OS 1: Un gymnase, une inondation et Mathieu Sommet

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Mettez-vous à ma place. Adolescente de 14 ans, fan de SLG - comme il se doit- et cheveux bruns en pétards quoi qu'il arrive. Et justement, ce qui m'avait réveillée hier, c'était le bruit d'eau. Ma mère était rentrée dans ma chambre en criant que la Reyssouze avait débordé. Pour vous donner une idée, la Reyssouze c'est ça, et on habite à au moins six kilomètres de là.

 Pour vous donner une idée, la Reyssouze c'est ça, et on habite à au moins six kilomètres de là

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Autant vous dire qu'il était plus qu'improbable que l'on soit inondés. Et pourtant... Tout le rez- de-chaussé était plein d'eau.
Ma mère, mon père, ma sœur (plus jeune que moins, onze ans, connaît aussi SLG grâce à la culture que lui a enseigné sa grande soeur chérie) et moi ramassâmes diverses affaires, allant de la boîte de conserve au sac de couchage, et nous partîmes pour le gymnase, où l'on avait demandé à tout les réfugiés de se rendre. Par chance, nous n'habitions pas trop loin, et nous pûmes y aller à pied sans trop de difficultés.

La première journée se passa dans une morosité déprimante, et le soir venu, alors que mes parents rouspétaient qu'ils allaient devoir changer tout le parquet (ce dont je me fichais comme d'une guigne, bien sûr), je me glissai dans mon sac de couchage, attendant de mes rêves un peu plus d'originalité que cette journée par trop banale et ennuyante.

***

Je suis désolée de vous l'annoncer, mais il y aura quelques « circonstances improbables » dans cette fanfiction (oui, en plus de celles déjà citées plus haut:)), même si, du moins je l'espère, j'ai fait un peu plus original que le fameux « je te suis rentré dedans en te croisant dans la rue, pour me faire pardonner, veux-tu bien boire un café avec moi ? ». Attention, je ne dénigre pas ce genre de début de fanfiction, simplement... ARRÊTEZ LES CLICHÉS, BORDEL !

Enfin, je m'excuse de m'être énervée, surtout que mon histoire emploie presque les même motifs, et que se mettre à crier trop souvent, c'est mauvais pour le coeur.

Bon, je vous laisse avec la suite, ça commence à devenir intéressant.

***

J'étais dans un cocon de chaleur agréable, pas encore tout à fait réveillée, quand on m'écrasa le pied. Je poussai un grognement outragé et me tortillai dans mon sac de couchage afin de me raccrocher encore un peu au sommeil. Une voix qui m'était étrangement familière s'excusa:

-Désolé!

Je marmonnai une réponse, incapable de m'empêcher de le remballer:

-Dégage, ou le Patron va venir te violer!

Fière de moi et me doutant de la tête incrédule de mon interlocuteur, je replongeai le visage dans mon oreiller. Soudain, une voix rauque me murmura à l'oreille:

-Alors gamine, on menace en mon nom?

-AAAAAAH!

Je me redressai d'un seul bloc, manquant de m'emplafonner le fameux, le célèbre, le grand (hum hum! Ça j'en doute... :)) Mathieu Sommet.

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