Destin inattendu

Novak

Au lever du soleil, toutes les femmes de la maison de Manarakiza étaient debout et commençaient à s'occuper des taches de la maison. Certaines balayaient la cour d'autres étaient allées chercher l'eau.  Après toutes ces activités elles sont allées dans les champs.

À 16h comme prévu Usanirirenga et Bukuru étaient en route vers le domaine du gouverneur allemand. Durant tout le trajet ils ne cessent de discuter.

- As-tu un jour pensée comment ta vie serait si tu était une allemande?
- oh mon frère si tu savais comme J'adore leur mode de vie, il donne de la valeur à la femme au moins. Et toi?
- Oh que si,  être comme ses hommes muzungu serait drôle. As tu déjà vu ce qu'ils ont tendance à boire qui ressemble au sang. J'aimerais un jour y goûter.
- Tu es bien le seul des fils de mon  père qui a un autre point de vue sur leur mode de vie. Qui ne passe pas ses journées à les critiquer ces muzungu.

Tous les deux rient de bon coeur. Arrivés au domaine de l'allemand, Bukuru reste dans la cour et suit du regard sa soeur qui entre avec les oeufs et le beurre. Après les avoir deposé auprès des servantes qui étaient burundaises sort de la maison.

Novak, neveu du gouverneur avait remarqué l'arrivée de la jeune fille ne se lasse de la regarder.

Novak avait remarqué Usanirirenga depuis longtemps, sa beauté ne laissait aucun homme du Burundi indifférent. Sa beauté n'avait d'égal à aucune autre beauté, sa peau si delicate son corps si fine si bien dessiné le rendait fou d'obsession. Dans ses rêves les plus douces il se voyait caresser sa peau douce, la remplir de baisers, la faire sienne à tout jamais mais il ne devait jamais la courtisait parce que c'était une noire. Alors pour l'avoir il avait décidée de la prendre de force.

Debout dans le jardin, Novak sentit son érection montait rien qu'à la vue de la belle Usanirirenga et ne put s'empêcher de grogner, bon Dieu cette fille allait le rendre fou complétement fou.

- Usanirirenga, viens par là.

Lorsqu'ils ont découvert le Burundi, les missionaires qui étaient arrivés premier sur les terres burundaises avaient aidé les allemands à apprendre quelques mots en kirundi pour se faire mieux comprendre.

Usanirirenga s'avança vers lui ayant peur parce que c'était pour la première fois qu'un allemand l'interpellait. Elle s'avança pas à pas avec une peur indéchiffrable car le regard que Novak lui lançait la glaçait c'était un regard nouveau pour elle et C'est bien la toute première fois qu'elle voyait ce genre de regard chez un homme. Hélas, elle ne comprenait pas que le regard que Novak lui lançait n'était qu'un regard rempli de désir.

Arrivée près de lui, elle réalisa qu'il faisait son double mais Usanirirenga ne put nier l'évidence était beau.

- Que me voulez-vous?
- As-tu le droit de me poser une question petite noire?
- Non Monsieur excusez moi s'il vous plait.

Usanirirenga paniquée dut baisser les yeux pour que l'allemand ne le prenne pour un acte de désobeissance et qu'ils viennent prendre la moitié du bétail de son père pour les punir.

Novak s'approcha dangereusement d'elle, la prend par la taille et l'attire vers lui. Rien qu'au contact de sa peau son désir ne fait qu'accroître, son corps près du sien ne fait que lui rendre encore plus fou qu'il ne l'était d'elle.

Usanirirenga essaie de se débattre pour aller loin de lui mais Novak la tenait fermement. Ses mains se balader sur son corps il grogna, elle la jetta contre un arbre et commença à lui donner des baisers dans son cou, Usanirirenga commença à crier, l'allemand parla des mots dans sa langue natale que Usanirirenga ne put capter. Il commença à lui déchirer ses habits et là Usanirirenga cria de plus en plus.

Bukuru trouva que sa soeur tarde à arriver et décida d'aller vers le domaine du gouverneur, tout en marchant il entend des cris de sa soeur et court vers où venait les cris. Il trouva l'allemand essaya de violer sa soeur qui se débattait de toutes ses forces, il ne put contrôler sa colère et se jetta sur l'allemand et lui donna un coup de poing dans le visage qui laissa tomber Novak par terre , Bukuru amena sa soeur loin du domaine du gouverneur.

À cet instant même aux Etats-unis, dans le domaine des Thompson les invités commençaient à arriver pour la soirée organisé pour son fils William.

William regarde vers la fenêtre de sa chambre comment les esclaves étaient fatigués et ne put s'empêcher de soupirer. Depuis son voyage au Washington il voyait la vision des choses autrement il considérait dorénavant les noirs comme ses égaux. Mais il ne pouvait rien faire puisque les gens du Mississippi voyaient les choses autrement.

William décide de descendre à sa fête pour que son père ne lui lance pas des foudres. Il descend et commence à saluer les invités, les femmes lui dévore du regard mais n'y prête pas attention.

Joyce se rapproche et lui fait des yeux de biche douces.

- Tu  nous a manqué Will.
- Oh Joyce comment tu vas?
- Je vais bien et toi?  Comment était ton voyage là bas?
- Ce fut un voyage instructif. Mais excuse moi il y'a mon cousin qui souhaite me parler on se revoit après.

William ne supportait pas cette fille qui se croyait au dessus de tout,  le centre d'attention de tout le monde, mais également une fille cupide il attendait avec impatience l'amour de sa vie qui serait une fille simple qui ne regarde pas sa petite personne.