Chapitre 27"autre part"

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Quand je rentre dans ma chambre je vois Mathilde m'attendre.
Mathilde: tu sais hier quand je suis venue voir si tu dormais j'ai vu tes bras
Je baisse la tête
Mathilde: tu m'en parlera quand tu seras prête d'accord?
Moi: d'accord
Elle me prend dans ses bras et je descend manger quelque chose car j'ai rien manger aujourd'hui.

Je décide d'aller m'excuser pour mon attitude de merde à Oli. Quand je toque chez eux c'est Victoria qui m'ouvre
Moi: ah... salut
Victoria: tu veux quoi?
Sympa
Moi: Je veux voir Oli
Victoria: il est occupé
Moi: si tu peux être là alors moi aussi
J'essaie de passer mais elle me coupe la route
Victoria: non justement
J'allais répliquer quand je vois Flo par dessus l'épaule de Victoria
Moi: Flo!
Il lève la tête de son téléphone et me sourit.
Victoria part en haut pendant que Flo me rejoigne sur le pas de la porte.
Flo: ça va?
Moi: oui et toi?
Je lui fait un petit sourire
Flo: parfaitement! Je croyais que c'était avec toi qu'Oli était entrain de rigoler
Pincement au cœur
Flo: en plus je l'ai entendu crier « oui t'es la plus belle des filles »
Balle en pleine poitrine
Flo: pis il était tous joyeux quand ça a sonné
Le monde s'écroule
Moi: bas non c'était pas moi
Je lui fais un sourire forcé
Je croit qu'il ne remarqua que maintenant qu'il n'aurait pas dû dire ça
Flo: heuu merde
Je me retourne pour partir quand il me retient
Flo: eh t'inquiète c'est juste en amis ils sont assez proche tout les deux, c'est toi qu'Oli aime
Moi: mais bien sûr
Je me dirigea vers la falaise qui donne vu sur Toulouse.
J'ai passé toute la journée dehors et revoir cette ville où j'ai passé 6 mois me fait un bien fou. J'ai pu me remémorer mes bons comme mes mauvais souvenir.
Je suis passé devant le collège où j'ai séché tellement de cours, le muret où j'ai fumé tellement de clopes, la fête foraine où j'ai eu des putains de délires, la maison de Yanis où je pouvais aller quand je n'allais pas bien, le capitole où toute la bande se retrouvais, chez Jimmy où on s'est embrasser pour la première fois et enfin cette rue où j'ai habité mais surtout cette rue où je l'ai rencontré.

Je m'assieds et contemple la ville qui s'illumine de plus en plus, le bruit des voitures qui s'entendent de moins en moins et la solitude qui prend le dessus de plus en plus.
Mais cette solitude ne me dérange pas, non, elle m'apaise, je me sens libre. Libre de faire ce que je veux, libre de pouvoir courir, libre de pouvoir voler, libre de pouvoir chanter, libre de pouvoir danser, libre de pouvoir pleurer, libre de pouvoir me mutiler, libre de pouvoir fumer, libre de pouvoir en vouloir au monde, libre de pouvoir sauter de la falaise
                                                    L
                                                    I
                                                   B
                                                   R
                                                   E

Une rebelle pour un rappeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant