Partie : 6

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Déjà le week-end ; on ne dirait pas, le prof de maths nous avait invité pour rattraper des cours. J'avais du mal à suivre son cours et maintenant c'est les rattrapages 😑😑. Dommage que je n'avais pas le choix . À la fin, je suis allée à la table de Gilles pour lui parler :
Nadia : salut ! Gilles .
Gilles : salut !
Nadia : j'ai réfléchi à ta proposition et j'accepte travailler avec toi.
Gilles : OK et tu proposes quelles jours.
Nadia : puisque le lundi après dix heures,on a pas cours on peut travailler et le samedi aussi dans l'après-midi .
Gilles : OK ça marche.
Je quittais sa table quand, je me cognai à qui ? Léon .
Léon : Toi tu ne peux pas faire attention. C'est Gilles là qui t'aveugle autant.
Nadia : Ce con la, vraiment me soûle (je le dis en moi) .Mes excuses, je t'avais pas vu venir .
Fifamin : Nadiaaaaaaaaa
Nadia : c'est qui ça encore (je le dis en moi) ouiiii
Fifamin : on rentre pas ?
Nadia : Si,une seconde ,laisse moi arranger mes affaires .
En chemin :
Fifamin : Nadia, tu sais Gilles il n'est pas comme tu penses .
Nadia : bizarre Qu'est-ce que j'ai à foutre qu'il soit comme ci ou comme ça ? (je le dis en moi)
Fifamin : il est resté à côté de moi aujourd'hui pour les cours et j'ai vu tout une autre facette de lui
Nadia : comment ça ?
Fifamin : je sais pas comment t'expliquer mais....
Nadia : je sens que quelqu'un est en train de tomber amoureuse. En tout cas ,fait gaffe à toi.
On causait quand, Salim débarqua de derrière moi. (Salim c'est un ami du quartier).
Salim : salut ! Nadia
Nadia : salut !
Nadia : tu es revenu depuis quand ?
Salim : hier
Nadia : hannnnnn. Ok
Salim : tu ne me présentes pas ta copine. Ou bien t'as peur quelle m'arrache ?
Nadia : t'arracher mon oeil (je me le dis) . Salim je te présente Fifamin, Fifamin c'est Salim mon très cher et tendre ami.
Nadia : c'est bon maintenant ?
Salim : oui. mais....je préfère me taire
Nadia : c'est mieux .
Arrivée devant son portail Fifamin nous avait laissé. on marchait quand d'un coup Salim m'avait mis la main à la hanche je voulais le repousser mais quelque chose en moi refusait. Et soudain, il me tourna vers lui et m'embrassa ,je ne sais pourquoi mais je l'ai pas repoussé sur le coup. Après qu'il m'ait lâché ,je l'ai giflé
Nadia : t'as fait quoi là ?
Salim : juste ce que mon coeur me disait depuis un moment.
Nadia : je rêve , tu as bien du culot .
Salim : non Nadia je suis juste amoureux de toi. Tu ne comprends pas.
Nadia : amour...  Quoi ?.
J'étais confuse. Je ne m'étais douté de rien pendant tout ce temps,
Salim nourrissait des sentiments pour moi.
Je me detourne de lui puis je m'enfuis de toute allure pour rentrer à la maison .Sur mon lit je repense à ce qui venait de se passer. Si j'ai pas repoussé le baisé de Salim es-ce parce que je lappreciais bien ou parce que son baisé m'a surpris ? ,vaudrait mieux que j'arrête d'y penser. Le soir j'étais assise au seuil du portail quand je remarque que quelqu'un était venu s'asseoir à mes côtés et c'était qui ?     
Salim bien sûr.
Nadia : tu es la dernière personne que je voudrais voir en ce moment.
Salim : je sais Nadia que j'ai mal agit en t'embrassant mais je n'arrivais plus à me maîtriser. Je t'aime .
À ces mots je me sentis un instant paralyser ,puis
Nadia : je ne sais quoi te répondre Salim. Moi je t'ai toujours considéré comme mon ami.
Salim : OK si tu veux ,on reste amis je te promet ne plus rien faire.
Nadia : j'ose te crois.

      Après, on est resté là à discuter de tout et de rien jusqu'à ce que je décide de rentrer pour réviser mes cours.
Salim je me confiait à lui. Il est à un internat un peu loin de notre ville  donc je ne le vois que pendant les vacances ou congés ou quand il a de permission. En venant de l'internat il m'amène des sucreries ce que j'aimais bien.

MON INNOCENCE VIOLÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant