Message de la peine

Jour 20 (Comment Newt l'a vécu ?)

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C'est sur ces mots que j'avais conclu les vingt jours que j'avais le plus apprécié de tout ma vie...

Depuis que je suis né, mon quotidien n'a été que violence et scène de meurtre. Mon père était connu dans le milieu pour être le plus agressif de toute son unité. Pour moi, ça avait commencé par des coups quand je pleurais quand j'étais petit. Mon premier souvenir est simple : Je cours dans la rue, je m'écorche le genou, je rentre chez moi en larmes et mon père m'assène un coup en me disant que dans la famille, on ne pleure pas...

Tout était noir et un beau jour vers mes dix ans, un homme à offert son fils à mon père. Oui, malgré sa position dans le réseau. Mon père adorait la chair fraiche. Il disait qu'il attendrissait la viande à coup de poing avant d'y pénétrer à grands coups. Ce jour-là, il a ramené le petit garçon dans ma chambre et m'a demandé de m'en occuper jusqu'au matin.

Il s'appelait Thomas et il n'était pas comme les autres. Lui n'avait pas peur de moi. Non, il me regardait avec peine parce que je vivais ça tous les jours alors que lui ne devait subir ça qu'une fois dans sa vie. Je l'ai aidé à se laver et j'ai désinfecté ses plaies pour qu'il aille mieux. Je lui ai même proposé de dormir dans mon lit et il m'a serré dans ses bras en me murmurant à l'oreille : Le ciel sera plus bleu si tu arrêtes de pleurer. Ton père n'est pas éternel et un jour, ça sera un mauvais souvenir », je me suis blotti un peu plus fort et on s'est endormi.

Le lendemain, il est reparti et je me suis mis à m'insérer dans les réunions de mon père pour m'y faire une place et devenir un membre imminent du système. J'ai même fini par devenir un membre plus important que mon géniteur et quand j'ai eu un assez grand contrôle, j'ai retrouvé Tommy et je l'ai reperdu en à peine trois semaines.

Il ne m'aimait pas et c'est tout ce qui comptait.

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Rendez-vous demain pour le point de vue de Tommy :)