*Mardi 5 septembre: 15h35 *
Victor... c'est lui qui m'a sauvé.
- Victor...
Il plonge ses yeux dans les miens et je peux y voir toute sa haine pour ces gens, toute sa tristesse et son inquiétude pour mon état. Oui, tout ça dans un seul regard, ses yeux sont tellement expressifs dès que le sait comment les regarder.
- Tout va bien Léna. Ils ne te feront plus rien.
Sans me laisser le choix, il me met dans son dos. Mais en même temps... je n'avais aucune envie de le laisser, de quitter ses bras, son odeur. Et pourtant je sais que c'est un pauvre con! Je ne l'oublie pas ne vous en faite pas, mais... je sais pas... c'est plus fort que moi, quelque chose au fond de moi veux absolument être prêt de lui.
- Votre attention chez médecin de l'horreur!!!
Je regarde les hommes en question, ils se sont mis en ligne avec tous leurs sens en alerte, prêt à me récupérer aux moindres faux mouvements de mon protecteur. Un homme poste sa main à la seringue accroché à sa ceinture, tel un cow-boy voulant prendre son arme. C'est son arme contre moi.
- Vous allez gentiment repartir vers là d'où vous venez et ne plus revenir pour notre chère Oméga.
- Là tu te mets le doigt dans l'œil petit Alpha.
Grosse erreur de le provoquer, Victor est la personne la plus puissante que je connaisse, même le directeur, qui est très puissant et respecté dans notre monde, baisse la tête quand Victor se déchaîne. Comme hier.
- Rentrer tous dans vos classes... MAINTENANT!!
Personne ne se fait prier, les portes claquent toute en même temps et bien vite des gémissements se font entendre. Il fait ressortir ses pouvoirs. Les médecins en face ne réagissent pas. Du moins... dans les premières secondes. Alors que je commence à ressentir son pouvoir qui me frôle la peau, ces derniers baissent la tête. Mais cela ne suffit pas à Victor, il continue. Son pouvoir m'envoie des picotements dans tout mon corps, mais aux autres... C'est autre chose. Les médecins sont à terre, sans pouvoir faire le moindre mouvement. Des pleurs retentissent dans le bâtiment, les élèves, les plus faibles ressentent de la douleur. Il faut qu'il arrête!
- Victor stop! Ils ont compris!!
Je me mets devant lui et prends son visage entre mes mains pour le forcé à me regarder.
- Arrête, c'est bon. Ils vont partir. Ça suffit maintenant.
Et doucement, les picotements s'en vont, puis c'est le tour de la chaleur et finalement son pouvoir disparaît. Mais son regard, lui, reste plongé dans le mien pour... je ne sais pas... y trouver un réconfort peut être, ou... un point d'ancrage pour se calmer.
- Dégagez...
Sans un mot de plus, ils partent en courant. Je n'avais pas remarqué que mon souffle s'était coupé, mais dès qu'ils étaient loin de nous la tension dans mon corps disparu doucement tout en me rendant mon souffle en même temps. Il nous faut un petit moment, à moi et à Victor, avant de revenir sur terre, pour que je m'éloigne de lui et que je rompe notre contact visuel.
- Tu dois te changer, je t'accompagne.
Sans rien dire de plus, il me pousse doucement pour que j'avance devant lui. Ce que je fais sans rien dire, sans me préoccuper du fait que je vais l'amener dans un endroit qu'il n'a jamais vu et qui est si différent de là où il dort. Je monte les marches doucement, je passe le dortoir des filles et des garçons Alpha et Beta, et on arrive a mon dortoir. Le décor est totalement différent. Les somptueux dortoirs aux murs d'un blanc immaculés avec des photos, des peintures parfois de maître, de la moquette au sol ont laissé place ici aux plaques aux peintures écaillées, l'ampoule qui pend au plafond et à une odeur de moisi par endroits.
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Louve Blanche
Loup-garouLéna viens d'avoir 18 ans, elle à grandit dans une école très spéciale, il n'en existe qu'une seule des comme ça: une école pour loup. Aujourd'hui, elle va rentrer en Terminale, elle va pouvoir enfin côtoyer les Alpha et les Bata car en étant Oméga...