La vie
C'est dure.
L'écriture,
C'est la vie.
Le futur,
C'est l'avenir.
L'avenir,
C'est inconnu.
L'inconnu,
C'est l'imagination.
L'imagination,
C'est l'Homme.
L'Homme,
C'est moi.
Mais personne ne veut de moi.
Celui qui n'existe pas.
Celui à qui on fait miroiter
L'impossible par la réalité.
Deviner qui je suis.
Ha ! Je deviens personne.
Le flux de particules,
Qui s'évapore lorsqu'on me souffle dessus.
Inconscience.
Naïveté.
Abusé.
Souillé.
J'appartiens au monde des morts.
Mon âme transcendée
Rejoins celle de mes ancêtres biens aimés.
Pourquoi n'ai-je pas le droit
À l'Amour portée ?
Je vis pour être,
Mais mon être vis
Pour se faire oublier.
Dix-sept ans,
Et je sombre au côté du ciel brumeux, parsemé de rayons de la Lune aimante.
Ho désespoir.
Ho souffrance.
Quel malheur a-t-il à vous côtoyer ?
La vie détruit plus qu'elle ne construit.
Je suis un vivant mort.
Ni ressuscité,
Ni maudit.
Mais emprisonné,
Dans cette pourriture charnelle,
Incapable de combler ma volonté.
La faucheuse à pitié de moi.
Elle me déchire en lambeaux,
Mon armure, ma prison, ma peau.
Quelle joie y a-t-il à se faire refouler ?
Quelle joie y a-t-il à vivre ?
Quelle joie y a-t-il à souffrir ?
Je suis touché.
Je meurs.
J'accepte.
Mais je m'abats.
J'abandonne mon état d'Homme.
Quelle sera mon aide ?
Personne ?
Vous me laissez crever,
Derrière vos écrans fictifs.
Je ne m'appartiens plus.
Je ne vis plus.
On ne me considère plus.
Je ne peux plus.
On ne me parle plus.
Arrêtez d'être focus !
Aidez-moi putain.
J'osais vous proposer ma main.
Personne n'en voulait parce que je suis Louis.
Arrêtez vos belles phrases et soyez franc.
Je suis une merde d'Or tassé dans cet océan de déchets.
Je reconnais les miens la tête baissée.
Ils me répondent pareil.
Quand on y pense, la vie n'est qu'un pur hasard sans but. On attend notre déclic. On se projette pour rien, car rien ne se passe comme prévu.
Achevez moi.
Prouvez votre compassion.
Je vous en prie.
Ne me laisser pas...
...
