La vie ne rime à rien, j'en ai marre de vivre dans ce monde médiocre et sans joie durable. Les bonnes choses ont une fin et la vie te le fait comprendre.
Laissez mon cadavre noir, pourrir. Laissez mon cadavre beige ramper.
Je suis moi, et je sais ce que je vaux. Baudelaire me tend les bras. La tentation est forte, mais je résiste. Je veux goûter au bonheur, mais le bonheur n'a que faire de moi.
Dieu ! Abandonne-moi !
Laisse-moi vivre dans le courant frais de l'Océan déchaîné. Mon âme n'est qu'un navire sans voiles.
Je suis un homme désespéré. Venez m'achever personne ne me connaît. Et j'en pleure aussi puissamment que possible ! Incompris de tous ! Je dois me masquer le visage d'un Louis fictif !
J'écris différemment ! Parce que je le suis. Mes mots sont guidés par ma main ! Le destin est maître de moi. La souffrance est maîtresse de moi. Ma pensée me dirige.
Où vais-je ?! Je crie ! Je hurle ! Je veux disparaître.
Frappez moi ! Je ne veux pas vivre ! Pas tout de suite !
Qui êtes-vous ??
Par pitié ! Sortez ! Où, Oui, ma colère réveillera, elle-même, les dieux et les feront descendre de leur panthéon.
Mes muscles gonflent. Mon corps se rétracte. Mon esprit se referme.
La noirceur de mon cœur va bientôt apparaître ! Le Démon arrive !
Les ailes sortent ! Le souffle devient rauque. Je suis là pour décimer, fracasser, raser. Je suis, là, le destructeur de ta vision du monde. Et je serais le cauchemar.
Hum.... Abysses.... Viens me chercher et fais de moi,... l'horreur absolue.Louis Servonnat : 《 Le Monstre surgit... 》