KPOP - Imagines

Forgive me - Noh Taehyun (Partie 2)

Imagine pour Tsukiuta86 !
Voici la suite de « Fight » ☺️
N'hésitez pas à me passer des commandes et à me dire ce que vous pensez de mes imagines.

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Une bonne semaine venait de passer depuis ta dispute avec Taehyun et depuis, tu n'avais reçu absolument aucune nouvelle de lui. Il ne t'avait laissé aucun message et n'avait encore moins essayé de te contacter par un quelconque moyen. Seuls les médias te permettaient de savoir qu'il était encore en vie et qu'il semblait aller très bien, contrairement à toi.

Dire que tu vivais très mal la situation serait un euphémisme. Tu ne cessais de pleurer, de repenser à ses mots et à la manière dont ils t'avaient blessé. Il n'y a que lorsque tu avais l'esprit occupé que tu ne pensais pas à lui.

Ta meilleure amie n'en pouvait plus de te voir dans cet état, toi, habituellement pleine de joie et souriante. Elle avait l'impression de voir une toute autre personne et c'est pour cette raison qu'elle décida de prendre les choses en mains en contactant le jeune homme. Il lui avait donné son numéro, en cas d'urgence et cette situation était clairement une urgence à ses yeux. Elle composa alors son numéro et attendit patiemment, jusqu'à entendre la voix de Taehyun à l'autre bout du fil.

- Oui? Fit-il à l'instant même où il décrocha.
- Noh Taehyun, tu es le roi des abrutis, tu le sais ça?
- Bonjour à toi aussi ! Grogna le jeune homme, sachant très bien pourquoi ton amie l'appelait.
- Je te faisais confiance. Je pensais que tu ne ferais jamais de mal à T/P, du moins pas volontairement et toi, tu agis comme ça? Le ton de la jeune fille était à présent menaçant, en colère de voir ton petit ami réagir ainsi.
- Je ne vois pas de quoi tu parles... Taehyun semblait beaucoup moins confiant d'un coup.
- Ne joue pas à ça avec moi ! Je suis sa meilleure amie, je sais donc absolument tout ce qu'il s'est passé entre vous. TOUT. Insista-t-elle.
- Je... Il hésita un moment, cherchant ses mots. Co–comment va-t-elle? Osa-t-il finalement demander après un moment.
- Tu le saurais si tu arrêtais de la fuir comme un lâche depuis une semaine.
- Je ne la fuis pas ! Tenta-t-il de se défendre.
- Ah oui, alors tu appelles ça comment? Ton amie ria amèrement. Mais peu importe, je t'appelle pas pour ça. Tu as plutôt intérêt à faire bouger les choses et à faire en sorte que ça s'arrange entre vous deux. T'es un chouette type, mais si d'ici la fin de la semaine t'as pas bougé ton cul, je vais m'en mêler et faire en sorte qu'elle ne verse plus une seule larme pour toi.
- Qu'est ce que ça veut dire ça?
- Exactement ce que ça veut dire Taehyun !

Ton amie mit fin à la conversation sur ces dernières paroles. A l'autre bout du fil, le jeune homme fixait son téléphone en fronçant les sourcils. Qu'est ce qu'elle insinuait? Pendant un court moment, l'idée qu'elle fasse en sorte que tu l'oublies avec un autre homme traversa son esprit et il en frissonna de peur. C'était impossible. Elle n'oserait pas faire ça. Elle n'avait pas le droit. Aucun autre garçon, en dehors de ses amis et de tes propres amis, ne s'approcherait de toi. Il devait faire en sorte de changer la situation avant que cela n'arrive. Il était hors de question qu'il te perde.

C'est ainsi qu'il se retrouva devant l'appartement, aussi nerveux que lors de votre premier rendez-vous. Il savait qu'il était en tord et qu'il n'aurait jamais dû te parler de cette manière. Son comportement avait été inadmissible et le fait qu'il soit parti comme un voleur également. Tu étais sûrement en colère contre lui et tu avais absolument tous les droits de lui en vouloir, mais il se devait d'essayer d'arranger la situation. Il toqua alors contre la porte, attendant impatiemment que tu viennes lui ouvrir et lorsque tu apparus devant lui, son cœur se brisa. Tes yeux étaient bouffis, tes joues rougies et tu paraissais encore plus faible vêtue de son pull jaune, ce fameux vêtement à l'origine de votre dispute, beaucoup trop grand pour toi.

- Qu'est ce que tu fais là? Demandas-tu en croisant les bras contre ta poitrine.
- Je... Euh... Je suis venu pour m'excuser.
- Tu n'as qu'une semaine de retard, ça va ! Fis-tu remarquer en riant faiblement, sans aucune réelle trace d'amusement.
- Je sais, je sais T/P... Il baissa son regard. J'ai vraiment foiré sur ce coup. C'est juste que... je m'en suis tellement voulu une fois parti. J'ai dis des choses que j'ai regretté et j'avais pas le courage de revenir te voir après ça pour t'affronter. Avoua-t-il en soupirant. J'avais passé une mauvaise journée et je m'en suis pris à toi alors que tu n'avais rien fait de mal. Je n'avais aucun droit de te parler de la sorte, de te faire du mal et de disparaître pendant une semaine.

Il s'approcha lentement de toi au fur et à mesure, tendant son bras afin de venir glisser sa main dans la tienne mais il attendit ton autorisation afin de faire quoi ce soit, ne voulant pas te brusquer. Lorsque tu hochas légèrement la tête afin de l'encourager à continuer, un soupir de soulagement quitta la barrière de ses lèvres. Au moins tu ne le rejetais pas, bien qu'il l'aurait mérité.

- Je ne perds pas mon temps avec toi. Continua-t-il. Jamais je ne perdrais mon temps avec toi. Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée avec les garçons. J'ai une chance énorme de t'avoir dans ma vie et pour rien au monde je voudrais changer ça.

Des larmes coulaient à présent le long de tes joues, touchée par ses paroles. Sans t'en rendre compte, tes doigts se nouèrent aux siens alors que tu exerças une douce pression sur vos mains liées, à la recherche du moindre contact avec ton petit ami. Il t'avait horriblement manqué ces derniers jours.

- Je t'aime tellement T/P. Il se rapprocha un peu plus, glissant sa main libre contre ta joue. Pardonne moi, je t'en supplie...

Tu fermas les yeux, profitant du contact de sa main contre ta peau.

- Je te pardonne à une seule condition. Fis-tu après un court instant.
- Tout ce que tu voudras !
- Je veux que tu t'occupes de la lessive pendant une semaine.

Cette remarque le fit sourire, et son premier réflexe fut de te prendre dans ses bras, déposant un doux baiser contre ton front.

- Je ferais la lessive aussi longtemps que tu voudras.