Royal Tale ( AizenxOc )

22.

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 Un cauchemar. Ses poumons refusaient de se remplir d'air, et la lutte lui créer un poids horrible dans la poitrine. Son souffle était très saccadé et là face à elle se tenait un arrancar, sa lame reflétant la lumière de la lune du Hueco Mundo. La châtaine sait qui il est, elle a assisté à sa naissance un peu particulière, le Privaron numéro 116. Avant il était une de ses bêtes comme celle qu'elle avait combattu avec Abarai à une époque qui lui semblait très lointaine. Le sabre tombe vers elle et elle se redresse d'un grand mouvement dans le lit. Dehors il fait encore noir, comme toujours ici. Son souffle est aussi saccadé que dans son rêve, mais une pensée l'obsède. Elle ne peut pas se la sortir de la tête, c'était dans l'un des livres qu'elle avait laissés au laboratoire de Szayel, l'espada scientifique. Prenant seulement le temps d'enfiler le manteau de rechange d'Aizen traînant près de la porte elle se déplace d'un pas très rapide au laboratoire. Dans son dos une présence double se manifeste : Stark et Lilinette. Elle ralentit à peine son pas pour être à leur hauteur.

 « - Votre majesté, sans vouloir être désagréable, le maître Aizen nous a demandé de ne pas vous laisser vous levez avant qu'il ne soit venu vous voir à votre réveil.
 - On dirait qu'il est trop tard, me voilà déjà lever. »

Elle adresse à peine un regard au pauvre espada ne demandant qu'à obéir aux ordres. Malheureusement pour lui quand elle avait une idée en tête cela virait souvent à l'obsession malsaine.

 « - De plus, il me semble que le maître Aizen a interdit formellement de vous voir vous baladez pieds nus. »

Pour ce point elle ne dit rien, sachant dès le départ qu'elle était en tord. Sans doute n'approuverait-il pas non plus sa tenue, mais c'était le dernier de ses soucis. Elle indique à Stark d'un geste de la main qu'il la gêne. Mais il ne la laisse pas pour autant.

 « - Sa majesté est trop faible pour se déplacer sans être accompagné...
 - Laisse-moi deviné, maître Aizen a dit ça?
 - Exactement. »

La châtaine échappe un long, long soupire, mais accélère le pas. L'espada numéro 1 sait qu'il aura des ennuis s'il la laisse aller plus loin, alors il obéit simplement aux ordres : il tente d'immobilier la souveraine en l'attrapant par le bras. Cette tentative échoue, poussant la jeune femme déjà à bout de souffle à partir en courant dans les couloirs du château froid. La scène est ridicule, et plusieurs arrancars présent dans les couloirs se décalent à la dernière minute pour laisser passer les deux protagonistes d'une telle parodie de série. Stark ne sait pas vraiment comment réagir, il avait tendance à mal calculer sa force et savait qu'il la blesserait involontairement s'il essayait quoi que ce soit. Ses poings se serrent entre eux cependant, et il décide de se servir d'un sonido pour la dépasser et la plaquer avec délicatesse au mur le plus proche. Trop de délicatesse puisqu'elle repart presque immédiatement après et tourne dans le couloir menant au laboratoire. L'un des plus dangereux pour quelqu'un pied nu puisque de petits hollows avaient l'habitude d'y circuler librement. Cela n'y manqua pas: quelques mètres plus loin un innocent hollow mourrait sous le pied de la Reine de Las Noches, à terre tenant son membre endolori. L'espada flemmard allait l'aider à se relever et la raccompagner gentiment à sa chambre quand elle se redressa d'un bond. Lui adressant son regard le plus glacial la jeune femme tend vers lui la lame de son zanpakuto.

 « - Je... laisse-moi tranquille !
 - Maîtresse... Je ne peux pas...
 - C'est un ordre, bordel, pas une question ! »

La dernière fois qu'un tel événement était arrivé les conséquences avaient étés assez désastreuse alors il jeta un regard à sa fraccion qui haussa les épaules. Fourrant ses mains dans ses poches il regarda la souveraine rengainer son sabre. Elle semblait épuisée, mais il garda le commentaire pour lui. Peu de temps après elle reprend son chemin, en trottinant maintenant, son pied lui faisant mal. Elle arrive au laboratoire transpirant et tenant à peine debout, mais toujours très agités.

 « - Ah. Maîtresse Keisha, vous ne devriez pas encore être debout. Rappelez-vous ce qu'on avait...
 - Est-ce que tu as toujours le livre ?
 - Lequel ? J'ai plein de livres Miss. »

Stark avait indiqué d'un geste de la main de ne pas trop discuter avec elle, afin de ne pas la contrarier plus qu'elle ne l'était. Le scientifique la regarda fouillait les surfaces de travail de son laboratoire sans rien dire, observant avec une petite grimace les empreintes sanglantes qu'elle laissait.

 « - Sans doute vous devriez vous installez au bureau un instant, que je m'occupe de votre pied. »

C'est un regard noir qui accueil sa suggestion, bien que la jeune femme prenne une petite pause complètement appuyé contre l'un des nombreux plan de travail. L'espada numéro 1 comme le numéro 8 sont prêts à l'aider en qu'à de malaise, mais il ne se passe rien. Elle tourne de nouveau son regard vers le rosé.

 « - Le livre à la couverture blanche.

Le scientifique prend un instant pour y penser.

 - J'ai demandé à Ulquiorra d'aller le ranger. Il me semble. »

A peine sa première phrase finit la châtaine était repartit au pas de course vers la grande bibliothèque des quartiers communs aux 'dirigeants', bien qu'Aizen était le maître ici tous se devaient d'obéir aussi aux ordres venant de Gin ou Tosen. Et bien sûr les siens s'ils ne contredisaient pas ceux d'Aizen. C'était carrément à l'opposé du château immense et elle dû faire de nombreuses pauses appuyé aux murs des couloirs. Quand elle arrive dans la grande pièce remplis de livre elle se dirige sans hésiter vers une étagère précise. Stark et Lilinette toujours sur ses talons commencent à être psychologiquement épuisé de son petit manège. Il allait avoir de gros ennuis et cela ne lui plaisait pas. L'idée était d'ailleurs encore moins plaisante quand il la vit entreprit de monter sur une chaise, à bout de force et tenant difficilement debout.

 « - Puis-je au moins suggéré à sa majesté de descendre afin que je monte à sa place ?
 - Tu ne suggères rien, tu ne dis rien d'accord ? »

Il fait une grimace à la vue de son corps trouvant difficilement son équilibre sur la pointe de ses pieds sur la chaise. Grimace qui disparaît pour un air impérieux quand le maître des lieux entre dans la pièce, un air plus que décidé sur le visage. Bien sûr Stark savait qu'Aizen était déjà dans le couloir quand la châtaine l'avait gentiment mis de côté. Sans un mot, et dans un petit cri de surprise de la châtaine, il descend sa compagne de la chaise, pour la posée dans l'un des fauteuils de l'immense pièce. Il ordonne à Stark d'attraper le livre et reste au-dessus d'une Kei en boule dans le fauteuil, ses mains sur les accoudoirs pour bien finir d'asseoir sa supériorité.

 « - Je déteste être en train de travailler diverses stratégies militaires avec Gin et Tosen et qu'un arrancar vienne m'annoncer que ma Reine se balade partout dans Las Noches sans chaussures, ni même une tenue un peu plus descente que ça. »

Il désigne sa tenue d'un regard franchement désapprobateur, replongeant ensuite son regard chocolat dans celui bleu et intimidé de la jeune femme, cependant pas assez intimidé pour qu'il ne reflète pas un profond désir de le défier. Pour sûr si elle n'avait pas était si faible il aurait eu plus de problème à calmer son caprice.

 « - Maintenant, tu vas gentiment passer ton pied à Szayel qu'il s'occupe de le soigner, et tu vas aussi présenter tes excuses à Stark et Lilinette. »

Il s'arrête de parler un moment, mais ne se recule pas pour autant, continuant de la dominée de toute sa taille. Elle se redresse très doucement dans le fauteuil n'arrivant pas à décrocher son regard du sien, calme cependant si strict. Toujours aussi doucement elle passe son pied par-dessus le bras du brun pour le tendre à un certain Bubblegum patientant calmement. Elle détourne le regard de celui qu'elle sent toujours sur elle seulement pour présenter ses excuses les plus sincères au duo.

 « - Enfin. Il attend qu'elle reporte toute son attention sur lui, indifférent aux nombreux curieux agglutinés à la porte pour ne rien manquer. On retourne à la chambre avec le livre, et tu m'expliques calmement ce qu'il y a de si important dedans, d'accord ? »

Maintenant son visage n'affiche de nouveaux que douceur et sucre, un sourire charmeur ornant ses lèvres et la jeune femme n'a d'autre choix que d'accepter.