Lycée meurtrier !

Suspicions ...

J'entendais des voix autour de moi mais je ne parvenais toujours pas à ouvrir les yeux. Les personnes finirent par sortir de ce que j'imaginais une chambre d'hôpital, laissant seulement le bip incéssant de l'électro-cardiogramme.

Je n'avais plus aucun souvenir de ce qu'il s'était passé la veille au soir, enfin, si cela c'était vraiment passé la veille au soir. Je me rappelai des nombreux chocs que j'avais reçu mais après, c'était le gros trou noir, un peu cliché vous me direz mais c'était la vérité. Tous ce qu'on voyait à la télé n'était pas forcément faux.

Depuis que j'étais arrivée à l'hôpital, je n'avais pas encore reçu une seule visite. On n'avait peut-être pas pu prévenir mes parents ou bien ils n'avaient juste pas le droit de me voir à cause de mon sommeil digne de Raiponce. Je ne savais si j'étais dans le coma mais si c'était le cas, ce n'était vraiment pas comme je me l'imaginais. On ne dort pas du tout, c'est qui, qui a inventé ce délire. On entend tout, on comprend tout mais on ne peut pas communiquer. C'était très frustrant.

Un toquement à ma porte me sortit de mes pensées.

- Oh ma petite puce, mon bébé! Oh j'ai eu tellement peur!

Je reconnu la voix aiguë de ma mère. Je me concentrais pour ouvrir mes yeux restés fermés jusqu'ici et comme par magie, il finirent par obtempérer à ma demande.

Ma mère était bel et bien penchée sur moi, d'énormes cernes sous les yeux. Mon père quant à lui, était plus en retrait dans le fond de la pièce. Je clignai plusieurs fois des yeux afin que l'image devant moi devienne plus nette lorsque ma mère me dit:

- Ma chérie, tu es enfin réveillée, j'ai eu tellement peur!

- Je sais maman tu me l'a déjà dit, répliquai - je.

Elle me prit dans ses bras et me serra plus que nécessaire.

- Maman tu m'étouffes, je suis en vie tu sais.

Elle finit par me lâcher et mon père se rapprocha à son tour. Il me fit une petite accolade comme il en avait l'habitude ainsi qu'un clin d'oeil.

- Que s'est- il passé pour que tu sois dans cet état?

Avant que je ne puisse répondre à la question de ma mère , une infirmière arriva, avertis par la sonnerie.

- Vous vous êtes enfin décidée à vous réveiller? Me dit - elle en rigolant.

- Oui, j'étais fatiguée de dormir, lui répondis-je sur le même ton.

Elle ricana puis manipula la machine pour qu'elle se taise.

- Bon, tout va bien alors je vais vous laisser en famille.

Elle repartie et ma mère me demanda d'expliquer toute l'histoire.

- Tu sais maman, il n'y a pas grand chose à dire. J'étais en voiture, je ne roulais pas plus vite que d'habitude. Je me rappelle d'un feu tricolore, je me suis arrêtée puis je suis repartie et là, j'ai ressenti un grand choc sur le côté, ma voiture qui fait des tonneaux. Je tente de m'extirper de la voiture, j'y parviens enfin et puis, gros trou noir.

Ni mon père ni ma mère n'osa dire quelque chose. Ils étaient sûrement en train de se demander si leur fille disait la vérité ou alors à chercher qui pouvait m'en vouloir autant.

Trente minutes plus tard, mes parents furent priés de partir pour me laisser me reposer. Le sommeil ne vînt pas tout de suite. Le jour de l'accident passant et repassant dans mes pensées. J'étais persuadée que ce n'était justement pas un accident mais une tentative de meurtre qui, heureusement pour moi, avait échouée.

Je finis par dormir quelques heures lorsqu'une visite me réveilla de nouveau.

- Louise tu es réveillée ?

Une fois la voix de la personne identifiée comme étant celle de Chloé , j'ouvris les yeux.

- Hey ça va ? Tu nous as fait une de ces frayeurs! J'ai entendu à la radio qu'une fiat jaune avait été accidentée alors j'ai tout de suite pensé à toi.

- Eh oui c'était bien moi. Mais je suis sûre que ce n'était pas un accident.

- Quoi, tu penses vraiment que c'est quelqu'un qui a provoqué "l'accident".

-J'en suis persuadée.

- Bon mis à part ça, comment c'est passée ta discussion avec Mickaël ?

Je me mis alors à lui raconter ce que j'appelais un pur désastre. A chaque mots que je disais Chloé semblait de plus en plus étonnée.

- Mais tu es sûre que c'était sa copine me demanda t-elle ?

- Et que je te prenne la main avec un immense sourire, et que je rigole à gorge déployée à ce que tu dis, et que je porte une superbe robe de bombe. Donc je pense que oui, c'est sa copine.

- Bon c'est vrai que tes arguments sont fiables. Et puis, maintenant que tu me le dis, j'ai découvert des choses louches à son propos.

- C'est à dire ?

- Hé ben ... Tu sais la fois où Mickaël nous a laissé en plan, je l'ai rattrapé et... Et avant que je puisse lui parler, il a passé un appel plutôt bizarre, il était très mais vraiment très en colère. Je ne l'avais jamais vu comme ça.

- Tu as entendu de quoi il parlait?

- Non j'étais trop loin. Tu crois qu'on devrait s'inquiéter? me questionna-t-elle.

- J'en sais rien mais ce qui est sûr, c'est qu'on ne peut plus lui faire confiance. Il va falloir l'écarter de notre enquête discrètement pour qu'il ne s'aperçoive de rien.

- Oui, tu as sans doute raison! Me dit - elle.

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Cela faisait déjà une semaine que mon accident avait eu lieu et je pouvais enfin sortir de l'hôpital. Mes parents étaient passés chaque jours me voir et aujourd'hui encore ils me raccompagnaient à la maison.

L'air frais sur ma peau était très agréable. Il me restait quelque unes encore de mes blessures mais au moins, je pouvais me déplacer seule. On arriva à la maison et je fonçais directement vers le frigo et me pris un bon gâteau qui m'attendait et le mangeais à toute vitesse.

La nourriture d'hôpital n'était pas du tout appétissante, ce n'était pas un mythe. Je me retournais et mes parents me regardaient en souriant.

- Décholée, j'avais trop chaim, me justifiais - je.

Ils se mirent alors à rigoler franchement.

Après ce petit épisode qui me remontait vraiment le moral je me mis à penser à Mickaël. Il était devenu si suspect a mes yeux depuis quelques temps. Aurait - il pu provoquer mon accident ? Quand j'y repensais, je ne le connaissais pas si bien que ça. Je ne pouvais tellement pas y croire. Je pensais qu'on avait débutait un petit quelque chose, peut être le début d'une histoire. Encore une fois, je m'étais trompée.

Il fallait que je mène ma petite enquête et que je découvre enfin la réalité.

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Hey! Encore une fois désolée pour cette très très longue attente. J'espère que le chapitre vous a plus. N'hésitez pas à vous abonner ou à voter. Je vais essayer de publier plus souvent bien que mon bac de français s'approche à grand pas.😊😘