L'amour c'est quoi?

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Usanirirenga était en chemin pour travailler, la nuit ne lui avait pas faciliter la tâche pour oublier ce qui s'était passé entre elle et Steve malgré qu'il lui avait demandé pardon elle ne comprenait pas pourquoi il avait réagi de la sorte.
Quand le sommeil l'attrapa ses rêves étaient accaparées par un seul être qui n'est autre que le blanc elle avait tant essayé d'effacer ces rêves mais c'était peine perdue, elle s'était résolue et avait laissé ces rêves dominer  son esprit.
Elle arriva au bureau et trouva qu'il est encore fermé et dut attendre.

- Ecoutez moi mère je vais pas tenir compagnie à cette Joyce et encore plus je n'ai rien à lui dire.
- Sachez que si Dieu le veut elle pourrait devenir ta femme.

William ne put s'empêcher de rire. Depuis ce matin sa mère ne cessait de lui demander de rentrer tôt aujourd'hui parce que la famille de Joyce sera leur invité pour le dinner.

- Mère je dois m'en aller je suis déjà en retard.

Il prit son cheval au lieu de sa voiture pour prendre des raccourcis car seul son esprit était accaparé par Usanirirenga qui devait l'attendre. Il la trouva entrain de chanter une chanson peut être dans sa langue maternelle.

- Je suis desolé Usanirirenga pour mon retard.
- Ce n'est rien monsieur....euh je voulais dire William.
- C'est bien.

Non loin de là Zuba vivait un autre calvaire, elle se demandait sans cesser comment aller Usanirirenga si elle se souvenait d'elle, sans savoir que toutes les nuits comme les matins elle priait pour elle.

Peut être ses prières l'avaient sauvées plus d'une fois, Zuba avait été amenée dans un bordel où tous les hommes la touchaient quand elle leur servait, elle avait été demandé par ses hommes à son patron de nombres incaculables mais il avait refusé il voulait celui qui paierai le prix fort. Lui non plus ne l'avait touché parce qu'elle était toujours vierge mais c'était promis qu'il la ferai sienne toutes les nuits.

William la regardait essayer de lire un livre et ne put s'empêcher de l'admirer encore une nouvelle fois comment on pouvait être si belle telle est la question que William ne cessait de se poser tous les jours.

- Qu'est que ça signifie amour?
- Quoi?
- Amo..amour
- Tu ne sais pas ce que ça signifie amour?

Usanirirenga hocha la tête négativement. Il fut surpris de l'apprendre mais se souvenant qu'il ne lui avait rien dit à propos de ça. Ne trouve t il une autre occasion de se rapprocher d'elle.

- C'est comme tes parents ils s'aiment.
- Mes parents?
- Oui tes parents ils s'aiment.
- Je crois que je ne comprends pas.

William s'avança d'elle et prit son beau visage entre ses mains et la regarda intensement il allait faire quelque chose qui lui coûterait cher mais comme on le dit qui tente rien n'a rien. Il espérait que les actes l'aideraient à comprendre mieux que les paroles.
Il l'embrassa avec douceur ses lèvres étaient douces.
Usanirirenga ne comprit pas à la seconde ce qui se passait, que devait elle faire?  Elle savait rien de tout cela mais ses lèvres,elles, savaient quoi faire elles s'entrouvrirent elles mêmes pour acceuillir celles de William. William recula doucement d'elle.

- Tu m'as demandé ce qu'est l'amour et ça c'est l'amour que je viens de te montrer.

Usanirirenga n'en revenait pas de ce qui venait de se passer mais elle avait bien compris ce que ça signifiait l'amour. Elle ne savait pas quoi dire.

- Et dans ce livre on dit  tomber amoureux? Qu'est ce que ça signifie?
- Moi je suis tomber amoureux de toi parce que je t'aime.
- Quoi?
- Je t'aime depuis le jour où je t'ai vu c'est pas de ma faute et mon amour ne cessait d'augmenter du jour au jour et je ne regrette pas notre baiser.
- Notre baiser?

William l'embrassa une nouvelle fois mais avec beaucoup plus de fougue et Usanirirenga le lui redonna avec la même force, elle savait plus ce qu'elle faisait elle se laissa aller par ce sentiment nouveau qu'elle decouvrait.

- C'est ce qu'on appelle un baiser.
- Je suis desolée William je ne sais pas ce qui m'a pris je te jure que je vais pas recommencer.

William sourit et lui caressa le visage avec douceur.

- Et si je veux que tu recommences et si je voulais plus  te voir être ma femme.
- Personne ne l'accepterait même votre mère elle vous prendrai pour un fou.
- On trouvera une solution mais maintenant je veux que tu termines ce livre pendant que je travaille, d'accord?

Usanirirenga souria et hocha la tête positivement et William lui vola un baiser et se mit au travail.

Ally et Novak était dans le bateau qui les menait aux Etats unis.

- Pourquoi ne pas retourner en Allemagne?
- Parce que je le veux c'est tout.
- Dis plutôt que c'est ta petite noire que tu coures après je crois que maintenant elle en connait de toutes les tailles.

Novak le prit par le cou et le souleva. Ally ria

- Elle est la mienne tu me comprends?
- Calmes toi et remets moi à terre Si tu veux pas servur de viandes aux requins c'est bien compris?

Novak le deposa à terre et regarda à l'horizon.

- Que leur font ils?
- Ça dépend de qui les achètent donc je ne pourrais te dire quoi que ce soit mais ta petite noire a été achetée par un homme qui les mets dans ses plantations mais je pourrais pas te dire ce que ses semblables noires pourrait lui faire ou mêmes ses propriétaires.
- Et comment puis je la recupèrer?
- Si elle assouvit leurs désirs tu la recupéreras jamais.

La colère ne cessait de monter en Novak il voulait tuer cet arabe de parler de la fille qui la rend fou de cette manière. Il prefera retourner dans sa cabine pour refouler toute sa colère.

William et Usanirirenga ne cessait de rire ensemble.
Elle avait mangé avec lui le repas du midi et les esclaves avaient pensé qu'il avait puni Steve ne put s'empêcher de ressentir de la rancoeur en lui, il savait que c'était pas une bonne idée.

Elle rentra dans sa cabane et s'y allongea tout en pensant aux évènements de la journée. Le bonheur qu'elle ressentait ne pouvait s'exprimer.
Dire qu'elle s'était jurée que plus jamais elle ne ferait confiance à un muzungu elle s'était bien trompée tous n'étaient pas les mêmes William le lui avait fait bien comprendre. William ce nom sonnait si bien dans sa tête qu'elle ria betêment.
La porte s'ouvrit violement sur un Steve qui était furieux.

- Que se passe t il?  Pourquoi tu viens pas diner? Que t'a t il dit?  De ne pas manger?
- Mais qu'est ce qui te prend? Il ne m'a rien refusé.
- Alors pourquoi tu n'es pas venu manger ce midi?
- Parce que j'avais pas faim.

C'était pour la deuxième fois qu'elle lui mentait mais la réaction qu'il venait d'avoir l'avait amené à lui mentir et le problème c'est qu'elle ne ressentait aucun remord vis à vis de lui.

- En es tu sûre?  Ne mens pas Parce que je ne le supporterais pas.
- Je te jure que c'est vrai il ne m'a pas privé de déjeuner car je n'avais rien fait de mal pour mériter une punition au contraire il m'a demandé de partir je suis desolée si je t'ai fait peur.
- Alors viens manger s'il te plait sinon tu risques de tomber malade.
- Oui j'arrive je finis ce que j'avais à faire.

Steve sort de la cabane n'étant pas convaincu il allait découvrir ce qui se passait.

Une négociation se faisait quelque part dans un endroit sombre.

- Ecoute moi très bien je veux la fille. Peut m'importe le Prix et je la veux jusqu'à ce que je m'en sois lassé.
- Elle nous a coûté cher cette petite noire je veux un bénèfice visible sinon je pourrais rien faire pour toi.
- Quel est ton Prix?
- 300 pièces
- Quoi?
- C'est ça ou rien je risque gros moi.
- D'accord le transfert se fera demain.

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