L'arrivée

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Ça faisait des jours qu'ils voyagaient elle ne voyait rien ses yeux reclamaient de la lumière. Aucun d'eux n'étaient burundais. Elle ne parlait plus. La caravane s'arrêta subitement, On leur fait sortir de la caravane. Les yeux de Usanirirenga ne s'habituèrent pas facilement à la lumière. On les alligna et ce fut Usanirirenga qui commençait. Un homme vieux s'approcha d'eux il était habillé différement d'eux il était habillé comme le gouverneur pour se différencier des autres muzungu. Il passa devant eux  tout en les regardant avec insistance.

- Je vois que tu as fait du bon travail pourquoi amener une seule fille?
- Patron à elle seule elle m'a couté 150 pièces il n'a pas voulu négocier à cause de sa beauté rare.

Cette langue elle ne la conaissait pas même les autres muzungu ne parlaient pas cette langue. Elle eut soudain peur que peut être ils étaient pires que les autres.

Jacob s'avança et souleva sa tête. Mon Dieu qu'elle est belle se dit il. Il n'avait jamais eu affaire à une si belle créature qui pourrait damner un Saint mais dans ses yeux il put lire qu'elle avait peur.

- D'où vient elle?
- Du Burundi patron. Et je sais pas quelle langue peut elle parler nous n'avons jamais fait travailler quelqu'un du Burundi.
- Et les autres?
- Beaucoup d'entre eux nous viennent du Kenya et de la Tanzanie.
- Amene les dans les champs et trouve quelqu'un qui a une même langue que cette fille.

William était dans son bureau avec Djuma qui apprenait l'anglais. William avait ressenti de la sympathie envers lui et lui avait donner comme tâche de nettoyer son bureau et étudier l'anglais.

William entendit la caravane de loin et se dit que les nouveaux esclaves étaient déjà arrivé.  Il sortit de son bureau accompagné  de Djuma qui devait aussi lui assurer la protection.

- Patron les esclaves sont arrivés. Nous allons leur attribuer des tâches. Freddy amene les responsables de  chaque zone et grouilles toi.

Dans la tête de William il se demandait devait il assister à tout ça il s'avança au risque de ne pas attisser la colère de son père.

- Nous avons 15 hommes et une fille patron. Ces 5 hommes iront dans l'aile de l'Est les 2 autres iront au centre, les 6 autres iront à l'Ouest et les 3 autres au Sud. Et la fille au Sud.

William écoutait avec une oreille attentive et il regarda la fille qui avait une tête baissée il se demandait à quoi elle pouvait ressembler car il avait remarqué que sa peau était douce elle n'était pas habituée aux travaux durs. Il prit un ton dur.

- Fais lever la tête à cette fille.

Jackson leva la tête de Usanirirenga. Les yeux de Usanirirenga rencontrèrent ceux de William, ce dernier fallit perdre l'équilibre ces yeux étaient d'un noir profond qui correspondaient parfaitement à sa peau claire et sa beauté était hors commun. Son corps fut electrisé sur place.

- Elle est belle patron. Elle m'a coûté 150 pièces rien qu'elle.
- Oui elle l'est, alors amenez les à leurs lieux de travail.

Usanirirenga étaient au milieu des gens qu'elle ne conaissait pas, un jeune homme assez beau ne cessait de le regarder elle se sentait gênée et commença à cultiver. Le jeune homme s'approcha d'elle.

Steve était un rwandais un beau jeune homme il avait remarqué Usanirirenga de loin et se douta que soit Elle venait du Burundi ou de son pays. Il décida de s'approche d'elle et de l'arborder dans sa langue maternelle.

Le kirundi et le kinyarwanda sont Comme une même langue malgré qu'il y a des mots qui se trouvent dans le kinyarwanda qui ne se trouvent pas dans le kirundi et vice versa. C'est pour cela que le Burundi et le Rwanda sont des pays jumeaux ils ont presque une même culture, mêmes valeurs sociales.

- Bonjour.

Usanirirenga était étonné mais aussi soulagé à la fois de savoir qu'il y avait un rwandais.

- Bonjour.

Au simple fait de son intonation il sut que c'était une burundaise.

- Je savais que tu venais soit du Burundi soit du Rwanda car on trouvera nulle autre part cette beauté.
- Je crois que dans ces grands champs il y'a en a d'autres.
- Oh crois moi ça fait des années que je suis ici et je connais tout le monde et tout le monde me connait. Et je peux t'assurer que personne n'a ta beauté t'es unique on dirait presque que tu as un ange tombé du ciel et tout le monde vaudrait que tu sois leur ange j'ose espèrer que Dieu t'a envoyé ici juste pour moi que tu sois mon ange.

Les rwandais étaient considèrés comme des romantiques, ils savaient s'y prendre pour draguer.

William à partir de sa fenêtre voit que Usanirirenga discute avec un jeune homme qu'il ne connait pas. Il vit Usanirirenga entrain de sourire, le sourire qu'elle avait était le plus beau qui lui avait été donné de voir dans ce monde. Des frissons parcourèrent tout son corps sans savoir ce qui se passait.

- Pardonne moi....
- Steve
- Steve?  Ce n'est pas un nom rwandais.
- Je sais mais ils vont devoir te changer de nom toi aussi car ils considère que nos noms sont compliqués à retenir et il nous donne leur nom.
- Mais je veux pas changer de nom.
- Il le faudra ma belle. Et que voulais tu me dire?
- Que je n'ai pas le coeur à rigoler car ma famille me manque énormément et...
- Nous aurons tout le temps à discuter ce soir après ce soir je voudrais pas qu'on me fouette ni toi au passage.

A ce simple souvenir son corps trésaillit. Elle se mit à cultiver ils avaient eu droit à un repos et Steve ne cessait de la faire rire mais son coeur ne le lui permit pas la douleur était encore présente.

La nuit tombée elle avait suivi les autres puisqu'elle ne savait pas où se mettre Steve avait été appelé par un des hommes muzungu elle priait ultérieurement pour qu'om ne le fouette. Elle s'asseoit et se mit à penser comment Zuba s'en sortait, si elle était toujours vivante ou pas et où elle pouvait bien être et au souvenir de sa famille elle se mit à pleurer.

Steve s'approcha d'elle avec un bol rempli de bouilli.

- Tu sais c'est pas bien de penser à moi au point de pleurer.

Il revit le sourire qui lui a fait tomber des nues, il s'était promis qu'il ferait tout pour la voir toujours souriante.

- Je m'étais inquietée pour toi je croyais qu'on allait te fouetter à cause de moi.
- Oh Ça ce n'était rien mais maintenant je suis là pour que tu me racontes ton histoire et après je te dirais la mienne.

Le destin est une chose étrange pour qu'il s'accomplisse et que tu atteignes le bonheur total parfois il te faudra passer dans des épreuves. Mais aujourd'hui deux coeurs s'étaient trouver pour la vie.



Destin inattenduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant