Je perds le contrôle de mes membres
Mes mains me trahissent
Et tentent de me tuerMais qu'ais-je pu bien faire au bon Dieu ?
De mériter cette maladie...On me prend pour une folle
On me prend pour une possédée
Ou que je veuille me faire remarquer...Croyez-moi, je suis parfaitement consciente
Je remarque mes faits et gestes abruptes
Et je demande à ce que vous soyez compatissants.Cette main m'ait étrangère
Je suis un cas exceptionnel
Selon le monde médical !Elle fait sa vie,
Comme elle pourrait enlever la mienne...Un poème présentant le syndrome de la main étrangère, une affection neurologique rare et oui, certains des patients se font vraiment giffler par leur propre main.
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Les maux, les mots libérés du coeur
PoesíaSuite de mon recueil "Mots dits, maux dits, maudits".