9 - Fin

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Et ça s'est fini, l'histoire que j'imaginai belle, ce couple parfait, il était passé.

J'étais rentré du travail, appelant Yoongi, finissant par le chercher dans toutes les pièces pour finir par le retrouver inconscient dans la salle de bain, vêtu de son plus beau vêtement, son visage d'ange endormi pour toujours.

Comment puis-je vous expliquer mon ressenti face à ça.. L'impossible.

Mon cerveau s'était littéralement arrêté; j'étais sous le choc le plus profonds et re-mémorable qu'il soit.

Je pensais honnêtement que lui et moi s'était pour toujours, jusqu'à ce que la mort nous sépare; à croire que tout cela n'était que des promesses que je m'était fait à moi-même. C'était lui qui nous avait séparé, qui avait décidé s'en finir.

Voir un mort en aillant personne à contacter, je ne connaissait rien de la famille de Yoongi, le vide sidéral.

Alors j'étais resté là, jusqu'à la nuit tombé, agenouillé aux côtés de son pauvre corps sans vie que j'aimais tant.

Et un sentiment était arrivé, pas vraiment plus tard; je m'en voulait, je savais que c'était de ma faute, que j'aurais pu empêcher tout ça mais que je n'ai fait qu'empirer la situation mentale dans laquelle la personne dont je suis amoureux était.

C'est-à-dire que c'était fini, la fin était arrivé et je n'ai jamais su m'en remettre.

Je ne sait toujours pas pourquoi il était dans cet état-là, pourquoi il n'en parlait pas, et mon coeur depuis ce jour-là est plein, rempli et serré: de regrets 

Je regrette tellement de choses, mon coeur est vide de regrets, il ne pourra plus jamais être rempli avec de la joie, parce que j'ai causé la mort à l'homme que j'aimais le plus au monde, et que je ne peut même pas imaginer à quel point il se sentait mal.

Mon empathie, cette foutue empathie, cette empathie inexistante. Je la déteste tellement, je me déteste tellement, je veux me tuer, je veux juste mourir.

Je voulais vous raconter une histoire qui finit mal, l'histoire de ma vie, de la fin de ma vie.

Je suis actuellement sur cette ligne de métro où nous nous étions rencontrés, j'ai déposé des fleur pour lui, et je vais sauter : adieux.

Au nom d'une histoire qui est fini sans avoir pu commencer, d'une empathie détruite non fautive mais aveugle est d'un muet détruit.

EmpathyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant