Merci d'être là

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::::::::: LEVI ::::::::::

Une semaine s'est écoulée depuis "l'affaire". Depuis ma dernière entrevue avec Harmony dans la forêt, je n'ai pas de nouvelle. Le commandant Smith a fait une annonce officielle sur la santé fragile de sa majesté la lieutenant général. Tu parles ! Encore une mensonge à deux balles pour cacher le fait qu'il l'emprisonne dans ses quartiers. L'affaire est classée, les membres du bataillon n'en parle même plus, alors pourquoi il l'a garde enfermée comme ça ? Sans parler des gardes qui sont postés devant sa porte 24h/24 et 7j/7. 

A tous les coups, le jour où elle a fait sa petite fugue dans la forêt elle s'est faite griller comme une débute. Soit elle n'est pas douée, soit on ne peut rien cacher à ce connard. 

Je tape nerveusement mon doigt sur la table de cours. J'ai bien évidemment décrocher, la leçon étant d'un ennui mortel. Lorsque je me rends compte qu'Isabelle me dévisage j'arrête instantanément la frénésie de mon doigt.  Il faut que je me calme, mes potes sont loin d'être cons, ils vont comprendre qu'il y a quelque chose qui cloche et qui me prend la tête. 

- Livaï ca va pas...? Chuchote Isabelle. 

Qu'est ce que je disais... 

- Tout va bien...Je me fais juste chier... 

Contrairement à elle, je n'ai absolument pas chuchoter. Le cours s'est de suite mis sur pause et toutes les têtes se sont tournées vers moi. 

Et merde...

Je me vois être exclu et, par dessus le marché, je suis collé à la pire tache...peler les patates pour le repas du soir. 

Il faut vraiment que je me resaisisse... Cette fille m'éloigne de mon objectif initiale. Eliminer Erwin Smith et gagner ma liberté. Je n'ai pas de temps à perdre dans des choses aussi futile que..quoi ? l'amour ? l'attirance pour le sexe opposé ? Toutes ces choses auxquelles on donne de l'importance et qui deviennent juste un point faible...Comme des boulets qu'on se traine. Non merci...

J'entre dans les cuisines, seule la cuisinère en chef est présente. C'est une dame à la corpulence forte qui crie comme une poisonière. Elle s'avance vers moi et pose violemment par terre l'énorme cagette de pomme de terre. 

- Voila pour toi mon petit ! Je compte sur toi pour finir dans les temps. 

Je la dévisage. Elle retourne à son travail sans me prêter plus d'attention. Je m'assois sur un petit tabouret en bois et je commence cette corvée. Ca m'apprendra à pas être discret. Quand je dis que cette fille me pourris la vie.  En y reflechissant, depuis que nous nous sommes rencontrés il m'arrive que des emmerdes ! 

* Soupir* 

Je vous jure... Je me reconnais pas. Allez savoir pourquoi même en pelant ces putains de patates je pense à elle. La savoir enfermée de force dans sa chambre, ca me rend fou. 

Je quitte mon poste sans me faire prendre par la cuisinière et je fonce vers le bureau d'Erwin.  J'entre d'un coup de pied sans me faire annoncer. Le grand fraca que je viens de causer devrait être suffisant. 

- C'est quoi votre problème ! J'hurle en entrant. 

Le commandant lève lentement les yeux vers moi et fait un signe aux soldats présents de quitter la pièce. Il s'assoit sur son fauteuil et croise les mains. 

- Que me vaut votre visite mon très cher Livaï ? 

- Je veux la voir !

- Et qui donc ? 

- Jouez pas au con avec moi. Vous savez de qui je parle. Vous balancez des salades sur sa santé et vous l'enfermez dans cette chambre. La seule chose que vous arrivez à faire c'est de l'ettoufer de la priver de sa liberté. Elle vous fait confiance, elle vous concidère comme un membre de sa famille et vous, vous telle la parfaite ordure que vous êtes vous lui rendez cet amour par de la manipulation... surtout après ce qu'elle a vaicu. Vous me donnez la gerbe. 

Le jour où tout à commencé... (Livaï x OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant