J'avais passé les trois derniers jours enfermé dans la pièce qui me servait de bureau à réfléchir à comment j'allais tuer ou épargner Newt. Newt avait toujours été un phénomène élevé dans la violence et dans la haine. Il avait eu la malchance de naître dans un enfer où il était le principal prisonnier.
On avait renoué le contact par sa volonté et je me retrouvais à devoir couper les liens avec lui parce qu'il l'avait décidé. Parfois, j'ai l'impression d'être un pion dans son échiquier et qu'il est le roi. Depuis le premier coup qu'il m'a fait faire, il savait que je serais le pion qui le mettrait échec et mat.
Newty avait hérité d'un boitement de jambe parce que son père lui avait coincé le pied dans une porte en fer pour lui apprendre que ses jambes étaient ses meilleures alliées. Ça lui avait valu un handicap en plus d'une haine vorace pour la vie.
J'étais arrivé dans le moment où il était au bord de l'autodestruction et du mépris du monde. Je l'avais pris en compte et lui avait offert de la tendresse. Depuis ce jour, il ne vivait plus qu'à travers moi.
Ce soir, je suis devant le Minho. Je suis prêt à tout pour accomplir ma mission. Il faut dire qu'il y avait plus de zéro sur la prime que je n'avais eu d'argent dans toute ma vie. Pour sa dernière nuit, il avait opté pour l'hôtel le plus luxueux de la région. Il avait vécu dans un enfer et voulait partir dans la classe la plus totale.
Il n'y avait plus de lumière à l'extérieur du bâtiment. Seule la fenêtre de sa chambre était allumée et ouverte malgré le froid glacial qui s'engouffrait par celle-ci. Je m'y étais glissé et m'était assis à côté du lit pour le regarder dormir paisiblement.
Quand j'ai dégainé mon révolver, il a ouvert les yeux et m'a regardé en souriant. Je l'ai regardé se lever se mettre face à moi.
Newt : Tu veux que je te tourne le dos ou tu veux me regarder dans les yeux quand je partirai ?
Thomas : Pourquoi tu souries comme ça ?
Newt : L'adrénaline, et surtout, je sais que ce soir, je vais arrêter de souffrir pour toujours.
Je déglutis en mettant mon revolver sur sa tempe. Il y avait presque de la reconnaissance dans son regard je lui ai demandé de fermer les yeux. C'était impossible pour moi d'abattre un homme qui n'a pas peur de la mort et qui au contraire la réclame.
Thomas : Un dernier mot ?
Newt : Trois pour être précis...
Thomas : Ne les dis pas. Pitié !
Newt : Je t'...
Et avant qu'il n'ait eu le temps de finir sa phrase, j'avais fait mon travail et lui avait coupé le souffle dans son élan. J'avais fait ce qu'il avait toujours désiré. Avant qu'il ne me dise qu'il m'aimait, j'avais eu l'impression de tomber au fond d'un gouffre noir et je l'avais
Embrassé ...
___________________________________________________
C'est la fin de la 1ère partie et la 2ème est presque écrite.
D'ailleurs, je pense publier les lundis, mercredis, vendredis et samedis (Dites-moi ce que vous en pensez les loulous :D )
J'espère que vous ne serrez pas trop déçu par cette partie. Je ne suis pas encore très expérimenté en "Rencontre".
Et merci pour les 2k de vues et 250+ votes c'est énorme pour moi :) Comme promis, je publierai un OS pour fêter ça demain.
N'hésitez pas à critiquer en me disant ce que vous avez (moins) aimé que je m'améliore pour les prochaines histoires :)
Vous êtes géniaux
J
VOUS LISEZ
Message de la peine
FanfictionSur un SMS, il a surgi. Je pensais avoir enterré tout ça derrière moi, mais ça revient toujours comme un boomerang...