Une vie à deux.

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Qui, dans ton sommeil,
Attends-tu si patiemment ?
Qui émerveille
Ton coeur aussi violement ?
Las, je suis l'âme perdue,
Au milieu de ses champs étoilés,
Qui, avec un amour nu,
Cherche parmi elles sa bien aimée.
Malheureuse, je te vois
Seule et sans voix
Dans ton coin si beau et dur
Dont moi suis-je sûr,
De pouvoir t'en extirper
Et à jamais, de t'aimer.
L'Océan est ma muse
Et moi le marin qui s'amuse,
A vouloir la charmer
Pour frôler ta pure beauté.

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