'avais besoin de sa voix, de son odeur, de sa présence à mes côtés.
Les heures défilaient à toute vitesse, et personne n'avait passé sa petite tête à travers l'encadrement de cette porte.
C'est alors, que je n'avais rien d'autre à faire, je repensais à cette fameuse soirée, à laquelle se trouver la plus part des terminales. Je me souviens bien: j'avais mis des affaires à ma sœur, enfin, disons qu'elle m'avait forcé à les portés.
J'avais débarqué chez Tyler vers dix-huit heures, et l'avais aidé à préparer, sans savoir ce qui m'attendais...
Lui avait mis une chemise à carreaux noirs et blancs, un pantalon noir et des Vans noires. Ses cheveux étaient en batailles, comme souvent, lorsqu'il restait chez lui. Son sourire, lui, était toujours aussi craquant... Puis, arriva Isaac. Il nous aida à finir les préparatifs.
Isaac était grand, et musclé, plus que Tyler. Il avait des cheveux mi- longs, blond Vénitien, des yeux bleus lagon, une bouche bien dessinée, ainsi qu'un nez en trompette. Il était drôle, souriant, charmeur... Le style de mec qui pourrait me plaire.
Il avait mis une chemise, lui aussi, mais noire, avec un jean et des baskets.
On rigolait bien, tous les trois.
Puis sont arrivés tous les autres, tous les mecs. Il devait y en avoir une dizaine, plus adorable avec moi les uns que les autres.
Pendant toute la soirée, Isaac n'a cessé de se rapprocher de moi, autant physiquement que "psychologiquement".
A un moment, je crois qu'il avait trop bu; il a commencé à se rapprocher un peu trop. Il me caressa la joue. Ce n'était pas méchant mais j'en étais mal-à-l'aise. Je ne me sentais pas à ma place.
C'est alors que Tyler vit cela, et vint alors recadrer son ami.
Il arriva aussi vite que ce qui était possible, le prennent par le bras et le fit sortir de la maison. Tyler était plutôt brutale, voilà à quoi on peut reconnaître un Bad Boy, je suppose.13
C'est à ce moment-là que la soirée s'acheva. Tout le monde partit. Je me retrouvais donc, seule avec Tyler. Il m'entraîna dans la cabane. Il mit de la musique, un groupe que j'adorais: The Fray.
Lorsque j'entendis ça, je ne pus m'empêcher de lui sourire. Comment ne pas craquer lorsqu'on se retrouve avec un gars qui connaît toutes nos envies, et les comblent petit à petit?C'est alors que je ne pus me retenir de me coller à lui. Nous étions sur le canapé, lui était assis, et moi, j'étais appuyer sur lui. Il commença à me caresser les cheveux.
"-Je suis désolé pour Isaac...
-Ce n'est rien, il avait trop bu.
-C'est pas rien, Joy, qui sait, si je n'avais pas intervenu ce qu'il se serait passé.
-Eh, mais ça va, je peux me défendre tu sais.
-Je n'aurais jamais dû vous présentez...
-On dirait que tu es inquiet pour moi, mais il n'y a aucune raison pour que tu le sois.
-Oui, bien sûr que je suis inquiet, je tiens à toi! Je ne supporterai pas de savoir qu'on de fait du mal.
-Tyler, tout va bien, je vais bien! Au final, j'ai même passais une super soirée, et pourtant, j'étais réticente.
-N'essaie pas de me déculpabiliser! J'aurais jamais dû vous présentez, l'inviter.
-Eh, regarde-moi, c'était une super soirée, et ça me fais plaisir d'être là, pour toi!
-..."
Tyler mit alors sa main contre ma nuque; nous étions face à face.
"-Je ne supporterai pas que qui que ce soit te fasse du mal! Dit-il dans un soupir."
C'est alors que j'appuyai ma tête contre la sienne, et nous restions ainsi pendant un court instant.
"-Il ne m'arrivera rien, tant que tu restes près de moi. Lui dis-je"
C'est alors qu'il se mit à me regarder, puis mit sa deuxième main de l'autre côté de ma nuque, puis approcha son visage du miens. Je sentais son souffle sur ma peau, qui se mit à frissonner sous cet air irrésistible.
Nous étions bien, tous les deux, ici, à cet instant précis. Nos visages continuèrent de se rapprocher petit à petit, jusqu'à ce qu'ils se frôlent. Et lorsqu'ils se touchèrent enfin, je reçu une décharge électrique. Mon sang bouillait dans mes veines, mon cœur s'accélérait, et je tremblais. Ses lèvres collaient aux miennes, je ne pouvais respirer, et même si j'en avais eu la possibilité, je ne l'aurais pas fait. Cette sensation, celle de son contact était si agréable, que pour rien au monde je ne l'aurais interrompu.
J'ouvris les yeux, et me rappelais avoir vu le beau visage de ce jeune homme, illuminait d'un sourire.
"-C'était la surprise ce coup-là? me lança-t-il, d'un ton taquin.
-Sûrement la fatigue, non? Dis-je en éclatant de rire.
-Alors...?
-Alors quoi?
-C'est quoi ton excuse?
-Humm, je dirais, le fait que tu me plaises. Dis-je, sans savoir réellement ce que mes lèvres avaient laissé passer comme mots.
-Euh... Joy...
-Quoi? Qu'est-ce que j'ai dit?
-Tu viens de dire que je te plaisais...
-J'ai vraiment dit ça? L'interrogeais-je, surprise de ce que j'avais probablement dis.
-Oui, tu l'as vraiment dit. Se moqua-t-il.
Arrête, je ne vois pas ce qu'il y a de drôle! Je dis des choses sans m'en rendre compte! C'est grave là.
-Ça me plaît bien, moi, que tu me l'as dit! Enchaîna Tyler.
-Ty... S'il te plaît, arrête de te moquer... Je ne m'en suis même pas rendu compte...
-Tant pis pour toi, mais en tout cas, je l'ai entendu, et ne compte pas l'oublier!
-Ah oui, et pourquoi ça?
-Joy... Tu le sais très bien!
-J'en sais rien, sinon je ne te poserais pas la question!
Je me demande comment tu fais pour être une aussi bonne élève avec si peu de réflexion.
- Tyler, s'il te plaît, je n'ai pas envie de réfléchir, sinon mon cerveau va s'emballer et je ne pourrais plus l'arrêter!
-D'accord, d'accord. Tu te souviens de l'autre nuit?
-Laquelle, je te rappelle qu'il y en a plusieurs, dis-je en me moquant e lui.
-Celle où je t'ai embrassé?
-Je m'en souviens bien, en effet, ajoutais-je, tout sourire.
-Tu te souviens ce que je t'ai dit? En rapport avec ce que je ressentais pour toi?
-Oui, mais quel est le rapport, on sait très bien que tu déconnais.
-Joy, tu vis dans quel monde?
- Je ne comprends pas.
-Tout ce que je t'ai dit, ce que je ressentais, c'était vrai, et ça l'est toujours.
-Ouais, dis-je, perdue.
- Tu ne veux pas qu'on arrête de réfléchir pour ce soir? Ajoutais-je.
-Bonne idée, ça nous fera du bien à tous les deux!
-Comme tu dis!"
Je me souviendrais à vie de cette soirée, de ces moments, de cette discutions. Du moment où l'on s'est embrassé...
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Ephémère
AléatoireQuelle belle vie... Qu'est-ce qu'elle est paisible... Du moins, jusqu'à ce que la famille James débarque à Liora, une petite ville du Sud de la France. Que vont-il découvrir? Qu'elles épreuves vont-ils traversaient? Va-t-on découvrir des éléments p...