Au même moment, je croise le regard d'un magnifique loup noir, complètement noir, sans la moindre imperfection et qui a en plus des yeux d'un bleu indescriptible, d'un bleu incroyable. Les mêmes yeux que Victor. C'est lui, et il vient vers moi.
*********************************** Lundi 4 septembre 16H00
Au même moment, une silhouette apparaît dans mon champ de vision, enfin non, elle prend tout mon champ de vision. La personne inconnue me surplombe de toute ma haute, m'empêchant de voir Victor et dont de savoir s'il a continué de venir vers moi ou bien a changé de direction. J'abandonne alors l'idée d'avoir une réponse et analyse la silhouette immobile à moins d'un mètre de moi. Un garçon. Et, à mesure que mon regard monte pour croiser son regard, je le reconnais. Il est toujours aussi grand et a développé une belle musculature sans pour autant qu'elle soit trop développé, juste comme il faut. Ses épaules sont devenues plus carrées, sa mâchoire aussi et ses joues d'enfant on laissé place à une petite barbe de trois jours. Ses yeux non pas changés, toujours de la couleur du ciel et ses cheveux sont toujours d'un magnifique châtain chocolat. Dustin Black.
Mes yeux restent profondément encrés dans les siens. C'est lui, l'homme qui, il y a plusieurs années a bousculé une petite fille de neuf ans ceux qui nous a amené à nous battre et le lendemain à ce que j'avale ma première pilule. Je lui ai cassé le nez. Il n'en a gardé aucune trace, comme si tout cela n'avait jamais eu lieu, comme s'il n'avait jamais rien fait, comme si je n'était pas rentré subitement dans sa vie pour en ressortir aussitôt en lui laissant un souvenir. Rien. Mais ses yeux eux, me prouvent que tout ce qui s'est passé était réel, ils sont remplis de compassion, de regret et de peur. La peur que je ne le pardonne pas, que je le rejette pour ce qu'il a fait.
- Bonjour Dustin.
Ma voie est sèche, elle se veut cassante et, à en croire sa tête qui se baisse c'est le cas. Ses mains tremblent légèrement par la pression du moment et l'angoisse qui monte en lui, il a peur que je ne lui accorde pas mon pardon ou juste la parole. Il n'a pas tord
Menteuse!
Bon d'accord, j'ai très envie de savoir ce qu'il va me dire et au vu de sa tête je me doute que c'est des excuses et qui attend mon pardon. Il l'a déjà. Il était jeune et moi aussi, on a tous fait des bêtises à cet âge-là, il a grandi physiquement et en maturité sinon il ne serait jamais venu me voir et encore moi dans cet état.
- Salut... Léna....
- Assis toi, reste pas debout comme ça. Je vais pas te manger.
En même temps... il y a quelque temps je l'aurais surement frappé encore pour ce qu'il a fait mais j'ai rangé ma colère au fond du placard. Plus de raison d'avoir peur. Il a dû le comprendre car il s'assoit prêt de moi avec un léger sourire. J'en profite pour regarder si Victor est toujours devant moi, mais rien, il a disparu. Tant pis.
- Comment tu vas depuis le temps? Ton nez est guéri ?
Il semble choqué que lui pose une telle question, comme si je n'avais pas le droit de lui demander ces choses, comme si c'était interdit.
- Heu... on va dire que ça va... oui parfaitement guéri et toi? Comment tu vas...?
- Bien.
-Juste bien? Tu as... brûler quelqu'un ce matin...
Il est sérieux là?!!! Il remet en cause mon état mental ou je rêve?!
- Oui je vais très bien, et sache que je n'ai pas fait exprès de lui renverser mon thé dessus, il m'a brusqué!
- Ok ok! Pas la peine de t'énerver, c'est ce que l'on m'a dit c'est tout...
Je prends une grande respiration ainsi qu'une pilule, je sens que je vais en avoir besoin. Mon corps se détend dans les secondes qui suivent et l'apaisement me remplis petit à petit.

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Louve Blanche
WerewolfLéna viens d'avoir 18 ans, elle à grandit dans une école très spéciale, il n'en existe qu'une seule des comme ça: une école pour loup. Aujourd'hui, elle va rentrer en Terminale, elle va pouvoir enfin côtoyer les Alpha et les Bata car en étant Oméga...