Je voulais lui faire ouvrir les yeux.
Sur tout ça, sur la situation dans laquelle nous étions plongés.
Je me rappelle encore de mes mots, forts et émus, et des siens, bas et touchés.
"Tu vois, je ne veux pas te faire ressentir l'envie de partir. Je ne veux pas que tu me déteste. Je veux être gentil avec toi et surtout que tu accepte ça. Que tu accepte le fait que quelqu'un puisse avoir envie d'être gentil avec toi, de te porter de l'intérêt. Car oui, j'espère que t'a compris que tu m'intéresse. Ta su créé, ou -ou peut-être juste captiver- mon empathie, tu l'à fais, tu dois l'assumer maintenant. Je te demande s'assumer ça. Assumer l'autre soir dans cette station de métro, puis quand nos mains se sont touchées, ensuite l'autre jour quand nous nous sommes embrassés et j'en passe. Tu dois assumer tout ça. Endosser le rôle du garçon qui se fait sauver. Parce que j'espère que j'te sauve, que je t'ai sauvé ou que je le ferais. J'espère que ta vie seras meilleure avec moi à l'intérieur. Je veux que tu ferme les yeux pour mieux les ouvrir. Que tu voie tout ça. Et ça n'a sûrement aucun sens maintenant, pour l'instant, mais je tiens à toi."
Je lui avais parlé doucement, lui expliquant tout ce que je pensait, tout ce que je ressentais.
Il m'avais pris dans les bras suite à mon récit. Je ne savais pas ce qu'il a bien du penser à cet instant, mais j'espérais qu'il comprendrait. Il avais compris.
Je ne savais pas, à ce moment, pourquoi .
Je ne connaissais pas le sens de tout ça, j'étais loin de le connaître.
Les nuis passaient, s'enchénaient à une vitesse folle, qui nous faisaient devenir fou.
Nous prenions des journées entières à réfléchir à des choses sans grande importance, et nous n'accordions pas une secondes aux choses qui valaient le coup, ce que j'aimerais faire.
Nous n'accordions pas de temps de réflexion à nos coeurs battants la chamade, à nos baisers nocturnes. Et même quand nos corps se sont touchés, même quand cette nuit la tu m'avais laissé goûter à ton corps, que tu me l'avais offert, dans ce lit, nous n'avions pas réfléchis.
Je sens encore ton corps contre le miens, j'entends encore le son de tes gémissements sous mes caresses et finalement l'odeur de tes cheveux le lendemain matin.
Sans prononcer de mots, nous faisons comme si nous étions habitués.
Je ne veux pas aller trop vite dans mes explications, je ne ne veux pas brusquer ni même alarmer l'incompréhension de qui lis ça.
Je veux vous faire comprendre.
Je le regardais toujours, lui souriais toujours.
Il vomissait toujours quand il se rappelait de son passé désastreux, il pleurais toujours le soir quand nous finissions d'écrire notre amour sur le corps de l'autre, il étais toujours pareil.
Mais mon empathie ne disait rien, portée disparue, s'étant faite envolée par l'amour.
Était arrivé le moment redouté. Celui où l'empathie disparaît et donc, les chances d'aider aussi.
Parce que je croyais que Yoongi était guéris. Je croyais vraiment en le fait que ; en lui donnant l'amour dont il avais besoin, il allait se sentir mieux.
Quelle mauvaise personne j'ai pu être, sans me poser de question.
Personne ne guéris de la tristesse par l'amour.
(find myself - lil happy lil sad)
Je suis désolée. Je dois écrire, je dois écrire.
Je pensais que cela en faisait pas longtemps que j'avais postée, haha !
J'ai pas le temps de voir celui-ci passer.J'ai rien relu, je ne sais même pas ce que j'ai écrit. Désolé.
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Empathy
FanfictionQuand l'empathie combat en vain. « Je n'ai pas décidé de ma vie, nais-je donc pas le droit de décider de ma mort non plus? » { Parce que l'amour est la seule chose qui transcende le temps et l'espace.} - Interstellar