La nuit arrive et,
Nous fait tomber les masques
La nuit arrive et,
Paname se maquille.
Les prédateurs rodent
Ruant dans la pénombre
Pendant que certaines femmes
Font le trottoir, et trop jeunes
Pour pratiquer le plus vieux métier.
Certains passants sentent
Le vin rouge peignant leurs lèvres
Trop mélancolique
Pour voir la vie en rose.
La pleine Lune éveille
Nos inconsciences et révèle
Nos personnalités sombres
Et profondes que la jeunesse
Peut faire des bêtises,
Sans aucune limite...
Comme deux corps amoureux
Peuvent s'entrelasser,
Et s'en balancer.
Afin qu'ils puissent s'embrasser,
Pour décorer la phalange.
La nuit arrive et,
Nous fait tomber les masques
La nuit arrive et,
Paname se maquille.
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Les maux, les mots libérés du coeur
PoetrySuite de mon recueil "Mots dits, maux dits, maudits".
