kidnapping 2/2

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William était déjà dans les champs et écoutez les instructions du contremaitre. IL lui montra le bilan de production de chaque mois lui precisa le nombre de hectares qu'ils exploitaient William l'écoutait attentivement.

De loin il attend des coups de fouet et des cris.

- Que se passe t il?
- Oh ça doit être un esclave qui vient de fauter et nous devons de les corriger pour qu'ils ne servent pas de modèle.

L'indifférence du contremaitre le mit hors de lui et le laissa sur place pour pouvoir aller d'où venait les cris. Il trouva un des surveillants entrain de fouetter un des esclaves, il était attacher à un arbre agenouillé, ce spectacle l'horrifia et cria.

- Assez. Relachez le! Qu'a t il fait?
- Monsieur C'est un nouveau venu il s'est pas encore ce qu'il est censé faire alors je l'aide à comprendre.
- Ç'en est Assez relâchez le!
- Mais monsieur...
- Seriez vous entrain de refuser à m'obéir.

Il l'avait dit de façon dure que le surveillant ne trouvant pas les mots pour refuser et hocha la tête négativement, il relâcha l'esclave et s'en alla. William s'approcha de lui et le releva, il fit signe à d'autres esclaves de venir le chercher.

- Nashukuru sana ( mot provenant du kiswahili une des langues des pays de l'est signifiant merci beaucoup).

Malgré le fait qu'il ne connaissait pas cette langue William lu dans ses yeux qu'il le remercie et il ne hocha que la tête pour lui dire que c'était rien. Le reste de la journée se passa sans incident majeur.

Après des jours, Bukuru avait enfin récuperer Usanirirenga ne l'avait pas quitté une seule seconde. Bukuru la regarda mécontement.

- Comment as tu osé le faire Usanirirenga?

Deux jours après cet incident Usanirirenga avait omis son désir de se marier à un jeune homme qu'il avait courtisé dans le passé, elle s'était sentie tellement coupable durant ces jours qu'elle avait décidée que rien ne la ferait changer d'idée même son frère.

- Tu veux de l'eau?
- Réponds moi à la question Usanirirenga.

Son frère commençait à s'énerver elle le sentait et vaudrait mieux qu'elle ne l'énerve pas de plus.

- C'est mon choix et je te prie de le respecter.
- Mais tu ne l'aimes pas!
- Nos parents ne s'aimaient pas mais malgré tout regarde les ils sont heureux. Je ne veux plus faire de mal.
- Si ce qui t'a poussé à accepter ce mariage est ce qui m'est arrivé je te jure que je ne t'en veux pas car j'aurais fait de même pour une autre fille que toi s'il te plait annule ce mariage.
- Ce n'est pas cela je ne veux plus causer de la peine à ma mère elle est maintenant sujet de moquerie et encore plus le mariage c'est dans un mois. L'annulation du mariage ne ferait qu'accroître les commérages.

Elle aussi avait du mal à croire ce qu'elle avait fait mais ça lui semblait être le bon choix.

Novak avait entendu la nouvelle du mariage de Usanirirenga il avait jetté tout ce qui se trouvait dans sa chambre par terre.

- Si tu n'es pas mienne tu ne seras la femme de personne je prefère te voir souffrir.

Il avait passé deux jours pour savoir comment l'avoir souffrir tuer son futur mari ne servirait à rien. Il avait entendu la nouvelle que les marchands d'esclaves allait passer au Burundi pour kidnapper des jeunes hommes et filles pour les vendre en Amérique. Il se dit que rien ne vaut cette opportunité de la voir souffrir loin de sa famille. Il l'avait vendu à l'arabe.

Usanirirenga et son amie zuba (soleil) partaient en direction de la rivière pour puiser de l'eau. Tout en marchant elles discutèrent de tout et de rien. Sur le chemin du retour ils rencontrèrent les arabes qui les attendaient avec des couteaux à la main. Elles s'éloignent pas à pas, les arabes s'avancent et les arabes les prennent par les mains et leurs vases d'eau se brisent par terre car elles perdent l'équilibre. Ils leur mettent des mouchoirs sur la bouche et la minute qui s'ensuit elles s'endorment.

Attablée la famille Thompson diner.

- William j'ai entendu ce que tu as fait il y'a des jours, tu as refusé qu'on fouette le jeune Tanzanien pourquoi?
- Parce que je trouvais cela ne pas être necéssaire puisqu'il était nouveau et ne savait rien de ce qui se passait ici. Et si vous voulez que un jour je reprenne vos affaires père faudra que vous me laissiez prendre mes propres décisions.
- Les esclaves nous doit une obéissance totale tu dois te faire respecter.
- Je me ferais respecter mais de ma manière père. Sur ce je vais dans mon bureau pour régulariser les chiffres d'aujourd 'hui.

Au fond de lui Jacob savait que son fils avait muri mais il avait peur que il ne sache pas gérer les esclaves mais décida de lui faire confiance.

William était dans son bureau entrain d'avancer sur son travail. Ce matin même il avait engagé le Tanzanien au sein de son service personnel. Il savait que tôt ou tard l'esclavage serait banni des Etats-unis.

Depuis son arrivée des jeunes filles ne cessaient de venir l'embêter surtout Joyce qui était arrivé même à vouloir faire l'amour avec lui mais après elle s'était excusé pretextant que c'était de sa faute tout cela que c'était lui qui venait allumer ce feu en elle, il avait sourit et l'avait fait croire qu'elle l'avait cru et l'avait raccompagné chez elle. Sur le chemin du retour il avait pensé comment il allait trouver son âme soeur différente de celles qu'il cinnaissait qui ne l'aimerait pas pour son argent.

Ce que William ignorait est que le destin mettait tout en oeuvre pour les réunir lui et son âme soeur.

Usanirirenga se reveilla et se trouva menotté avec des chaines dans le cou et les mains elle était avec d'autres personnes des jeunes hommes de son âge et d'autres qui étaient plus âgés elle remarqua que toutes les jeunes filles étaient de son âge moins. Elle se souvint qu'elle était avec sa meilleure amie zuba elle la trouva endormie près d'elle. Elle la reveilla avec ses deux mains liées Zuba écarquilla les yeux Lorsqu'elle vit que ses mains étaient liées.

- Que se passe t il Usanirirenga? Que faisons nous ici?
- Je crois qu'on va nous vendre Zuba. Mais nous sommes en mer ce qui signifie que nous n'allons pas à manamba.
- Vous êtes burundaises comme moi?

Elles entendirent une voix loin d'elle.

- Oui nous le sommes. Comment t'appelles tu?
- Mwiza (belle) on m'a enlevé alors que je venais de la rivière.
- Tout Comme nous imagine Usanirirenga nos familles sont inquiètes en ce moment.
- Je sais Zuba.

Parfois il faut savoir qu'il ne faut jamais empêcher le destin de s'accomplira peut être des personnes en souffriront mais ce qui est écrit devra s'accomplir.

Le contremaitre des champs des Thompson entra dans le bureau de Jacob. Jacob l'invita à s'asseoir.

- Tu voulais me parler de quelque chose Jackson.
- Oui Mr. Nous avons besoin de nouveaux esclaves et une nouvelle cargaison de la part des arabes arrivent dans une semaine j'aimerais aller sur les côtes de la méditerranée pour la vente.
- D'accord demain prépare toi pour y aller. Et faudra acheter des filles nous sommes en manque d'elles.
- Oui Mr. Jacob.

La mère de Usanirirenga avait envoyé une de ses belles filles chercher Usanirirenga chez sa meilleure amie elle était inquiète ça faisait des heures qu'elle était partie. Elle voit sa belle fille venir en courant et criant.

- Mère un malheur vient d'arriver notre belle Usanirirenga s'est fait enlevé par les autres muzungus ils vont les vendre.

Sa mère criant de plus belle sa perle rare sa fille s'était faite enlevée elle s'évanouit. Ses fils sortirent de la maison et apprennent la nouvelle ils portent leur mère dans la maison mais un vide s'était installé. Bukuru ne pensait plus son regard était vide d'émotions.
Quand son père entra dans la maison il apprit la nouvelle et s'écroula par terre il pouvait pas comprendre comment sa fille avait pu être enlevé. Malgré son refus de se marier elle faisait la joie de la maison son sourire illuminait la maison son tire se propager dans toute la maison elle était sa princesse sa fierté et dire que elle ne la reverrait plus jamais lui brisa le coeur. Qu'allait il faire? Cette question lui tourmentait la tête.

Destin inattenduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant