La première rencontre

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Minuit va bientôt sonner. Je quitte mon lit, je sors des vêtements abimés et vetustes du double fond de mon armoir. Si je dois m'aventurer dans les bas fond je ne peux pas y aller avec des vêtements, comment dire, trop voyants. J'ai donc voler une pull et un pantalon à un valet, de petite taille, pour être sûr qu'ils ne me taillent pas trop grand. Le pull est tellement abimé qu'a certain endroit il est presque transparent, le pentalon sombre est rapiessé un peu partout, par des chutes de tissus plus clairs. J'ai également pu me procurer une cape à capuche en toile de jute, peut confortable mais je pourrais ainsi cacher mon visage le plus possible.  Je m'attache les cheveux en chignon négligé et je prend ma pièce maitresse : un masque en latex afin de deformer mon visage. Je place le masque sur l'ensemble de mon faciès lui donnant l'aspect d'un visage brulé et totalement déformé. Ainsi, impossible de me reconnaitre ! 

J'ouvre ma fênetre et je descends par une echelle que j'ai soigneusement placé dans la journée et que j'ai caché derrière des feuillages montants. Le compte à rebourd est lancé ! J'ai un peu moins de 6h pour cette expédition, il faut que je sois rentrée au plus tôt dans la matinée. 

Je quitte l'enceinte du chateau sans moindre mal, les brigades spéciales ne sont pas réputées pour la bonne qualité de leurs devoirs. Les rues sont désertes, j'ai rendez vous devant la porte de l'escalier Nord. Mes espions sont déja là. Sans aucune formalité, nous commençons à descendre. A l'heure qu'il est mes petits bandits doivent être de sortie. C'est la première fois que je descends dans les bas fond, je n'aurais jamais imaginé cela comme ça : une véritable ville délabrée, à l'abandon, dans les souterrains de la capitale. Aucune luminosité naturelle, aucune brise, juste la noiceur et l'humidité d'une grotte. Sans parler de l'odeur des égouts qui me donne envie de vomir. Dire que des gens vivent ici depuis des années... C'est intolérable une chose pareille ! 

Mes espions ont pour ordre de m'attendre à l'entrée des escaliers, je ne peux être accompagné durant cette expédition. Je ne suis armée que de deux lames, ce qui reste largement suffisant pour me défendre. Et puis, qui voudrait attaquer une pouilleuse telle que moi ? 

Je m'avance timidement dans les ruelles sombres, contrairement à la haut, de nombreuse personnes sont dehors tous dans un piteux état: sale, maigre et d'une pâleur cadavérique. Je tourne un long moment. Rien.  Puis au loin j'entends des cris ! 

- Oh voleur ! Ceux sont encore eux ! Ces sales bandits ! Hurle une femme. 

- On va se les faire ce soir les gars ! 

Un groupe de quatre hommes sortent d'une maison et s'engouffrent dans une ruelle en courant armés de couteaux et d'un fusil.  

Soudainement j'entends un bruit que je ne connais que trop bien. Je lève la tête et j'apperçois un garçon, à la silhouette fine voler au dessus de moi avec un equipement de manoeuvre tridimentionelle. Je ne sais pas si il s'agit de leur chef mais je dois quand même le suivre. 

Une tâche qui s'avère plutôt difficile, il va beaucoup plus vite que moi qui ne suis qu'à pied. 

Un coup de fusil m'interpelle et j'entends un bruit sourd. Je me dirige discrètement vers le ruelle en question. Un corps, à première vue inerte, est étendu dans une flaque de bout. Il s'agit du garçon que je suivais ! 

- LES GARS JE CROIS QUE JE L'AI TOUCHE ! IL A PAS DU TOMBER BIEN LOIN ! Hurle un des hommes parti à sa poursuite.

Je ne prends pas vraiment le temps de réflechir. Je me précipite sur le corps. Est-il mort ? Lorsque j'approche ma main pour sentir son poul, je suis arrêté net. Sa main me serre violemment le poignet. Ses yeux s'ouvrent d'un seul coup, un regard froid, transperçant, presque meurtrier. 

Le jour où tout à commencé... (Livaï x OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant