La revoltée

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Usanirirenga est dans les champs avec sa mère et sa petite soeur. Le soleil est frappant, sa mère regarde le soleil est juge bon qu'il est temps pour elles de déjeuner.

- Mes filles venez manger nous allons reprendre après avoir repris des forces nous devons terminer avant le coucher du soleil.

Usanirirenga et sa soeur zaninka (signifiant que pour l'avoir il fallait amener des vaches) parte.

Ils s'asseoient par terrre et commence à manger.  Usanirirenga pensa à sa vie et le mode de vie des allemands qui était différent du tien et qui malheureusement elle prefèrait au grand désespoir de son père et sa mère qui trouvait que ses valeurs ne reprèsentait pas la culture du pays. Un jour elle avait penser entre mêlées ses lèvres avec celles d'une autre personne comme le font les allemands, s'habillait comme ces femmes allemandes. Elle attendait avec impatience le samedi pour aller prendre les cours de christianisme qui pour les autres jeunes de son âge trouvaient absurde car ça les éloignait de leur religion où Kiranga était leur intermédiaire auprès de Dieu mais Usanirirenga trouvait cela intéressant de pouvoir parler à Dieu lui demander des choses intimes sans passer par Kiranga. De là elle regardera les manières de ces femmes allemandes et pourra apprendre quelques unes.

Ndayishimiye (voulant dire je remercie Dieu) mère d'Usanirirenga ayant remarqué que sa fille était ailleurs et ne mangeait presque pas l'interpelle.

- À quoi tu penses Usanirirenga? À la proposition de mpawenayo (signifiant C'est Dieu qui me donner)  pour son fils qui veut t'épouser.
- Maman vous ramènez cela sur le tapis?  Je vous ai déjà dit que jamais je n'épouserais une personne sans l'aimer.
- Assez ces conneries moi à ton âge J'avais déjà tes deux grands frères qui se sont mariés maintenant et ont des enfants les jeunes filles de ton âge toutes vont bientôt se marier et certaines d'entre elles le sont et ont des enfants crois tu qu'elles n'aiment pas leurs maris maintenant? Qu'elles ne sont pas heureuses?

Sa mère était à présent en colère contre sa fille qui avait des idées à elle. Elle était la risée de tout le village qui de plus se trouvait être la capitale coloniale du pays ce qui faisait qu'il y'avait beaucoup de monde. À 15ans elle était déjà mariée au père de Usanirirenga et avait déjà son premier fils, elle comprenait pas comment sa fille n'était pas comme les autres, devait se rebeller pourtant elle l'avait éduqué de façon stricte pour qu'elle puisse continuer à suivre la culture de son pays.

- Je prefère aller continuer à cultiver je veux pas me disputer avec vous mère.
- Tôt ou tard tu devras te marier.

Usanirirenga se leva et prefèra faire la sourde car elle aussi savait que sa mère faisait objet de moquerie de la part de tout le village mais prefèrait attendre celui que son coeur choisira, elle retourna cultiver tout en pensant quand son grand amour arrivera.

Comme à leur habitudes toutes les burundaises au coucher du soleil sortent de leurs champs pour aller chez elles et préparer à manger et les hommes font rentrer les vaches dans les étables.

Ndayishimiye et ses filles rentrent chez elles et commencent à préparer le diner. La famille de Manirakiza(signifiant Dieu guérit  sauve et benit) est une famille de 13personnes. 11enfants dont 7 garçons et 4filles pour les burundais ayant beaucoup de garçons tu étais consideré comme un beni des dieux au sens contraire tu étais un malheureux ne considérant pas la fille au même titre qu'un garçon.

Manirakiza se considérait comme un beni car il avait beaucoup de vaches signe de richesse au Burundi, les gens l'enviaient non pas seulement pour sa richesse mais également parce qu'il avait les plus belles filles et les plus beaux garçons. Ses garçons était beau comme ceux de la dynastie ganwa ayant pour nom de règne Mutaga(signifiant beau comme l'aurore) forts comme ceux appartenant au nom des batare (Le nom du fondateur du royaume du Burundi est Ntare signifiant fort comme le lion), appartenir à cette famille était un honneur.

Tous attablés autour de la table y comprit les belles soeurs de la famille prenait le diner en silence  puisque dans la tradition burundaise on acceptait pas qu'on parle à table.  Le diner terminer Usanirirenga et ses belles soeurs debarassent la table et apportent le lait pour tout le monde. Son père prend Alors la parole.

- jusqu'à quand vas tu refuser les demandes de mariages qu'on te propose? Mpawenayo est revenu il veut une réponse de notre part.
- Père je vous jure que je ne vais jamais épouser son fils parce qu'il aimait trop les filles il passe tout son temps à les courir après et si vous pensez me marier de force je vais m'enfuir à manamba.

Pour les burundais manamba c'était un endroit où les esclaves partaient pour travailler. Connaissant pas l'anglais au lieu de dire my number disaient manamba.

- Je te donne deux mois pour te trouver l'homme qu'il te faut tu m'as bien comprise et n'oublie pas demain à 16h tu dois apporter les oeufs et les beures au muzungu (signifiant un blanc).
- Bien père.

Les femmes se retirent pour laisser les hommes parler entre eux.

- Père n'avez vous pas peur pour Usanirirenga, j'ai attendu dire que les bazungu prenaient de force les belles filles.
- Non j'ai confiance en elle je sais qu'elle saura se défendre.

Le frère aînée de Usanirirenga prend la parole.

- Et si Bukuru l'accompagné? (signifiant le premier à être sorti du ventre quand la mère attendait des jumeaux).
- Comme le dit ton frère tu accompagneras ta soeur pour la protèger puisque toi et elle vous vous entendez très bien.
- Oui... Bien sûr père.
- celui qui doit garder le betail qu'il se prépare pour sa ronde. Les autres allez maintenant tous dormir.

Les hommes se retirent et vont se coucher.

À l'autre bout du monde aux Etats unis exactement dans l'état du Mississippi. Les esclaves viennent sont entrain de travailler dans les champs tandis que les blancs certains dorment encore.

Vers les 12h des jeunes filles sortent pour se balader dans les rues parlent entre elles des commérages. Elles portaient de belles robes et ont des parapluies pour s'abriter contre le soleil

- Avez vous entendu les nouvelles les filles?
- Laquelle Joyce?
- Le fils de Thompson revient aujourd'hui c'est ma mère qui me l'a dit hier soir. Et nous sommes conviés à leur diner Comme ça je me ferais remarquer par lui.

Samantha prend la parole en revassant

- On dit qu'il est l'incarnation parfaite de la beauté et qu'en Washington même les filles des sénateurs le convoitaient d'après les dires de ma mère.

Les trois filles commencent à rire et entrent dans les magasins pour trouver une robe convenable pour la soirée.

La famille Thompson était une des familles les plus influentes du Mississippi. Leur fils ainé William Thompson était l'un des plus beaux hommes du Mississippi il avait des beaux yeux bleus et ressortait en lui tout le charisme du monde. Son retour avait fait du bruit au point que toutes les jeunes filles des familles convenable s'apprêter pour être belle comme jamais.

Destin inattenduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant