Augustin Du Melon

Chapitre 6

Jacques Terrier sonna la clochette, son domestique accourut, celui-ci avait l'air préoccupé, mais le détective ne le remarqua pas pas. Il était satisfait, il avait réussi a trouver un coupable, et par dessus tout, sa chère amie était contente de lui.

Peu de temps après, Augustin se retrouva  dehors, une lettre dans la poche.Son cerveau bouillonnait. Que devait-il faire ? Détruire la lettre ? non ! C'était une preuve ! Mais s'il délivrait cette lettre, c'était la pendaison assurée ! A moins que quelqu'un puisse l'aider. Élisabeth Lejaune ! Il avait trouvé ! Elle saura certainement quoi faire. Il décida donc de donner la lettre à ses destinataires et de demander conseil à Élisabeth. La lettre remise, il alla trouver la vieille femme dans la cuisine, mais là, il ne trouva que la pièce ravagée. Le contenu des armoires renversé et une tache de sang par terre. Juste à côté, une lettre était posée là. Augustin la prit. Son contenu était le suivant :

Bien joué, mon cher Augustin,

mais si tu veux la revoir vivante, tu devras

te rendre dans mon bureau, sans

armes, et ne préviens pas la police,

sinon, Élisabeth mourra,

Le Pieu .

Il ne se passa  pas une seconde que déjà il était devant la porte du bureau de Jacques Terrier. Il respira un grand coup et ouvrit la porte.

- Ah, Augustin vous voilà enfin, nous avons failli attendre.

Ces paroles avaient été prononcées par une jeune femme au visage sévère. Elle était assise sur un magnifique siège, à l'intérieur d'un placard qui était an fait la porte d'une chambre secrète. Sur une chaise était attaché et bâillonné Élisabeth, du sang coulait de son front.

- Relâchez-là, déclara Augustin.

- On ne joue pas au héros, répondit Jacques Terrier en sortant un revolver de son veston.

- Maintenant que vous m'avez démasqué, dit celui-ci avec un air de fou, vous allez mourir.

- Pourquoi faites vous ça ? cria Augustin. Pourquoi tuez-vous toutes ces femmes ?

- Pourquoi fait-il ça ? mais c'est parce qu'il m'obéit parce qu'il m'aime.

- Laissez, ma chère amie, je vais lui expliquer. Rose Deschamps, ça vous dit quelque chose ?

Augustin ne répondit pas, mais ses yeux s'embuèrent.

- Je vais répondre à votre place puisque vous semblez avoir perdu la parole. Rose Deschamps était votre fiancée, vous vous aimiez très fort, et vous aviez prévu de vous mariez avant qu'elle ne meure tragiquement.

La femme rit. Élisabeth interrogea Augustin du regard.

- Vous l'avez tué ! Vous l'avez tué ! Rose ! Ma Rose ! Vous êtes un monstre !

Sur ce, il courut à travers la pièce, arma son poing, mais, trop tard, Jacques avait tiré. Augustin s'effondra, et dans sa chute, emporta le criminel. La dernière chose que le majordome entendit, fut le ricanement de la femme assise sur le siège et Élisabeth fonça sur elle dans un cri de rage.